• La Saône assassinée - Philippe Bouin

    Résumé decitre : Une nuit, retour de boîte, Cédric Bergelet, fils du patron de la SOMAREC qui fabrique des produits chimiques du côté d'Albigny, passe un sale moment : le conducteur d'une Mercedes cabossée serre sa voiture contre le fossé, et le roue de coups avant de brandir une pancarte : " N'oubliez pas Najuno." Le lendemain, venue faire sa piqûre remontante à Mme Bergelet, Sœur Blandine apprend que Najuno renvoie à une catastrophe qui a détruit, vingt ans plus tôt, un village chilien. Lorsque, peu après, des cadres de la SOMAREC sont assassinés, l'évidence s'impose : elle doit enquêter. Ex-inspectrice du Quai des Orfèvres, Sœur Blandine n'a perdu ni son franc-parler, ni l'usage de la 4L pourrie du couvent de la Sainte-Croix. Elle est toujours en prise directe avec la voix du Seigneur, et secondée par Gontran Cheuillade, journaliste au Progrès de Lyon. Après Implacables vendanges, Les sorciers de la Dombes, et L'inconnue de l'Ecluse, un nouvel épisode des aventures de l'impayable Sœur Blandine.


    Résumé électre : Cédric Bergelet, fils du patron de la Somarec, se fait rouer de coups en sortant de discothèque. Puis ce sont des cadres de la Somarec qui sont assassinés. Soeur Blandine enquête sur cette affaire, secondée par Gontran Cheuillade.

    Mon avis : Tout simplement formidable notre soeur Blandine, ex-inspectrice devenue infirmière dans un couvent, elle mène l'enquête avec beaucoup de brio et la collaboration de Titine (la 4 L du couvent), Victoire Amalfi commissaire au SRPJ et corse (attention on est prié de l'appeler Patron), Gontrand Cheuillade journaliste au Progrès (de son vrai nom Monsieur le Comte de Chailleux et compagnon de Victoire, gentilhomme jusqu'au bout des ongles) et du lieutenant Koëstler de la gendarmerie. 
    Tout ce petit monde se lance à la poursuite non seulement d'un assassin, mais aussi d'un voleur de haut vol. Bien sûr le lecteur est sûr de savoir qui est le coupable, mais voilà, Philippe Bouin et soeur Blandine nous roulent dans la farine, encore que de rebondissements en rebondissements on en apprend de belles. Ajoutez à celà des mots du parler lyonnais, des militants écologistes pas trop sympathiques, un directeur d'entreprise prêt à réparer les torts des ces prédecesseurs mais devant maintenir l'ordre dans une meute de collaborateurs aux dents longues, et une géniale mère supérieure (ex-médecin militaire ayant fait trois guerres et mesurant 1,86 m) qui apprend à ces nonnes l'art et la manière de se doucher en 9 minutes chrono et je peux vous assurer que vous passerez un excellent moment. 
    Non seulement c'est drôle, mais les personnages sont bien campés et l'histoire se tient bien.
    Ah j'allais oublier, soeur Blandine dialogue avec le Seigneur comme Don Camillo, mais là il lui répond en lui envoyant de la musique dans la tête pour lui indiquer qu'elle est ou non sur la bonne piste. De plus, soeur Blandine aime faire des blagues à ses soeurs (notamment soeur Guillemette avec laquelle elle a des rapports un peu tendus) et surtout elle applique la religion telle qu'elle devrait l'être dans l'amour et la tolérance, elle propose son aide et ne l'impose jamais, pas plus qu'elle ne fait de "pub" pour sa paroisse, mais aucune irrévérence dans tout cela, rien que de la bonne humeur.
    Il existe trois autres enquêtes de soeur Blandine, je m'en vais aller faire une fouille en règle dans les rayons de la bibliothèque.


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  • L'amulette de Samarcande (la trilogie de Bartiméus) - Jonathan Stroud

    Résumé decitre : Londres. XXIe siècle. La ville est envahie de sorciers qui font appel à des génies pour exaucer leurs désirs. Lorsque le célèbre djinn Bartiméus est appelé par une puissante invocation, il n'en croit pas ses yeux l'apprenti magicien, Nathaniel, est bien trop jeune pour solliciter l'aide d'un génie aussi brillant que lui De plus, cet adolescent surdoué lui ordonne d'aller voler l'Amulette de Samarcande chez le puissant Simon Lovelace. Autant dire qu'il s'agit d'une mission suicide. Mais Bartiméus n'a pas le choix : il doit obéir. Le djinn et le magicien se trouvent alors embarqués dans une dangereuse aventure... Vendue dans vingt pays, achetée par Miramax, La Trilogie de Bartiméus mêle astucieusement univers magique, suspense et humour décapant. Ce roman brillant et extrêmement original devrait séduire un large public.

    Résumé électre : A Londres, au XXIe siècle, Bartiméus est convoqué par Nathaniel. Ce dernier lui ordonne de voler l'amulette de Samarcande au magicien Simon Lovelace. Cette mission va lui attirer bien des ennuis car le magicien est prêt à tout pour se débarrasser de ses ennemis.

