• Lenaïg et l'agneau à croquer ?

    Brebis et agneau

    Gaiement gambadent dans le pré

    Bien loin des assiettes

    Coucou du haïku : Agneau pascal

    Doux agneau pascal

    En gâteau je te veux bien

    Mais pas en gigot

    Coucou du haïku : Agneau pascal

    Agneau sacrifié

    Au nom d'un dieu d'amour ? Ah !

    Je ne comprends pas

    Coucou du haïku : Agneau pascal


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  • Lenaïg sent que le printemps arrive semble-t-il avec le thème de la semaine

    Oeufs frais pondus

    Parents oiseaux attention

    Gare au coucou

    Coucou du haïku : Les nids, les oiseaux au printemps

    Oeufs au chocolat

    Petits enfants bien déçus

    Poulette étonnée

    Coucou du haïku : Les nids, les oiseaux au printemps

    Dans un chant d'oiseau

    C'est le printemps qui éclot

    Lové dans un nid

    Coucou du haïku : Les nids, les oiseaux au printemps

     


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  • Pour cette semaine Lenaïg nous demande de mettre des haïkus au bout de nos pieds.

    Journée de la femme

    Vite chaussure à bout pointu

    Coup de pied aux fesses

    (Je ne vous cacherai pas que cette journée a le don de m'énerver grave !)

     Le vent se fait doux

    Doigts de pied en éventail

    Adieu chaussures

    Coucou du haïku : Chaussures

     A tout petits pas

    Minuscules pieds potelés

    Des chaussons nounours

    Coucou du haïku : Chaussures

    Loin les escarpins

    Herbe qui chatouille la plante

    La plante des pieds

     


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  • Sur proposition de Valentyne, la Jument Verte, je continue mes 52 nuances de rouge, je regroupe la chanson et la poésie avec le superbe poème d'Aragon "l'Affiche rouge" chanté par Marc Ogeret un chanteur pas assez connu je trouve. 

    Vous n'avez réclamé ni gloire ni les larmes
    Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
    Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
    Vous vous étiez servis simplement de vos armes
    La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans

    Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
    Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
    L'affiche qui semblait une tache de sang
    Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
    Y cherchait un effet de peur sur les passants

    Nul ne semblait vous voir Français de préférence
    Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
    Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
    Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE

    Et les mornes matins en étaient différents
    Tout avait la couleur uniforme du givre
    A la fin février pour vos derniers moments
    Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
    Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
    Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

    Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
    Adieu la vie adieu la lumière et le vent
    Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
    Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
    Quand tout sera fini plus tard en Erivan

    Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
    Que la nature est belle et que le coeur me fend
    La justice viendra sur nos pas triomphants
    Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
    Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant

    Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
    Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps
    Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
    Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
    Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant


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  • Pour cette semaine Lenaïg nous demande de mettre des haïkus dans nos sacs à main. J'ai réussi à y mettre un peu de nature.

    Où est le printemps ?

    Dans le sac à main des fées

    Se fait une beauté

    Coucou du haïku : Sac à main

    Fleurs et animaux

    Rangés dans mon sac à main

    Leurs photographies


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