Uppsala a mis hier cet article. Un certain nombre de choses me paraissent plutôt bien vues mais ce qui me fait réagir c'est le reportage que j'ai vu hier soir sur la 6 concernant Ben Ladden.

Un livre va bientôt sortir, écrit (parait-il) par un des navy seals qui a pris part à l'assaut et qui se "lamente" sur le fait que Ben Ladden aurait été exécuté froidement, sans sommation, alors qu'il était sans arme (le pôôôôôvre !!!!!!). (Bon le fait que ce bouquin sorte le jour de l'investiture d'Obama n'a bien sûr rien à voir avec la polémique, nous sommes d'accord !).

Alors moi, bêtement je l'avoue, je me demande : avait-il envoyé un message de sommation aux 3.000 personnes desarmées qu'il a lâchement fait assassiner il y a bientôt 11 ans ?

Je ne suis pas particulièrement une barbare, mais expliquez-moi pourquoi au nom d'une prétendue "civilisation", il paraît de bon aloi de tendre l'autre joue lorsqu'on s'est fait démolir la première à grands coups de barre de fer ?

Parce que nous, occidentaux, nous sommes les "gentils", il serait donc normal de ne pas rendre coup pour coup ? Pourquoi le terrorisme se répand-il autant, parce que je pense qu'eux n'ont aucun scrupule à abattre froidement des êtres désarmés et tant que nous n'oserons pas répondre à une baffe par une autre baffe, il ne faut pas espérer voir les choses évoluer.

Et qu'on ne me dise pas que la force ne sert à rien, qu'il faut négocier. Qu'il ne faut pas mordre un enfant qui mord, qu'il faut le raisonner (n'empêche que la seule fois où mon fils m'a mordue, j'ai fait la même chose, après il n'a plus jamais essayé et il n'est pas traumatisé pour autant).

Ils auraient dû faire quoi les navy seals, attendre que le pauvre petit terroriste diminué aille prendre son flingue et leur tire dessus avant de répliquer ? Ils ne lui en ont pas laissé le temps et c'est tant mieux !

A méditer cette citation "Toi qui veux le bien, tu le veux avec tiédeur. Toi qui veux le mal, tu le veux avec ferveur". Alors il vaut mieux être tiède ?

Tiens d'ailleurs à ce propos, nos soeurs tunisiennes ne semblent pas avoir envie d'être trop tièdes, elles, mais elles vont avoir du boulot !

Enfin, c'est ce qui était indiqué sur le bouquin de peinture sur lequel je l'ai copié. Bon, il y a encore du boulot, pas simple la peinture !

En m'occupant de mes livres aujourd'hui j'ai découvert cette information.

"La loi du 24 février 1875 prévoit que le Sénat de la Troisième République française soit composé de 225 membres élus par les départements et de 75 membres inamovibles, élus à vie. Les premiers sénateurs inamovibles sont élus parmi les membres de l'Assemblée nationale. Les remplacements sont ensuite assurés par le Sénat. La loi organique du 10 décembre 1884 supprime le mandat à vie, laissant toutefois les sénateurs inamovibles en place siéger jusqu'à leur décès. Le dernier, Émile de Marcère est mort en 1918. Il y a eu en tout 116 sénateurs inamovibles."

Oui, vous avez bien lu "INAMOVIBLES, ELUS A VIE" !!!

Je connaissais bien les Immortels de l'Académie française, mais des sénateurs immortels, ça fait froid dans le dos non ?

Bon, nos Académiciens font joujou avec le dictionnaire, il n'y a pas mort d'homme, mais là, c'est avec un pays qu'ils s'amusaient les anciens !!! Donc, forcément je me dis que ce n'est peut-être pas une bonne idée de publier ça ! Et si ça leur donnait des idées ? Vous nous imaginez payant la retraite des sénateurs ad vitae aeternam (comment ça on le fait déjà ? Ah oui, ça se peut effectivement) !

Et puis le mot inamovible, on a beau dire, mais il pèse son poids d'immobilisme (encore qu'actuellement élus à vie ou pas, du côté de l'immobilisme ils ne se défendent pas si mal).

Remarquez, avec une parfaite mauvaise foi, je me dis que ça compenserait avec les condamnés à perpétuité qui sortent au bout de 10 ans pour bonne conduite. 

Comprenne qui pourra !

Encore une très belle création photo d'Emma !

Les chats de hasard - Anny Duperey

Titi a choisi de vivre avec moi. C’est un petit chat gris, à la tête ronde, au regard doré et au poil court et laineux. De la race des chartreux. Doux, intelligent, rassurant, Titi, en plus d’être beau, a toutes les qualités. Compagnon à l’affection sans faille, Titi m’aime telle que je suis. Avec lui, je m’abandonne, sans peur, ni jeu, ni séduction. Il est le premier de mes chats de hasard. Il m'est venu l'envie d'écrire un livre doux. Pas vraiment sur les bêtes mais plutôt autour, à propos des rapports que nous avons avec certaines d'entre elles. Pourquoi avons-nous une telle faim de leur tendresse, de leurs qualités particulières ? Envie de rendre hommage, aussi, à ces personnes animales rares qui accompagnent parfois un temps notre existence et y apportent paix et simplicité.

Mon avis : Il y a Titi et il y a Missoui les chats de hasard d'Anny. Si ce livre parle de chats, il ne fait pas que ça. On suit effectivement l'arrivée de ces deux surprenants chats dans la vie de la comédienne, leur vie et hélas aussi leur disparition, mais c'est surtout une réflexion sur l'empreinte que ces petites pattes délicates peuvent laisser sur votre cœur et votre esprit. D'une enfance pleine d'une certaine douceur au milieu d'une famille bohême et de ses chats, au traumatisme du décès de ses parents, on suit la lente reconstruction d'Anny Duperey, la façon dont ses chats de hasard ont su l'aider à grandir, à accepter le passé et à aller de l'avant. Bon autant le dire, il vaut mieux avoir la boîte de mouchoirs pas trop loin, mais ce livre est un mélange de joie, d'espoir, de tristesse et d'une certaine philosophie de la vie qu'il ne faut pas manquer. Et puis, il y a aussi l'extraordinaire Sara, la fille d'Anny qui du haut de ses 12 ans donne une belle leçon de courage.