• Le prénom de cette semaine dans la Cour de Récré de JB : Eulalie, oh là là !

    Eulalie est encore toute jeunette, même pas encore 100 ans ! Vous trouvez que 100 ans c'est déjà un âge plus qu'avancé ? En effet, sauf pour une lutine. Comment se fait-il qu'elle soit si jeune ? Eh bien voilà !

    Dans les années 50 (du siècle dernier), il y avait à Bigorbourg un petit garçon terriblement maladroit. Un jour, il entendit sa mère et sa tante parler d'une vieille cousine prénommée Eulalie et qui, à entendre leurs éclats de rire avait elle aussi deux mains gauches (ou deux mains droites si elle était gauchère bien sûr). Alors il lui vint une idée "diabolique".

    Le lendemain le petit (sûrement un descendant de Blaise) renversa son verre d'eau. Au moment où sa maman ouvrait la bouche pour le réprimander (ça se faisait encore dans ce temps là), il s'exclama "Eulalie, oh là là, que tu es maladroite", ce qui eu pour effet de couper "la chique" à sa mère qui le regarda toute étonnée. Le soir même, il revint à la maison avec un bel accroc au pantalon et une superbe excuse "Eulalie, oh là là, pourquoi m'avoir poussé ?".

    Bref, sa maman ne pût s'empêcher de sourire et "Eulalie, oh là là", la maladroite entra, non seulement dans la tradition familiale mais fût aussi adoptée par tous les enfants du bourg qui se mirent à beaucoup parler de cette drôle de petite personne qui les rendait si malhabiles.

    Maintenant me direz-vous que vient faire là-dedans une lutine ?

    Je continue donc mon histoire en vous précisant une chose. Lorsqu'on arrête d'y croire les fées et les membres du petit peuple s'étiolent et disparaissent, en revanche si des enfants se mettent à croire fermement à l'existence de l'un d'entre eux eh bien …

    Venez suivez-moi, rejoignons l'ami Romphaire, vous savez le gardien du cercle des fées.

    Donc, un beau matin dans les années 50, Romphaire s'approche de son lieu de travail et aperçoit juste au milieu du cercle, une curieuse brume irisée. Un peu alarmé, il file ventre à terre prévenir Dame Eve, la reine de la forêt.

    "Ma Dame, ma Dame, il se passe quelque chose de très étrange dans le cercle, venez je vous en supplie !"

    Eve se rend donc sur place, observe le phénomène et rassure Romphaire

    "N'aie crainte petit ami, tu vas assister dans peu de temps à un miracle ! Une naissance se prépare !"

    "Une naissance, mais qui va naître ?".

    Sans répondre Eve s'en retourne à ses occupations, laissant un Romphaire bien embarrassé. Tous les jours le voilà qui surveille ce nuage qui peu à peu prend forme humaine.

    Et enfin, un matin, il arrive et découvre au milieu des champignons, une drôle de fillette, toute petiote avec de grands yeux du vert tendre des feuilles nouvelles-nées, deux petites oreilles pointues émergent de ses longs cheveux roses qui l'habillent. Elle adresse un large sourire à Romphaire et dans un rire charmant s'écrie :

    "Eulalie, oh là là"

    Romphaire se dépêche d'apprendre la bonne nouvelle à Eve qui lui confie l'éducation de la petite créature.

    Et il lui en faut de la patience à notre lutin bougon, parce qu'Eulalie, oh là là, quelle tête en l'air et toujours à se fourrer dans des situations impossibles (comme le jour où… mais cela ce sera pour une autre fois !) !

    Ainsi, un jour, la voilà suivant un petit garçon, un géant pour elle, qui se promène dans la forêt. Elle s'approche tout doucement de ce drôle d'animal lorsque celui-ci, alerté par un craquement de brindilles se retourne brusquement. Et, oh là là, les voilà qui tombent chacun de leur côté dans une flaque de boue !

    Le garçonnet se dépêche de rentrer chez lui et affirme à sa maman que "Eulalie, oh là là, elle m'a poussé !".

    Eulalie de son côté découvre avec émerveillement Bigorbourg et ses habitants et se rend compte, avec bonheur, qu'on la connaît déjà.

    Depuis ce temps, Eulalie, vient régulièrement se promener à Bigorbourg et en profite pour faire quelqueshttp://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQsGjdeMWKqaD0KisobDLOFS7rOKdgH2Ixeg2K0CH-xfnrN5Uzy blagues.

    Les bigorbourgeois, eux continuent, en cas de maladresse à s'exclamer "Eulalie, oh là là" et parfois lorsqu'ils perçoivent du coin de l'œil, un éclair rose qui scintille, et qu'ils entendent comme un petit rire complice, ils peuvent se dire qu'effectivement Eulalie est venue leur rendre visite et que, ma foi, cette maladresse là est comme un petit cadeau.


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  • Dans l'eau ou dans l'air

    De silhouettes en reflets

    Tu pars, je reviens

     

     

    Chacun de son côté


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  • Bon, nous sommes d'accord du côté paroles nous sommes loins d'un Jean Ferrat ou d'une Anne Sylvestre, certes. Mais bon ! Ca ne fait pas du bien de commencer la semaine en se remuant les gambettes ? Et puis ça change des chants de Noël ! Alors, hop un petit détour par 1962 !