    Mon avis : A la bibliothèque cette trilogie est mise dans la section jeunes, je peux vous dire que même si je suis plusieurs fois majeure, j'ai adoré cette histoire folle, folle, folle. Pas évident de se croire au XXIème siècle, mais ce n'est pas grave. D'abord, je précise que Nathaniel est un sale môme surdoué d'accord, mais qui fiche une pagaille monstre pour se venger de l'affreux Lovelace, OK il a des circonstances atténuantes du fait d'un enfance difficile, mais quand même. Les magiciens d'ailleurs dans ce récit ne sont pas du tout, mais alors pas du tout des gens sympathiques. Leur magie ils la tire de djinns et autres entités magiques qu'ils asservissent, pas joli, joli n'est-ce pas, en plus ils ont une fâcheuse tendance à opprimer ceux qu'ils appellent la plèbe ? Le vrai héros de ces histoires (enfin pour le moment je n'ai lu que le 1er tome) est Bartiméus le Djinn, capable de se transformer en un tas de choses, pourvu d'un sens de l'humour carrément déjanté et irrévérencieux, bourré d'astuces et de courage et s'adressant à nous lecteurs par le biais des notes de bas de page. Bref un livre très amusant, mais qui quelque part parle aussi des dérives engendrées par la prise en main du pouvoir par une seule "caste". J'attaquerai le deuxième tome dès que j'aurai terminé le livre policier sur lequel je suis en ce moment et dont l'héroïne est une bonne soeur façon Soeur Thérèse, hilarant aussi. 

     


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  • Au clair de Lune - Dean Koontz

    Résumé decitre : Dylan O'Conner et Jillian Jackson, deux jeunes artistes, victimes d'un improbable médecin qui leur a injecté une mystérieuse substance, doivent fuir. Les ennemis de ce même médecin vont chercher à les abattre. Le produit qui coule dans leurs veines les entraîne dans des expériences de plus en plus traumatisantes. En proie à de sinistres prémonitions, ils sont inexplicablement attirés sur les lieux de différentes tragédies, juste avant que l'irréparable ne soit commis. Pourquoi ont-ils été choisis comme cobayes ? Quelle est la nature exacte de ce pouvoir extraordinaire ? Comment peuvent-ils l'utiliser au mieux pour contrecarrer le mal ?

    Résumé électre : Dylan O'Connor, un artiste, se rend à un festival d'art à Santa Fe en compagnie de son frère autiste quand un médecin lui injecte une substance aux pouvoirs surnaturels et pervers. Avec une autre artiste infectée, Dylan fuit mais chaque endroit dans lequel il se rend est le lieu d'une tragédie.

    Mon avis : Pas un des meilleurs Koontz, un peu trop moralisateur peut-être avec le bien et le mal. Les deux résumés réunis en font un correct. Il ne faut pas oublier le jeune frère autiste, je ne sais pas si le quotidien des proches des ces personnes ressemble à ce que vit Dylan, mais si c'est le cas je leur tire mon chapeau, c'est terriblement prenant et éprouvant. L'histoire en elle-même se déroule sur une période de moins de 24 heures, on a pas le temps de souffler. Comme la plupart des livres de Koontz il y a de l'humour ce qui est toujours agréable. Et le méchant de l'histoire a un petit côté frapadingue qui va bien avec le tout. Bref un livre sympa et pas fatigant avec des super-héros auxquels on a envie de donner un petit coup de main. Les citations qui suivent vous donneront une petite idée du ton du livre, mêlant un brin de philosophie à de l'humour déjanté. 

     


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  • La vengeance d'Hathor - Elisabeth Peters
    Résumé decitre :1918. La Grande Guerre terminée, à Louxor, les Emerson savourent la paix retrouvée auprès de Ramsès, de Nefret et de leurs jumeaux. Les autres membres de la famille restés en Angleterre doivent les rejoindre pour Noël, mais le vol de bijoux égyptiens d'une très grande valeur dans la demeure de leur ami américain Cyrus Vandergelt vient troubler cette vie paisible. Alors que Ramsès se trouve au Caire, à la recherche du voleur présumé, il est enlevé par une mystérieuse jeune femme portant les voiles et la couronne en or de la déesse égyptienne Hathor. Amelia Peabody décide de mener l'enquête. Séthos, l'ancien Maître du Crime repenti, est-il l'auteur du vol ? Un nouvel événement inattendu se produit : la réapparition de la fille de Séthos, Maryam. Prévenu, Séthos rejoint les Emerson. D'autres incidents se produisent. Quelqu'un semble décidé à s'en prendre à eux. Une organisation criminelle tisse sa toile diabolique autour du clan Emerson. Qui est à sa tête ? De mystérieux adversaires surgis de leur passé ? Amelia devra déployer toute son ingéniosité et faire preuve de ténacité pour trouver la clef de l'énigme et découvrir le ou les coupables.

