• Pour Photographe du Dimanche, quoi de plus sauvage qu'un félin, mais pour une fois ce ne sera pas ma minette ! Voilà l'un des tigres blancs du parc zoologique de Cerza, son regard gourmand était posé sur une des petites chèvres qui se baladent librement. L'instinct n'est pas loin. Mais quel dommage ce grillage devant son magnifique regard.

    tigre

    Et une sauvagerie plus domestiquée

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  • C'est la casse-tête de Lajemy de cette semaine. J'avais déjà présenté mon sac, mais là en prime je vais vous faire le détail de ce qui s'y trouve.

    Pour étalonnage la bouteille représente 75 cl.

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    Dans ce mini-sac (ah si quand même), j'arrive à caser dans les multiples poches qu'il me propose, en partant du haut à gauche

    • Mes chèques déjeuner
    • Des mouchoirs
    • Des bonbons à la menthe
    • Ma carte Cora
    • Une pochette (avec des chats) contenant mes papiers d'identité, des chèques, des cartes de fidélité, des timbres poste Petit Nicolas, des piles de rechange pour mon APN
    • Un baume pour les lèvres
    • Un crayon à migraine
    • Un portefeuille avec mon permis de conduire, ma carte grise, ma carte vitale, ma carte de mutuelle, ma carte bleue,  un billet de 10 € pour le cas où
    • En vrac par dessus, un chiffon pour les lunettes, des pochettes parfumées
    • Un petit carnet pour écrire ce qui me passe par la tête
    • Mon portable
    • Mon agenda (cette année il est violet)
    • Mon stylo plume, deux stylos bille
    • Le carnet suivant a été supprimé il ne servait pas à grand chose
    • Des feuilles de papier avec divers défis d'écriture
    • Et bien sûr mon APN
    • Ne sont pas sur la photo mes clefs de voiture et mes clefs de maison, mais elles y entrent aussi
    Inutile de vous dire que le rangement est hautement réfléchi et calibré !

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  • Des tags pas tout récents, mais il ne faut pas désespérer, du bleu pour Clo et du vert pour Lajemy




















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  • Et voilà la suite de l'histoire d'Adelphe

    « T’as pas froid tout nu comme ça, et ton poisson il devrait pas être dans de l’eau, plutôt que de vouloir en cracher ? »

    « C’est quoi froid ? Et tout nu ? Et pourquoi il devrait être dans l’eau mon copain, il est bien dans mes bras ! »

    Le petit Aubain est bien perplexe. Ce petit garçon est quand même drôlement bizarre, il a d’ailleurs un teint blanc et vert franchement étrange. Il s’approche pour s’asseoir auprès de lui et en le touchant il constate que non seulement il est tout froid mais en plus il est tout dur. Il commence à regretter d’être là !

    « Euh, tes parents ils sont où et ça fait longtemps que tu es là ? » interroge-t-il quand même.

    « C’est quoi des parents ? Et c’est quoi longtemps ? »

    Pendant que les deux enfants essayent de se comprendre, les chats se sont approchés du poisson et s’amusent à lui donner des coups de pattes, celui-ci pas décidé à se laisser embêter se fait un plaisir de répliquer par des coups de nageoires et de queue, il finit par sauter des bras de son petit « maître » et se met à jouer avec les félins qui en profitent pour perdre quelques calories.

    Les petites les regardent faire en riant, bon au moins le petit compagnon d’Aubain ne pleure plus c’est déjà ça.

    « Bon alors, tu viens d’où ? » s’entête Aubain.

    « Je sais pas, un jour un monsieur m’a fait sortir d’une grosse pierre, et puis il m’a dit que je m’appelais Adelphe, et puis il m’a installé avec mon poisson ici. J’ai vu plein de soleils et de lunes aller et venir, il y avait du monde autour de moi, et puis j’avais les pieds dans l’eau et mon poisson s’amusait à cracher de l’eau. Et puis un jour, il y a eu des grands boums partout, des trucs dans l’air qui faisaient plein de bruit, les gens n’osaient plus sortir le soir et les arbres ont fini par me cacher, et maintenant ça fait encore beaucoup de soleils et de lunes que je ne voit plus personne et je suis triste ».

    Et tout à coup le petit Aubain comprend. Ce drôle de petit bonhomme est une statue, comme celles qu’il a vues dans un musée où ses parents l’avaient emmené.

    « T’en fais pas, je vais t’aider ! ».

    Et sur sa lancée, toujours accompagné de Belle Aggie et de Paterne mis de bonne humeur par leurs jeux avec ce drôle de poisson, il se rend vers l’Olive et tout doucement il appelle son amie l’ondine. Celle-ci apparaît et il lui explique le problème du drôle de garçon. Et Olive brusquement se souvient de cette belle fontaine qu’elle se faisait un plaisir de fournir en eau, elle l’avait complètement oubliée quand les hommes s’étaient fait la guerre. Dans un doux murmure elle promet à Aubain d’arranger les choses. Un tendre baiser et le garçonnet se retrouve niché au creux de son lit.

