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Méli-mélo
Bon pour renouer un peu avec la blogosphère, je me suis amusée avec le défi d'Asphodèle et ses 26 mots (en gras) à caser dans un texte.
Avec la plus grande délicatesse, Monsieur Dromadaire, un gaillard débrouillard enduisait son dentier d'une bonne couche de dentifrice, il fallait que celui-ci distille une blancheur étincelante. Mademoiselle Diplodocus, une charmante personne pleine de douceur toujours enveloppée d'un nuage de dentelles lui avait réservé plusieurs danses lors du prochain bal qui devait se donner à l'hôtel de luxe "le doryphore doré". Dans le cœur de Monsieur Dromadaire régnait le plus grand désordre. Il désirait tant Mademoiselle Diplodocus, n'aspirant qu'à une chose, que leurs deux êtres ne fassent plus qu'un, que leurs existences se décalquent l'une sur l'autre, telle l'image sur le papier. Pour cela il était désormais prêt à faire fi du dédain de certaines personnes de la soi-disant bonne société qui, jugeant de manière bien drastique que Mademoiselle Diplodocus courait une grave danger à se commettre avec un drôle de son espèce, aurait bien aimé que le désordre engendré par cette histoire d'amour s'achève par le départ du trublion vers une contrée lointaine où il aurait pu se perdre au milieu des déballages des souks ou dans le dédale des grandes forêts équatoriales. Oui, cela aurait été pour cette société sur le déclin, un véritable don, permettant de préserver la candeur de la tendre Mademoiselle Diplodocus. Mais pour le moment, toutes ces manœuvres souterraines n'avaient aucune prise sur cet amour naissant, rutilant comme le disque du soleil levant. Monsieur Dromadaire arrima soigneusement sa prothèse dentaire, se regarda dans le miroir, se fit un grand sourire, lissa sa redingote sur sa bosse, se coiffa de son haut de forme et d'un pas assuré et chaloupé sortit dans la lumière déclinante et romantique de cette belle fin de journée, pour rejoindre sa si délicieusement verte fiancée.
Tags : défi écriture, asphodèle
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Commentaires
Bin dis-donc, drôlement bien tournée ton histoire, et merveilleuse histoire d'amour digne des plus beaux contes de fées. A quelle heure, le bal ? J'adorerais voir danser monsieur dromadaire et mademoiselle diplodocus.
toi aussi tu as migré ? Je ne sais si je resterai sur overblog car la nouvelle version ne me dit rien , je ne sais pas et ces temps ci j'ai peu blogué . jolie histoire . bisous
5PATSYJeudi 10 Avril 2014 à 09:03Et voilà comment,grâce à l'amour de Mr Dromadaire, Mlle Diplodocus échappa à l'extinction des dinosaures. Elle est pas belle la vie ???
Bravo Dame Martine pour cette jolie histoire. Bisouches sous le soleil
6Asphodèle85Jeudi 10 Avril 2014 à 16:21Quelle belle histoire d'amour ! On oublie qu'il s'agit d'un dromadaire et d'une "diplodocusse" !!! C'est bien écrit ! ;)
Joli conte que cette histoire d'amour qui pourrait paraître impossible au premier abord, mais qui survivra grâce à la ténacité de monsieur Diplodocus et de sa belle. Une réécriture de "un petit poisson, un petit oiseau s'aimaient d'amour tendre.." ?
@ Marenostrum : C'est juste derrière l'allée des pommes de terre
@ Jobougon, Asphodèle et MCL : Merci pour vos commentaires, je vais avoir plein de choses à lire avec ce défi. Asphodèle tes défis et ton swap me donnent envie de recommencer tout doucettement à bloguer. Et je n'avais pas pensé au petit poisson, petit oiseau
@ Mlle la Démone : Tu es invitée bien sûr
@ Patsy : Très franchement je me demande à quoi peut bien ressembler un petit de diplodocus/dromadaire
@ Gene : J'avais aussi ralenti (pour ne pas dire stoppé) mon activité, ces incertitudes m'énervaient et le nouvel OB est un brin dur à assimiler
C'est beau, une histoire d'amour; celle-là, bravant la société pétrie de préjugés, est merveilleuse.
Alors te voilà de retour et tant mieux!!! Cette histoire aurait pu figurer dans la saga de Bigorbourg
Tu es toujours aussi imaginative pour notre plus grand plaisir.
Reviendras-tu aussi à la cour de récré?
Aussi dois-je changer ton lien sur l'annuaire, tu me diras
Je te souhaite un doux week-end
Bisous
Domi.
Ils furent heureux et firent beaucoup de rhynopharingites, de broncodromadaires et de staphylicoques dorés... euh non, c'est pas ça.
J'ai bien aimé ton histoire romantique et drôle à souhaits.
Bravo !
13PATSYSamedi 12 Avril 2014 à 09:12Le petit est un dromacodus et la petite une diplomadaire. Ils vivent tous bien cachés dans les rangs de pommes de terre du Père Paterne !!! C'est Thècle qui me l'a dit au dernier sabbat.
@ Jacou, Marie, Anne et Ghislaine : Merci de votre passage pour ce premier essai, je sens que je vais avoir de nouveaux blogs à découvrir
@ Dominique : Dès que je me suis un peu mieux installée ici ou ailleurs je te préviens (et j'essaye d'être plus présente !). Pour Bigorbourg ce sera à voir, je dois dire que mon petit bourg n'avait bien asséché les neurones
@ Aude : Ce n'est pas parce que ton écran est un peu pâlichon qu'il faut envoyer tes microbes à ma diplodocus et à mon dromadaire non mais
@ Patsy : Manifestement le soleil commence à taper dur du côté des montagnes ! Globule dis à ta deux pattes de se reposer un peu !
Cela fait plaisir de trouver quelqu'un qui ait eu la même inspiration que soi!
Ah l'amour, on dira ce que l'on voudra, ça fait des miracles...
bravo pour cette belle histoire...
Etranges vraiment ? Pour les enfants, on va peut-être éviter quand même.
Célestine : aurions nous pêché dans la même mare ? Je vais venir voir
Très belle histoire d'amour qui porte la disparition des ...disparités et amène la créativité! Dromadocus,diplomadaire,.....
Tres joli!
27lafllibustDimanche 20 Avril 2014 à 09:40
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tu me donneras l'adresse du doryphore doré???????