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Après le Livre des morts, voilà le Livre des âmes
Le livre des âmes – Glenn Cooper
Résumé Decitre : 1947. De mystérieux manuscrits médiévaux sont retrouvés dans les ruines d’une abbaye de l’île de Wight. Winston Churchill demande au président Truman de les prendre en charge. Celui-ci fait construire dans le désert du Nevada une base top secrète destinée à les étudier : la Zone 51… 2010. Un nouveau manuscrit fait surface à Londres, lors d’une vente aux enchères. Will Piper, ancien profiler du FBI, est engagé par d’anciens membres de la Zone 51 pour en percer les secrets. Will y découvre, dissimulé dans la reliure, un poème écrit en 1581 pour un de ses anciens propriétaires par William Shakespeare. Plus qu’un poème, c’est une véritable carte cryptée. La résolution des énigmes qu’elle renferme nous transporte autour de l’année 1530, à Paris, où deux hommes commencent à faire parler d’eux, Jean Calvin et Michel de Notre-dame…
Mon avis : Suite du "Livre des morts". Nous retrouvons Will Piper retraité, marié à sa coéquipière, heureux nouveau papa et futur grand-père. Le problème c'est qu'il s'ennuie et lorsque les mystérieux membres du club 2027 le contactent pour récupérer le manuscrit de l'an 1527 qui avait échappé à la Zone 51, il ne lui faut pas longtemps pour se fourrer dans les ennuis. Jouant à cache-tampon avec William Shakespeare dans un vieux château anglais, il récupère morceau après morceau l'histoire de cette singulière bibliothèque qui énumère les dates de naissance et de mort de l'ensemble de la population mondiale jusqu'en 2027. Inutile de dire que cette enquête souterraine ne plaît pas du tout, mais pas du tout, à son épouse d'une part, mais surtout aux dirigeants de la Zone 51 qui envoient des "nettoyeurs" sur ses traces, bien décidés à récupérer le manuscrit et les écrits de Calvin et de Nostradamus et surtout à cacher une opération de grande envergure mise en place grâce aux prédictions de la bibliothèque et que Will met en péril. Comme ils n'hésitent pas à recourir aux grands moyens, il faudra beaucoup de détermination et de chance à Will pour arriver à se tirer d'affaire et à sauvegarder sa famille, ceci dit savoir que vous ne risquez pas de mourir dans la minute qui vient peut aider. Une histoire qui va vite et aussi intéressante par le côté historique qui s'invite et qui propose au lecteur une nouvelle façon de voir l'évolution de deux figures du XVIème siècle. Et le mélange fantastique/thriller est intéressant
10 commentaires -
En se tassant, il y a encore un peu de place pour Gontrand dans la cour de récré de Jill Bill et à Bigorbourg.
Depuis quelques jours, Pernelle doit faire face à un sacré tohu-bohu.
Le poulailler de la petite ferme est en ébullition.
Il faut dire que Mesdames les poules sont en pleine couvaison.
Bon ce n’est pas une première certes, mais allez savoir, un vent de rébellion souffle.
Ces dames en ont assez de devoir être seules à couver.
Le pauvre coq ne sait plus où donner de la crête !
Il a beau faire remarquer que les messieurs oiseaux qui couvent (si, si il y en a, très peu nous sommes d’accord, mais il y en a) sont monogames et n’ont donc qu’un seul nid à surveiller, lui est un polygame convaincu et il y a bien trop d’œufs à couver.
Arguments que Mesdames ses épouses se refusent à prendre en compte. Après tout, il a voulu un harem et bien qu’il assume, non mais !
Mais qui a bien pu mettre le feu aux poudres comme ça ?
C’est notre petit couple de canards Apolline et Aymard ! Ils attendent leurs premiers petits et Aymard semble bien décidé à prendre sa place de papa poule (enfin de papa canard puisque nous venons de voir que ce terme papa poule est totalement inadéquat) et régulièrement il remplace sa compagne pour tenir chaud aux œufs. Or, à voir la tête que font ses copains, ce n’est pas une pratique courante.
Inutile donc de préciser que les poules prennent un malin plaisir à le citer en exemple à leur grand fainéant d’emplumé !
Mesdames les canes se sont aussi mises de la partie, d’accord leurs hommes sont fidèles, mais il n’empêche qu’elles se tapent tout le boulot de couvaison aussi et qu’elles ont elles aussi des fourmis dans les pattes.
Bref, les messieurs regardent Aymard d’un sale œil, mais celui-ci tout énamouré ne remarque rien.
Les choses pourraient bien se gâter et les plumes voler si Gontrand n’avait pas décidé d’intervenir.
Gontrand est un bon gros canard, bien tranquille, qui adore se promener tranquillement dans la nature, loin du remue-ménage de la basse-cour. Il n’a d’ailleurs jamais voulu prendre une épouse, c’est un célibataire convaincu.
Il revient justement de l’une de ses escapades et s’étonne de tout ce bruit. C’est Augusta l’autruche qui l’informe de la décision d’Aymard et de la prise de conscience féministe des poules et des canes.
Gontrand, s’il est célibataire, n’en aime pas moins les petits, il est même parfaitement capable de bêtifier sur le beau jaune de tel poussin ou sur les superbes palmes de tel caneton.
