• Si le coeur vous en dit (s'il est assez accroché en fait), vous pouvez trouver tous les autres blogs maudits ici. Bon courage.

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  • Extrait du Paris-Normandie d'aujourd'hui. Sans commentaire, je vous laisse vous en charger. Désolée pour la qualité de l'image, mais ça reste lisible quand même.


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  • A vrai dire, j'ai toujours existé !

    Je me suis simplement adapté à vos modes d'écriture de siècle en siècle et insinué parmi vous.

    Au début gravé sur de la pierre ou dans de l'argile.

    Puis peint sur des papyrus ou écrit sur du vélin, du parchemin, du papier.

    Maintenant me voilà virtuel, voguant au gré des flux électroniques.

    Bien sûr de tous temps vos bien-pensants ont cherché à m'éradiquer.

    J'étais le bouc émissaire, le galeux, le hors la loi qu'il fallait détruire coûte que coûte.

    Le maudit qui véhiculait des idées qu'il ne fallait pas diffuser.

    Comme les poètes ou les peintres maudits, je vous mets en face de votre conscience, je vous oblige à réfléchir sur vos actions passées, ce n'est pas confortable n'est-ce pas ?

    Dans vos blogs parfois vous essayez de mettre ces pensées noir sur blanc, mais ce n'est pas facile.

    Alors vos pensées traversent l'univers virtuel et toutes vos petites mesquineries, vos interrogations, vos peurs, vos phobies viennent d'elles-mêmes s'écrire chez moi.

    Parfois, au détour de vos voyages sur le net vous tombez sur moi, vous vous retrouvez face à vous, vous lisez, vous dévorez, vous vous dites "mais c'est ce que je pense" ou "pas possible cette personne a les mêmes défauts, les mêmes peurs que moi, c'est extraordinaire".

    Mais non en fait, c'est vous là transformé en article.

    En même temps, vous êtes un peu rassuré parce que vous vous dites "non ce n'est pas vraiment moi", mais voilà vous commencez à réfléchir, je m'installe dans votre mémoire et tôt ou tard, vous recommencerez à circuler sur internet en espérant tomber à nouveau sur cet étonnant blog qui est un miroir de votre âme.

    Moi le blog maudit, le blog des maudits, "le blog des Mots-dits".


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  • Les équipières ont lancé un défi amusant, écrire une histoire sur LE blog maudit et publier tous en même temps notre récit dans la nuit du 28 au 29 et c'est ce concept que j'aime bien, toutes les histoires qui arrivent en même temps. Donc rendez-vous demain pour en savoir plus.

    Et en attendant, une petite histoire de fantômes. Je sais Aline, je fais une fixation !

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  • Les Impromptus nous proposaient pour nous sortir des humeurs de février, d'écrire au sujet d'un Spectre de couleurs.
    Il devra donc y avoir au moins un spectre dans votre texte et au moins trois couleurs.
    Alors dessinez-nous vos pires craintes ou affabulations les plus colorées.

    En avant la musique, ou plutôt la couleur !

    Dans cette maison vivaient, enfin, vivaient leur mort toute une flopée de spectres multicolores.

    Eh bien oui, ils étaient multicolores, c'est comme ça (c'est mon histoire quand même).

    Monsieur Rouge de Colère mort d'un infarctus dans la cuisine.

    Madame Bleue de Froid trépassée d'un refroidissement dans la chambre.

    Monsieur Vert de Jalousie suicidé d'une corde dans le grenier.

    Mademoiselle Rose de Plaisir assassinée par Monsieur Vert dans le salon.

    Monsieur Gris avec son petit coup dans l'aile décédé d'une chute dans l'escalier.

    Monsieur Noir neurasthénique défuncté dans la cave d'un accès de spleen.

    Bref, bon an, mal an, tout ce petit monde se croisait régulièrement dans les couloirs (encore que Mademoiselle Rose évita Monsieur Vert) en brefs éclairs de couleur et vivait en relative bonne entente.

    Jusqu'au jour où !!!

    Jusqu'au jour où la maison fut vendue à une famille tout à fait banale mais pourvu d'un enfant très spécial.

    Cet enfant étonnant pouvait voir nos fantômes multicolores.

    Et ce fut l'enfer sur terre pour eux.

    L'affreux moutard les poursuivait, les taquinait, les enquiquinait, tirait sur leurs suaires, s'embusquait pour leur faire peur.

    Bref, nos fantômes ne furent bientôt plus que l'ombre d'eux-mêmes.

    Blancs de fatigue, blancs de peur, ils ingurgitèrent une telle quantité d'acide acétylsalicylique qu'ils devinrent blancs comme des cachets d'aspirine.

    Et, oh miracle ! L'affreux galopin avait un léger problème de vision, il ne distinguait pas le blanc et du jour au lendemain, nos fantômes atones disparurent de sa vue et leur vie (enfin leur mort) repris tranquillement son cours tranquille et légère comme un nuage d'été.

    Restèrent-ils blancs ?

    Bien sûr, toutes ces péripéties les avaient vidés de leurs émotions et sans émotion, plus de couleur, ou plutôt la couleur qui réunit tout le spectre (et les spectres) le blanc.

    Quant au mouflet il est devenu un Ghostbuster renommé mais uniquement pour les fantômes encore colorés (et on en trouve de moins en moins).

     




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