     


    Les Collégiennes - Twiste Collégiennes par val6210


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  • Une phrase de début "La pluie tombait avec force sur les trois randonneurs" et une phrase de fin "Elle posa son sac de voyage et referma tristement la porte de la chambre d’hôtel derrière elle." imposées. Ben je peux vous dire que ça n'a pas été évident pour arriver de A à Z

     

    La pluie tombait avec force sur les trois randonneurs. Elle crépitait sur les capes imperméables dont ils s’étaient prudemment munis. Elle transformait la terre en boue sous leurs pieds, rendant leur démarche incertaine et prudente.

    Ils avaient bien fait de consulter le père Matthieu ce matin. Ce vieil homme, le grand-père de l’un d’entre eux, était un baromètre sur deux jambes. Il lui suffisait d’humer l’air, de regarder le vol des oiseaux, d’écouter la voix des plantes, pour savoir si le temps serait beau ou si la pluie s’inviterait.

    Les trois jeunes gens cheminaient, laissant l’eau ruisseler sur leur visage levé. La pluie ne les gênait pas, ils en aimaient la fraîcheur, la voix claire lorsqu’elle jouait de la musique sur les feuilles des arbres. C’est le père Matthieu qui leur avait appris à apprécier ce temps que d’aucun déteste.

    Le père Matthieu les avaient longuement suivis du regard, regrettant un peu, juste un peu, le temps où lui aussi pouvait s’élancer dans la forêt et les collines pour de longues promenades.

    Il soupira et son esprit glissa dans ses souvenirs.

    Il se souvenait de cette balade, il y avait déjà de nombreuses années. Il était encore plus jeune que ses protégés. Ce jour là il s’était aventuré bien loin, laissant derrière lui les chemins tracés par ses aînés. Il avait envie d’aventure. Il ne s’était pas rendu compte, tout de suite, que la pluie avait commencé à tomber, elle s’était faite légère, lui mouillant à peine le visage, c’était comme une caresse, comme un main douce qui lui effleurait la joue.

    Au travers des frondaisons, au travers du brouillard d’eau, il lui avait semblé apercevoir une silhouette féminine. Brouillée par l’écran de bruine, elle était comme évanescente, un fantôme sans réelle consistance. Pourtant, attiré par l’aura d’arc-en-ciel qui l’entourait, il s’était élancé, cherchant à la rejoindre.

    Mais, plus il avançait, plus elle semblait lointaine.

    L’esprit fixé sur cette inconnue, il ne fit pas attention à l’endroit où il posa son pied. Une pierre était là. Dure, lasse de son immobilisme. Il trébucha, la pierre roula, l’emportant avec elle. Il se chuta lourdement, sentant sa cheville céder sous son poids. La douleur le submergea. Il s’évanouit. Combien de temps resta-t-il là, baigné par la pluie tiède qui semblait lui faire une couverture ?

    Comment réussit-il à se traîner jusqu’aux chemins fréquentés ? Il ne s’en souvenait pas vraiment, il lui semblait que quelqu’un le soutenait.

    Lorsqu’on le trouva au petit matin, il délirait, appelant la pluie à son secours.

    Le médecin fit de son mieux pour réparer sa cheville, mais, hélas pour lui, terminées les longues promenades. Il allait boiter pour le restant de ses jours.

    Dans la forêt, l’un des jeunes promeneurs eut l’impression de voir, au travers du rideau d’eau, la forme d’unehttp://www.touchofart.eu/galeria/Mariusz_Lewandowski/Girl_in_the_rain_mle9-v.jpg femme. Il eut envie de courir à sa poursuite, mais ses amis le hélèrent et il se dépêcha de les rejoindre.

    La femme en partie cachée par la brume d’eau soupira, arriverait-elle un jour à s’unir à l’un de ses hommes qui avaient le don de la deviner au travers des gouttes ?

    Elle tourna les talons, se condensa, redevint réelle et partit à la recherche d’une halte pour la nuit. La pluie cessa. La jeune femme prit sa valise. Elle allait passer la nuit dans ce village et demain elle repartirait sur les chemins d’eau.

    Elle posa son sac de voyage et referma tristement la porte de la chambre d’hôtel derrière elle.


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  • Petit casse-tête de Lajemy pour cette semaine.

     

    Voyons voir !

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    Mouais, va falloir faire quelque chose ma fille !

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    Direction le salon de coiffure.

    Perruque mouillée à élaguer.

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    Elagage en cours.

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    Ca tombe "comme à Gravelotte"

    Reflet doré uniquement dû à la lumière, faut pas croire, mes cheveux blancs ne se transforment pas en or une fois qu'ils sont coupés (ce qui pourrait s'avérer utile par ces temps difficiles) !

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    Tout ça par terre ?

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    Oui, j'ai une belle nature de cheveux du genre prolifique, mais il en reste encore ! La preuve (Merci Edwige pour votre coup de ciseaux et votre coopération)

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    Et en secouant bien, ça continue à tomber, et il vaut mieux que ce soit dans la baignoire que sur l'oreiller (ça gratte !)

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    Pour la petite histoire, il y a plusieurs années, comme ça me prend parfois, j'ai laissé mes cheveux pousser. Bon comme au bout d'un certain temps, ils me gênaient et que je me retrouvait à faire des queues de cheval (ce qui ne fait pas une grosse différence avec les cheveux courts reconnaissez-le), j'ai craqué et je suis passée à la tonte. Et là, miracle ! Eux toujours si raides, ils bouclaient. J'en suis restée comme deux ronds de flan ! Mais je vous rassure, au bout d'un an, tout était revenu à la normale, baguettes de tambour agrémentées de quelques épis ! Je conserve quand même précieusement cette photo à titre de preuve (photo garantie sans retouche !!!) 

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