    Le lendemain, il est réveillé par des exclamations.

    « Mais d’où vient ce bruit d’eau ? »

    « Là, ça vient du taillis au fond du jardin »

    « Venez allons voir ce qui se passe »

    Aubain se précipite à la fenêtre et il voit quelques bigorbourgeois qui se frayent un passage dans les buissons et il entend des exclamations ravies.

    « Elle est magnifique cette fontaine »

    « Et cet enfant, quelle belle sculpture »

    « Mais oui je me souviens maintenant, ma grand-mère en parlait »

    Bref, au bout de quelques jours l’espace autour du petit Adelphe est dégagé, la fontaine et l’enfant http://www.idee-decoration-vitrine-magasin.com/images/berdeco-fontaine-jardin-bs3177gry.jpgnettoyés et l’eau jaillit de la bouche du poisson, sonne comme du cristal en tombant dans la vasque avant de retourner chez Olive, eh oui on pratique le développement durable à Bigorbourg, pas de gaspillage.

    Ce matin, en passant près d’Adelphe, Aubain l’a vu lui sourire et lui murmurer un merci amical. Et de temps en temps, lorsque ses copains les chats l’appellent, il sort en catimini et ils s’en vont jouer un peu avec leurs nouveaux amis, parfois Olive vient s’installer avec eux pour leur raconter une de ces belles histoires dont ils sont friands.


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  • Pour Bigornette voilà aujourd'hui Adelphe, mais comme ce petit bonhomme avait beaucoup de choses à exprimer vous aurez l'histoire en deux fois.

    Au centre de Bigorbourg s’ouvre à tous un délicieux petit jardin avec quelques jeux pour les enfants, des bancs pour les parents et des arbres pour l’ombre et le plaisir des yeux.

    Les fenêtres de la chambre d’Aubain, notre petit miraculé, donne sur ce petit havre de joie.

    Mais depuis quelques temps Aubain a du mal à dormir. Tous les soirs il entend quelqu’un pleurer et il est sûr que cela vient du jardin public. Lorsqu’il appelle ses parents et leur demande qui a autant de chagrin, ils ont beau tendre l’oreille, ils ne discernent rien. Mais dès que la porte est refermée les pleurs reprennent.

    Même en s’écrasant le nez sur la fenêtre, Aubain ne voit rien. Où peut bien être cet enfant qui a tant de peine ?

    Alors, un soir, il attend que ses parents soient couchés et sur la pointe de pied, il descend l’escalier et se glisse hors de la maison. Sa chute dans l’Olive n’a en rien entravé son esprit aventureux.

    Dehors, il croise Belle Aggie et Paterne qui font leur petite promenade digestive, la cuisine de Pélagie étant toujours aussi délicieuse mais calorique. Ils se frottent contre les jambes du bambin et décident de l’accompagner.

    Aubain tend l’oreille, les pleurs ont repris. Les chats semblent les percevoir aussi ce qui fait plaisir à Aubain, au moins il ne rêve pas comme le disent ses parents.

    Les oreilles transformées en radar, les chats ouvrent la marche devant Aubain. Ensemble, ils se dirigent vers le jardin public. A cette heure là il est fermé, comment entrer ?

    Ce n’est pas un problème pour nos félins qui se dirigent vers un buisson et se glissent dessous en miaulant des encouragements à Aubain pour qu’il leur emboîte le pas, enfin pour être plus précise pour qu’il rampe derrière eux.

    Et les voilà tous les trois de l’autre côté, admirant les jeux de la lune dont la lumière s’amuse à rebondir de balançoires en toboggan avant d’illuminer les arbres. Bon ce n’est pas tout, ils ne sont pas là pour ça !

    Les pleurs continuent, ils proviennent du fond du jardin. C’est un endroit un peu inquiétant malgré tout, plein de broussailles et qui paraît impénétrable. Pas de doute les pleurs viennent de là.

    Soutenu par la présence de ses amis chats, Aubain se faufile tant bien que mal (plutôt mal pour son pyjama) entre les branchages qui semblent chercher à le retenir. Après quelques égratignures, le voilà arrivé au cœur d’une minuscule clairière complètement cernée par des arbres qui n’ont pas l’air aimable et pas du tout satisfaits de voir ces intrus.

    Et là, la source des pleurs leur apparaît. Assis sur le bord d’un bassin bien abîmé se tient un petit enfant qui tient dans ses bras un gros poisson qu’il caresse tendrement.

    Aubain s’approche du garçon.

    « Bonsoir, pourquoi tu pleures ? »

    Le petit lève le nez et bouche bée contemple ses visiteurs.http://www.bancspublics.net/images/fond_bancs/fond_saint_omer/saint_omer_jardin_public_1280_small.jpg

    « J’en ai assez d’être tout seul » renifle-t-il « et mon poisson voudrait cracher de l’eau »

    Aubain s’approche un peu plus de l’enfant et son étrange compagnon.

    Voilà suite au prochain numéro, bon vous doutez bien un peu de qui est Adelphe et de ce qu'il est !


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