• Cathy de "Vivre la photo" nous demandait de présenter quelques essais pour le "Projet 52".

    Voilà doncune photo prise avec un des effets monochromes proposés par mon APN

    Montage2 1285

    Un test de light painting

    Montage2 0951

    Et des essais de photos séquence

    Une déjà vue

    sequence1

    Ceci est le même canard

    CANARDSEQUENCE

    Et pour finir honteusement volée à Moune, sa délicieuse et adorable Hermione. Hors concours bien sûr puisque ce n'est pas moi qui ai pris les photos

    HERMIONE


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  • Avant de partir pour des vacances bien méritées, Jill Bill nous propose un prénom rayonnant.

    Ce matin, Cébus, la gargouille ouistiti s'amuse à faire le singe (oui, je sais j'enfonce une porte ouverte) sous les voutes de l'église de Bigorbourg, il se balance de chapiteaux en colonnes comme s'il était au milieu de la jungle.

    Il est tout à ses acrobaties quand il lui semble entendre un bruit.

    Il s'immobilise aussitôt et tend l'oreille. Le son ne se reproduisant pas, il recommence ses pitreries.

    Puis, alors qu'il s'arrête quelques instants, histoire de se reposer un peu, son oreille perçoit à nouveau un léger son.

    Il ne sait pas trop si ça ressemble à un rire ou à un sanglot, un peu des deux en fait.

    Mine de rien, mais attentif à son environnement, il reprend sa promenade, bien décidé à trouver l'origine de ce drôle de bruit.

    Il jette un petit coup d'œil à l'endroit où se tiennent Blaise le bigorneau magique et Doria le petit morceau d'étoile, mais rien de ce côté, les deux amis se reposent.

    Et puis, il est sûr que le murmure venait plutôt d'en haut.

    Notre jeune ami s'approche donc le plus possible du plafond et commence une fouille minutieuse.

    Mais, rien de rien ! Voilà qui est très énervant.

    Cébus qui n'est guère patient commence à trépigner, oserait-on se moquer de lui ?

    De guerre lasse et fatigué, il retourne faire une petite sieste dans le clocher, bien décidé à revenir élucider ce mystère un peu plus tard.

    En fin d'après-midi, lorsque l'église est à nouveau déserte, notre ouistiti reprend sa quête, mais il y va tout doucement pour mieux surprendre celui qui se cache.

    Cette fois pas de doute, c'est bien un sanglot qu'il a perçu. Manifestement quelqu'un en a gros sur la patate.

    Sur la pointe des pattes, il se dirige vers la source des pleurs et au détour d'un encorbellement plongé dans la pénombre, il distingue quelque chose qui bouge doucement.

    Vite, il se précipite. Le sanglot laisse la place à un cri de peur qui fige notre gargouille. Une ombre glisse sur le mur et file se cacher derrière une colonne.

    Maintenant qu'il a trouvé son "coupable", Cébus est bien décidé à ne pas le laisser filer. Il lui emboîte le pas et finit par le coincer.

    Et là surprise ! Il a devant lui un bas-relief qui représente une étoile, une étoile dont une des branches est bizarrement tordue. Il interroge "T'as un bras cassé ? Ca fait mal, c'est pour ça que tu pleures ?"

    La petite étoile, toute tremblante, renifle "Non, je pleure parce que je suis mooooooche !!!!"

    "Comment ça moche ?"

    "Oui, tu vois bien je suis toute tordue, il m'a loupé."

    "Qui t'as loupé ?"

    "L'apprenti tailleur de pierre, il a pas été fichu de me faire cinq belles branches."

    "Et alors ?"

    "Et alors, je me cache, je suis trop mooooooche" chouine à nouveau l'étoile.

    Cébus regarde la pauvre éplorée, lui la trouve plutôt mignonne et rigolote.

    "Ben, tu sais, moi non plus je ne suis pas super beau, c'est pas grave. Tu veux qu'on soit copain ?"

    "Tu voudrais bien jouer avec quelqu'un mooooooche comme moi ?"

    "T'es fatigante tu sais à répéter ça ! En fait, ce qui te manques c'est un peu de couleur."

    "De la couleur ?"

    "Oui, de la couleur comme moi" et Cébus montre le beau petit derrière tout rouge que Wallis la peintre de l'église lui a attribué.

    "C'est joli" répond émerveillée Stella, puisque c'est le prénom de notre nouvelle amie.

    "Oui, hein. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi tu n'es pas coloriée, je croyais que Wallis s'était occupé de tout le monde."

    Stella est toute penaude "Je suis tellement mooooooche que je me suis cachée."

    "C'est pas malin, ça. Mais je suis sûr que Wallis va bien vouloir s'occuper de toi."

    "Tu crois ?"

    "Faut seulement que tu te laisses faire la prochaine fois qu'elle viendra."

    Et, en effet, lorsque Wallis vient faire son petit tour hebdomadaire dans l'église, elle est bien étonnée de découvrir une petite étoile toute grise. Elle s'emploie aussitôt à remédier à cet oubli.http://rlv.zcache.fr/etoile_souriante_dor_de_visage_autocollants-r4070615a70ed4de7bc5ffe1f46b2ac8f_v9w09_8byvr_512.jpg

    Perché sur une corniche, Cébus assiste à la transformation de Stella. Wallis lui attribue une belle couleur dorée et fine mouche comme elle est, d'un petit coup de pinceau adroit, elle rectifie la branche tordue.

    Inutile de dire que Stella est ravie. Elle ne braille plus qu'elle est " mooooooche". 

