• Voilà enfin le dénouement de la terrible histoire de l'âne Pedro.

    Dieu merci pour une fois la justice n'a pas mis à côté. Voici l'article tiré du journal Paris-Normandie du 30 mars. Amusez-vous bien avec cette histoire digne de Clochemerle.

    L'édifiant histoire de Pedro et le tragique destin d'un coq

    Moralité : Si tu veux entendre du silence, ne viens pas à la campagne.

    Petite histoire personnelle : Lorsque j'habitais encore chez mes parents, notre maison faisait partie d'un lotissement bâti en forêt. Il était stipulé dans le cahier des charges que les jardins potagers et les animaux de basse-cour étaient interdits. Mais comme partout, il a fallu que nous tombions sur le zigoto refusant de se soumettre aux règles.
    Et voilà donc qu'un beau jour je me suis retrouvée avec un coq quasiment sous ma fenêtre. Bêtement à l'époque jeune et naïve, je pensais qu'un coq ne lançait son cocorico qu'au lever du soleil et terminé. GRAVE ERREUR, en fait le coq commence à chanter lorsque le soleil se lève, mais il ne s'arrête pas après, ce fichu volatile continue jusqu'à ce que le soleil se couche et en plus côté décibels ça y va aussi.. Et en été, il se lève à quelle heure le soleil hein !!!! Tôt je peux vous le dire.
    Bref, mon père et les autres voisins (dont le maire du village) ont essayé de faire entendre raison à l'énergumène, notamment en mettant le cahier des charges sous son vilain petit nez de fouine (pardon aux fouines), mais rien à faire nous avions affaire à un ex-citadin buté, la verdure ne lui suffisait pas il lui fallait aussi le coq (et les poules mais elles, elles ne faisaient pas tellement de bruit).
    Mon père s'est donc lancé dans la guérilla. Dès que le coq chantait, il se levait (ancien pompier se lever à n'importe quelle heure ne lui posait pas le moindre problème) et téléphonait au voisin pour le prévenir très courtoisement (mon père a toujours été quelqu'un d'aimable, jamais un mot plus haut que l'autre) que le coq ayant chanté, il était l'heure de se lever (je vous dis pas l'effet que ça fait à 4 ou 5 heures du mat). Soit dit en passant il n'est jamais venu à l'esprit de notre voisin de débrancher son téléphone, c'est vous dire le niveau du QI du sus-dit.
    Au bout de quelque temps de ce régime, l'idiot du village a fini par mettre les pouces et un beau jour, plus de Cocorico, mais une bonne odeur de coq au vin (j’exagère juste un peu). Désolée pour toi Chanteclerc, mais tu étais tombé sur un mauvais patron.
    Et j'ai enfin pu à nouveau dormir tranquille et n'être réveillée que par les piou et pouic des oiseaux des bois nettement plus supportables et agréables.

     

    Enregistrer

    Enregistrer


    5 commentaires
  • Ca y est voilà un mois révolu que je me suis lancée dans l'aventure du blog.

     

    Petit bilan :

     

    Début d'une grave addiction, me faut ma dose tous les jours et malheureusement le temps n'est pas extensible, surtout qu'à la différence de beaucoup d'entre vous je suis une couche-tôt. Vivement que je sois insomniaque comme ça je pourrais rester plus longtemps sur l'ordinateur.

     

    Je ne peux plus m'empêcher de me dire que telle ou telle chose ferait un excellent sujet d'article, et hop ça mouline dans ma petite tête.

     

    J'attends avec impatience d'avoir un peu plus de visiteurs et de commentaires, mais qui va piano, va sano (ouais, ouais c'est un appel du pied très discret).

     

    J'ai découvert avec ahurissement l'étendue de la "blogosphère" et combien il est facile de se perdre dans la toile en passant de lien en lien (y a intérêt à enregistrer les blogs intéressants que l'on rencontre parce que sinon, pfftt perdus dans la nature et quant il n'y a pas moyen de les retrouver c'est frustrant).

     

    J'ai rencontré et compte rencontrer encore plus de personnes pleines de poésie, d'humour et de culture.
    Je me suis aperçue que je partage de nombreuses valeurs et passions avec ces personnes.
    Un merci tout particulier à Pat, Nanou, Françoise, Zab et Anita qui m'ont incitée à me lancer.
    Un clin d'oeil en passant à mes premières visites et premiers visiteurs : Martine Rose, Eric Arlequin, Aril, Babou, Martine D, La Mouch’.

     

    Que résulte-t-il de tout ça ? Eh bien JE CONTINUE L'AVENTURE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    6 commentaires
  • De la part de ses lectrices dont je me fais le porte-parole

    « Les bons amants, ce sont les femmes qui les construisent. Les hommes, il faut tout leur apprendre et surtout leur laisser croire le contraire. » Victoria Abril

     « L'homme : Un chauffage d'appoint qui ronfle. » Rita Rudner

     « Si l'on peut envoyer un homme sur la lune, pourquoi ne pas tous les y envoyer ? » Rona Jaffe

     « J'ai mis du temps à me rendre compte qu'on nous avait cambriolés. Je croyais que c'était mon mari qui cherchait des chaussettes propres. » P. Carlson

     « Le nouvel homme a résolu à sa façon le nouveau partage des tâches : Occupe-toi de tout et je ferai le reste. » Michèle Fitoussi

     « Il n'y a qu'un décolleté pour pousser un homme à rechercher la profondeur chez une femme. » Zsa Zsa Gabor

     « Mon mari dit qu'il veut passer ses vacances dans un endroit où il n'est jamais allé..
    J'ai répondu : Et pourquoi pas la cuisine ? »
    Nan Tucket