    Résumé électre : 1918, Louxor. Les aventures de l'archéologue Emerson, de son épouse Amelia Peabody, de leur fils Ramsès et de la belle Nefret. En Egypte, des bijoux d'une très grande valeur sont volés dans la demeure de leur ami Cyrus Vandergelt. Ramsès se fait enlever par une jeune femme habillée comme la déesse Hathor, alors qu'il est sur la piste du voleur. Amelia décide d'enquêter.

    Mon avis : Une excellente série de romans à la fois policier, saga familiale et introduction à l'égyptologie. Je n'ai pas encore lu la totalité des livres, mais si c'est mieux de les lire dans l'ordre ne serait-ce que pour se délecter de l'évolution de la vie d'Amélia et d'Emerson, picorer ne nuit pas on s'y retrouve facilement dans les personnages, d'autant qu'Amélia se fait un plaisir de remettre nos pendules à l'heure. Le début de cette série se situe à la fin du XIXème siècle, dans le premier roman on assiste à la rencontre orageuse des deux héros principaux et c'est très drôle, d'autant que c'est Amélia qui raconte l'histoire avec juste ce qu'il faut de mauvaise foi. De plus, ils ne se conduisent pas comme des barbares vis-à-vis des "indigènes" comme c'était souvent le cas à cette époque de colonialisation. Ils s'intègrent à la vie égyptienne et considèrent leurs ouvriers comme faisant partie de la famille et ils tiennent compte de leurs croyances. Ensuite, ces deux personnages hors du commun ne pouvait mettre au monde qu'un enfant étonnant ce qui est le cas avec Ramsès (je vous rassure c'est son surnom). Dans celui que je viens de finir après l'avoir lu avec grand plaisir, Ramsès est à son tour père de faux jumeaux pour le moins étonnants aussi, d'ailleurs la jeune génération promet beaucoup. L'histoire policière en elle-même est bien ficelée. Bref un excellent moment de détente. Allez faire un tour sur ce site très bien fait (cliquer sur Elizabeth Peters), il vous présente Amélia ainsi que le résumé de onze romans et la première de couverture histoire de vous mettre l'eau à la bouche.


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  • Voilà je viens de terminer le 12ème tome de la Roue du Temps de Robert Jordan "Illusion fatale". Il y en a encore deux en commande et je ne crois pas qu'il s'agisse des derniers. J'ai regardé dans les livres que j'ai à la maison j'ai lu le premier livre il y a 12 ans, heureusement qu'il y a des résumés à chaque début de livres.

    Pour faire en gros, il s'agit d'une saga de fantasy. A l'origine, certains hommes et femmes possédaient la faculté de faire appel à une certaine forme de magie et un jour, bien sûr cela a dégénéré le "ténébreux" a essayé de s'emparer du pouvoir. Il a été mis hors de combat et emprisonné, mais ce combat a perverti la source de pouvoir dans laquelle les hommes pouvaient puiser. Ca c'est pour l'histoire ancienne.

    Mais bien sûr, le méchant de l'histoire (qui est immortel forcément) arrive petit à petit à se libérer et il ne pourra être détruit que lors d'un dernier combat qui lui sera livré par son ennemi d'autrefois réincarné. Au fil des livres nous découvrons donc ce "Dragon réincarné" et la façon dont peu à peu, aidé de ses compagnes et compagnons, il va faire reconnaître son pouvoir et se préparer à la dernière bataille.

    Comme dans beaucoup de livres de fantasy les livres se situent dans une époque plutôt style Renaissance, avec épées, chevaux, code de l'honneur, grandes batailles, châteaux et dans les peuples que Jordan met en scène on reconnait les chinois, les indiens entre autres.

    Bon le problème c'est que comme dans toutes longues sagas comme celle-ci il y a parfois des longueurs et qu'on se perd un peu dans les personnages secondaires.

    En plus je ne sais pas trop quelles relations Jordan entretient avec les femmes, mais par moment je trouve qu'il pousse un peu en faisant passer ses héroïnes quasi systématiquement pour des manipulatrices ne cherchant qu'à arriver à leurs fins et prêtes à écraser ceux qui se trouvent sur leur chemin, entêtées, énervantes et prenant leurs compagnons pour des benêts. Enfin quoi on est pas comme ça quand même, en tout cas pas tout le temps. Bien souvent, c'est drôle c'est vrai, mais au bout d'un moment ce parti pris peut énerver un brin. On a autant envie de secouer les unes que les autres pour leur remettre les idées en place.

    Dans l'ensemble une grande épopée pleine de rebondissements agréable à lire, encore que par moment je trouve que l'écriture n'est pas au top, certaines phrases sont un peu bancales.

    Pour en savoir plus je vous recommande ce site qui présente la saga, un résumé des livres ainsi que les premières de couverture et une critique. 

    Ceci étant dit j'aimerais bien voir enfin les mots "The End"


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