    Quant à Cébus il est très content d'avoir quelqu'un avec qui jouer.


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  • La semaine dernière j'avais mis une chanson du film Coraline, ce qui m'a bien sûr remis en tête cette très charmante chanson de Jean-Michel Caradec.

     


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  • Drôlement "simple" le projet 52 de Vivre la photo de cette semaine. J'ai donc été fouiller dans mes poubelles !!! Alors laquelle, Mademoiselle Thalis occuper à vider sa gamelle étant bien sûr hors concours.

     

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    http://i77.servimg.com/u/f77/09/02/08/06/img_2411.jpg

     



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  • Pour le prénom de Jill Bill qui arrive aujourd'hui à la Cour de Récré un petit retour en arrière s'impose.

    En 2010, Bigorbourg accueillait Epistème. Vous aurez son histoire ici. Pour résumer Epistème est UNE livre, pas du genre que l’on pese, mais du genre qu'on lit. Je sais, on devrait dire un livre, mais comme vous le savez, ici, c'est la parité. Et j'ajouterai qu'elle est une livre voyageuse. Voyons d'un peu plus près ce qui motive son retour à Bigorbourg.

     

    A la Bibliothèque de Bigorbourg, Achille, Anastasie et Berthold sont en train de discuter de tout et de rien en attendant la venue des lecteurs. C'est un peu calme aujourd'hui, mais je vous rassure, ça ne va pas durer (c'est vrai, j'ai une histoire à écrire moi !).

    Achille est en train d'essayer de retenir un bâillement homérique (je sais, elle est facile !) lorsque quelque chose lui passe au ras du nez avant d'aller s'effondrer sur une table de lecture. Les trois amis sursautent, entrer par une fenêtre, en voilà des façons.

    Ils se dépêchent de rejoindre la table, le quelque chose qui a atterri semble gémir. Un oiseau blessé peut-être ?

    A leur grande stupeur, c'est un livre qui gît là et qui bat des feuilles et de la couverture.

    Tous trois reconnaissent en même temps la belle couverture de cuir ornée d'incrustations en or et les feuilles enluminées.

    "Epistème !" s'exclament-ils en chœur.

    Epistème agite quelques feuilles et dans ce froissement nos amoureux des livres entendent

    "Aidez-moi !"

    Aussitôt ils se penchent vers la livre, prêts à la secourir.

    Que peut-elle bien avoir ? Ni ses pages, ni sa reliure ne semblent abîmées. Mais, à y regarder de plus près, Epistème a bel et bien une drôle d'allure.

    Sa couverture semble boursouflée, aurait-elle pris l'eau ?

    Berthold, le plus qualifié, s'approche pour l'ausculter. Il touche doucement ce bizarre renflement et celui-ci bouge sous la main. Il pousse un cri et recule précipitamment.

    "Des vrillettes, Epistème est dévorée par des vrillettes. Quelle horreur !" hurle-t-il.

    Un nouveau friselis s'élève d'Epistème, il ressemble à un rire.

    Anastasie s'approche à son tour, se penche et se met à rire à son tour.

    "Nigaud !"

    "Comment ça nigaud" se rebiffe Berthold "tu verras si je suis un nigaud quand nos livres seront pleins de trous !"

    "Mais non, idiot, ce ne sont pas des vrillettes, c'est un heureux évènement qui se prépare !"

    Les deux garçons se regardent, ahuris.

    "Sortez et laissez nous tranquilles" ajoute Anastasie. Elle les pousse vers la sortie et leur ferme la porte au nez.

    "Tu y comprends quelque chose ?" demande Berthold à Achille.

    Le bon géant secoue la tête"Non rien du tout !".

    Une petite heure passe et tout à coup, clic la clé tourne dans la porte et Anastasie les invite à entrer.

    "Et voilà"triomphe-t-elle "souhaitez la bienvenue à Pamphile, l'ami de tous"

    "Pamphile ? Mais qui est Pamphile ?"

    "Lui voyons" réplique Anastasie en désignant la table sur laquelle une Epistème toute revigorée semble cacher quelque chose entre ses pages.

    Achille et Berthold s'approchent délicatement.

    Et là, Epistème leur dévoile une petite chose brillante qui bipe doucement contre elle.

    "Ca alors !"

    "C'est bien ce que je pense ?"

    "Mais oui Messieurs, je vous présente Pamphile le bébé livre électronique d'Epistème"

    Bouche bée, Achille et Berthold admire le minuscule écran sur lequel des mots défilent à toute vitesse.

    Eh oui, Epistème est rentrée à Bigorbourg pour mettre son petit au monde.

    Ils vont rester quelques semaines chez Achille, le temps que bébé Pamphile apprenne à faire rêver ses lecteurs comme sa maman.

    Au début, Berthold faisait bien un peu la tête, un livre électronique, franchement, le parchemin c'est quandhttp://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2011/11/20/451483/images/ressource/Fotolia_25856116_XSS.jpg même plus beau. Mais Pamphile a su l'amadouer en traçant, sous sa direction, de belles lettres presque aussi réussies que celles qu'il dessine. Magnanime, il se dit qu'avec l'expérience Pamphile deviendra sûrement aussi habile que lui.

    Et avant que mère et fils ne reprennent leur périple de porteurs de rêves, Berthold qui s'est autoproclamé parrain de Pamphile et qui, autant le dire, est un tantinet gâteux, lui a fabriqué une très belle housse en cuir parce que, comme il dit "il ne faudrait pas que le petit prenne un mauvais coup !"


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