Il décide donc de calmer le jeu ! Après tout, il vient de faire un long voyage et aspire à un peu de repos, c’est qu’il n’est plus tout jeune.
Alors, il passe au milieu de ces dames et leur soumet son idée.
Le lendemain matin, Pernelle est tout étonnée de s’apercevoir que le calme est revenu. Mesdames les poules et les canes seraient-elles revenues à de meilleurs sentiments ?
Elle ouvre doucement la porte du poulailler et découvre un Gontrand fièrement installé sur deux nids en même temps, eh oui, je vous l’ai dit, c’est un canard bien bâti !
Et c’est ainsi que tout au long de la journée, il remplace toutes ces dames à tour de rôle, ce qui leur permet de se dégourdir les pattes et d’avoir quelques loisirs. Le coq et les autres canards le regardent de travers, mais comme disent les humains « ce que femme veut, Dieu le veut » ils seraient donc malvenus de se mettre en travers du mouvement de libération des gallinacées et des anatidées.
Et c’est ainsi que Gontrand est maintenant le tonton bien-aimé et le parrain d’une flopée de poussins et de canetons.
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Je reprends le titre de Fa Do Si qui propose ici, pour la communauté les Rendez-vous de l'insolite qui demande des portes inutilisables, une porte qui, je trouve, ressemble beaucoup à la mienne, verdure mise à part. Merci d'ailleurs à Jeanne de m'avoir rappelé le thème.
Fatiguée, lassée
Quels secrets me caches-tu ?
J'aimerais savoir
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Un groupe français que je viens de découvrir avec plaisir. Vous allez voir, c'est follement chevaleresque et romantique.
J'ai croisé sur la route les paysans qui couraient Poursuivis de tous côtés Par les soldats d'un seigneur venu de l'étranger Répandre la mort sur la vallée Dans la foule une femme vers moi s'était retournée Et mes yeux se sont brûlés Sur les boucles rousses de ses cheveux enflammés Jamais je n'avais imaginé Ses yeux étaient verts Sa peau couleur des pierres Son visage était gravé dans mon âme autant que je vivrais Je n'ai point de fortune mais je suis riche de coeur J'ai la vertu d'un chevalier Fuyons ensemble moi je te protègerai S'il le faut ma vie je donnerai Nous chevauchâmes aussi loin que possible des armées Dans une forêt reculée Et pour le confort d'une cabane abandonnée Nous décidâmes de nous arrêter Et ses beaux yeux verts Ont oublié la guerre Nous reverrons la vallée, et ce jour-là je te marierai Embrasse-moi si tu m'aimes Et ne t'en vas jamais Dieu bénit ceux qui s'aiment Et à jamais je t'aimerai Un jour dans la forêt sont arrivés les cavaliers Leur Seigneur m'a parlé De votre peuple vous êtes le dernier Les autres nous les avons décimés Et quelle est cette femme à la chevelure embrasée Qui se tient dans l'ombre cachée Son visage est plus doux que toutes les nuits de l'été Jamais je n'avais imaginé Ses yeux sont verts Sa peau couleur des pierres Son avenir est scellé Je la veux mienne et je l'emmènerai Que nenni ma foi tu n'auras point ma bien-aimée De ma vie je la défendrai Je n'ai point d'allégeance pour un seigneur étranger D'où tu viens, tu peux t'en retourner Mon coeur est pur et brave et je vaux cent de tes guerriers Il faudra venir me l'arracher D'un geste du bras il ordonna ses cavaliers Et sur moi tous ils se sont jetés Je tirai mon épée Le sang va couler, Je tuerai pour ma vallée, et pour l'honneur de ma bien-aimée Embrasse-moi si tu m'aimes Et ne t'en vas jamais Dieu bénit ceux qui s'aiment Et à jamais je t'aimerai Accablé par le nombre de ces guerriers entraînés Fermement je bataillai Et beaucoup ont succombé sous les coups de mon acier Jamais je n'aurais abandonné Le Seigneur profita du désordre de la mêlée Et lentement s'est rapproché Il pointa sur moi une lance au fer acéré Et talonna les flancs de son coursier La forêt a tremblé Et la fille a crié On entendit résonner ses larmes jusque dans la vallée Dans mon coeur la lance est venue se loger A genoux je suis tombé J'ai laché mon épée et mes yeux ont pleuré Celle que je n'ai su protéger La belle saisit mon arme et défia les cavaliers J'entendis sa voix s'élever Le brave qui se meurt était ma raison d'exister alors je préfère m'en aller D'un pas lent et tranquille elle vint s'asseoir à mon côté Posa sur mes lèvres un baiser Et glissa dans son ventre la lame ensanglantée Puis sur le sol elle s'est allongée Ses beaux yeux verts Ont perdu leur lumière Dans l'ombre de la forêt, en princesse la belle s'en est allée Je serrais fort sa main Quand je me suis éteint Ensemble allons retrouver, nos frères défunts de la vallée
Embrasse-moi si tu m'aimes Et ne t'en vas jamais Dieu bénit ceux qui s'aiment Et à jamais je t'aimerai
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