     « Un mari, c'est le gars qui vous soutient dans tous les problèmes que vous n'auriez pas eus si vous ne l'aviez pas épousé. » Caroline Ammerlaan

     « Le sexe masculin est ce qu'il y a de plus léger au monde, une simple pensée le soulève. » San Antonio

     « Le seul moment où une femme réussit à changer un homme, c'est quand il est bébé. » Nathalie Wood

     « La psychanalyse ne peut rien pour les hommes : pour remonter dans leur enfance, encore faudrait-il qu'ils en soient sortis » Barbara

     « Pour séduire les hommes, je porte un nouveau parfum : Intérieur de voiture neuve. » Rita Rudner

     « Je n'attendais pas grand chose de lui. J'ai été comblée. » LaurenceTofu

     « Aujourd'hui, si un homme tient la porte pour une femme, il y a de fortes chances pour que ce soit le portier. » Mae West

     « Un célibataire est un homme qui a raté l'occasion de rendre une femme malheureuse. » Jasmine Birtles

     « Mesdames, vaut mieux une chiée de types qui posent leur pantalon en votre honneur, qu'un seul qui vous le fait repasser. » Frédéric Dard

     « Coucher avec un vieux, quelle horreur !  Mais avec un jeune, quel travail ! » Alice Sapritch

     « Un homme fort ? Vous parlez musculature ? » Françoise Sagan

    Sans rancune Messieurs, on vous aime quand même !!!


    4 commentaires
  • Lucie Aubrac, grande figure de la résistance française vient de mourir. Elle laisse derrière elle, en plus de son action, cette phrase magnifique "Résister est un verbe qu'il faut conjuguer au présent". Chapeau bas Madame. Cette phrase va parfaitement avec la dédicace du livre "Le rectificateur", après tout dire non est la première étape de la résistance.


    2 commentaires
  • Hier après-midi, promenade dans le cadre du "Printemps des poètes" vous devez aussi avoir ça dans vos régions je pense.
    Je suis partie avec un collègue discothécaire qui du côté conduite est parfaitement prudent et ne sait parfaitement pas lire une carte non plus, un vrai plaisir pour moi qui ne sais jamais utiliser ce genre de truc, bref nous nous sommes retrouvés à plusieurs reprises allant dans le mauvais sens, un homme qui ne sait pas lire une carte c'est un vrai plaisir et en plus, il osait demander sa route aux personnes croisées, c'est pas beau ça ??? Bref, je le trouvais déjà sympa, mais là il monte encore d'un cran dans mon estime.
    Donc après quelques tours et détours nous sommes arrivés à la 1ère bibliothèque et nous avons suivi des comédiens voyageurs. Ils étaient déguisés en complet noir avec un tee-shirt jaune, des chaussures jaunes décorés de lettres et un amusant galurin avec une plume jaune également. Les voyageurs se baladent avec valises, cage à oiseau, filets à papillon, carte IGN, parlent en javanais et demande leur route pour des destinations fort improbables. Ensuite, ils disent des poèmes aux personnes qui ont bien voulu jouer le jeu. Nous les avons donc accompagnés dans leur 1ère balade. Il y a eu notamment des rencontres avec trois groupes d'adolescents, très amusant d'observer cette race à part. Un premier groupe de jeunes filles qui jouaient les effarouchées, ricanaient bêtement, essayaient de se défiler, j'espère que prises individuellement elles sont chouia moins nunuches. Ensuite un groupe d'ados noirs, notre voyageur leur a demandé le chemin de Dakar et coup de bol l'un d'eux était originaire de là-bas, quand il a demandé si c'était loin, l'un d'entre eux a dit "oui" alors que l'autre lui a fait "mais non, suffit de prendre le bus" bref, ils ont pris ça avec beaucoup de bonne humeur. Enfin troisième groupe mâle et femelle, là aussi ils ont joué le jeu avec beaucoup d'humour même si notre voyageur a réussi à en faire rougir un en lui donnant un poème d'amour à lire à sa copine, ils sont encore drôlement fleur bleue nos gosses en fin de compte.
    Deuxième arrêt, après moult tours et détours, dans une autre bibliothèque pour rencontrer les chuchoteurs. Ceux-là sont en noir et orange et ont un long tube. Ils vous chuchotent des poèmes à l'oreille, j'ai eu le droit à un petit texte sur un petit bonhomme qui voulait devenir grand, il rencontrait une bonne fée mais n'osait pas lui faire part de son voeu et la fée repartait, c'était au lecteur (enfin à l'écouteur) de tirer la morale de l'histoire. Il a ensuite passé son tube à un petit gamin (7/8 ans je dirais) qui voulait l'essayer avec sa maman, la pauvre a failli avoir le tympan percé, le loupiot n'avait pas compris que, bien que le tube soit long (un bon mètre, voire plus) on entend très bien à l'autre bout, bref la maman n'arrêtait de lui dire de baisser le ton. En tout cas le gamin était très fier de sa prestation.
    Nous devions faire une troisième étape, dans un village s'appellant Marcilly, seulement en regardant la carte quand je lui ai demandé "la Campagne ou sur Eure" il y a eu un blanc, il n'avait pas noté lequel il s'agissait et comme ils n'étaient pas côte à côte nous avons décidé de rentrer, d'ailleurs il fallait rendre la voiture de service donc nous aurions été à la bourre en cas de nouvel arrêt, surtout qu'avec deux pilotes comme nous, on était pas arrivé..

    Les chuchoteurs http://i10.servimg.com/u/f10/09/02/08/06/chucho10.jpg
    Les voyageurs http://i10.servimg.com/u/f10/09/02/08/06/voyage10.jpg


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique