• Découvert chez Adamante, ce groupe grec de métal symphonique "Orion's reign" qui propose une version pleine de punch de We Wish You a Merry Christmas. Je vais aller écouter ce qu'ils font histoire de voir s'il y a des choses intéressantes à vous proposer. Et en attendant JOYEUX NOEL A TOUS

    Et là aussi ça met du peps dans les fêtes !


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  • Pour la fin de l'année Asphodèle nous propose deux listes de mots au choix ou à mixer, après un tel exercice nous aurons bien mérité nos réveillons !

    LISTE N° 1 Insomnie, torpeur, flocon, inéluctable, agapes, fuite, cheminée, démesure, verdâtre, orange, mantille, victoire, illumination, attente, invitation, emballer,  courage, chauffage, réussite, enfant, parole, quartier, quintessence, quelconque.

    LISTE N°2 Fatigue, ronfler, étoile, cannibale, balthazar, réflexion, emballage, crainte, papillote, caraco, se réjouir, émerveillement, désir, étrennes, apaisement, inhalation, examen, maternité, mot, quartier, quintessence, quelconque.

    Puis-je savoir ce que tu fais écroulée comme ça près de la cheminée avec un air hagard ?

    Je voulais écrire un conte de Noël !

    Voilà une bonne idée !

    Certes, mais je n'y arrive pas, rien pas la plus petite illumination. Mon imagination est en rade.

    Ah, ah, l'inspiration a pris la fuite ?

    Et pas qu'un peu, elle s'est carapatée, enfuie ventre à terre comme un cheval emballé.

    Courage, va, elle va bien finir par sortir de sa torpeur.

    Peut-être, mais elle n'a pas l'air pressée de répondre à mon invitation pressante.

    Tiens, prends un quartier d'orange ça va te stimuler.

    Ah non alors ! Tu sais bien que l'orange est de plomb le soir, tu veux que j'ai une insomnie ou quoi ?

    Et alors, l'inspiration en profiterait peut-être pour revenir.

    Hélas, hélas, je vois venir l'inéluctable déliquescence de la quintessence de mon essence spirituelle. Mon cerveau va bientôt être réduit en une quelconque et verdâtre masse grumeleuse. Terminées pour moi les agapes de la victoire, lorsqu'au faîte de la réussite j'inscrivais le mot fin, le cœur gonflé de joie tel l'enfant le jour de Noël. Hélas, hélas, il va me falloir oublier la démesure du monde qui m'emplissait la tête et me contenter de rester sans parole recroquevillée près d'un méchant chauffage au fuel, le crâne couvert d'une antique mantille mangée aux mites, tandis qu'aux fenêtres les flocons voltigeront se moquant de ma déchéance !

    Oh là, oh là, tu me fais quoi là ? Souffle un peu !

    Je soufflerai si je veux d'abord na !

    Sniff, ah, mais je comprends mieux ton passage à vide, n'aurais-tu pas anticipé un peu les fêtes à venir ?

    Mauvaise langue, j'ai juste un peu tutoyé Jéroboam, Réhoboam, Salmanazar, Balthazar, Nabuchodonosor, Salomon, et Melchizédech.

    Je vois, je vois, certains ont le vin triste ou le vin gai, toi tu as le vin dithyrambique et pléthorique !

     

     


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  • C'est LilouSoleil qui est à la barre pour les croqueurs. Voilà le défi qu'elle nous propose

    Noël approche et vous avez déjà le nez collé aux vitrines, les mains qui pianotent sur les claviers d’ordi, les pieds échauffés dans vos chaussures à talons ou dans vos mocassins à pompons ; bref vous avez la tête comme une citrouille… Je ne vais pas vous laisser là ! Je vous propose une situation surement déjà vécue : Un homme ou une femme reçoit un cadeau, un colis, une lettre … il peut lui plaire ou pas… il peut lui être destiné ou pas…
    À vous de raconter, de broder, d’inventer, d’imaginer ;  à chacun son histoire même la plus abrancabrantesque.

    Voilà donc mon délire personnel

    Tôt (très tôt) le matin quelqu’un frappe à la porte. Non mais, ce n’est pas possible qui ose me réveiller ! A quoi ? 4 heures du matin !

    A tâtons j’attrape mes lunettes, bon je sais il fait nuit, ce n’est pas ce qui va m’aider à voir clair, mais bon la force de l’habitude.

    Je me lève cahin-caha manquant de peu le bord de la commode, puis le chambranle de la porte.

    Ah oui, j’aurais peut-être dû allumer la lumière, mais bon, hein, à 4 heures du matin on n’est pas obligé d’être performante.

    Mes esprits me reviennent, je m’arrête brusquement au milieu du couloir. Minute papillon, qui a réussi à entrer dans mon jardin, le portillon est bien fermé pourtant.

    La méfiance s’empare de moi et ma main, elle, attrape le balai swiffer dans le placard.

    A pas de loup, je m’approche de ma porte d’entrée.

    J’allume la lumière extérieure mais je ne vois rien au travers de la vitre. Il n’y a semble-t-il personne dehors.

    Prudemment, toujours armée de mon chasse-poussière pouvant devenir s’il est bien manié un chasse-intrus, je tourne la clé dans la serrure et entrouvre la porte.

    Personne en vue.

    Je vais pour refermer la porte, me disant que j’ai dû rêver quand un reflet sur mon paillasson attire mon attention. Je me concentre, je vous rappelle qu’il n’est que 4 heures et j’ai bien le droit de ne pas avoir les yeux en face des trous, enfin des lunettes.

    Et là, je vois un paquet qui m’attend. Mince je ne savais pas que les postiers étaient aussi matinaux.

    Tout en continuant à scruter les alentours je titille le paquet qui gît sur le paillasson du bout de mon balai.

    Bien c’est stupide je sais, il ne va pas se mettre à parler ou à marcher.

    Je me penche un peu plus, rien ! Ni adresse d’expéditeur, ni de destinataire d’ailleurs, pas d’affranchissement. Il est pour qui alors ce paquet ? Et il est arrivé comment ?

    Alors que je suis toujours semi comateuse, en pyjama, à la porte de la maison, une petite voix flutée s’élève.

    « Bon vous allez me laisser là encore longtemps ? Je me gèle moi et pour tout dire le voyage m’a fatigué ».

    Ahurie, les bras m’en tombent et mon balai aussi par la même occasion. J’essaye de rassembler le peu de raison qui me reste.

    Voyons, il est 4 heures du matin et un paquet anonyme est en train de m’adresser la parole du pas de ma porte.

    Il faut que je rentre et que je téléphone d’urgence au CHS qu’ils viennent me chercher avec une camisole de force.

    M’imaginant enveloppée dans ce truc, la bave aux lèvres, je me mets à rire bêtement et nerveusement.

    Et brusquement je me reprends, c’est une blague, voilà, une stupide blague avec une caméra qui me filme quelque part.

    Maintenant je suis furieuse !

    Ah, c’est comme ça, les plaisantins vont voir de quel bois je me chauffe !

    J’attrape le paquet sans ménagement et marchant à grand pas, comme un grenadier, je l’emporte dans la cuisine.

     

    « Eh ho » reprend la voix « Arrêtez de me secouer comme ça, je suis fragile moi ! »

    Je ricane « Mais oui, mais oui, c’est ça, je vous signale qu’habituellement ce sont les bébés que l’on abandonne sur le pas des portes, pas les paquets, même parlants. »

    « Ah, c’est une coutume chez vous de laisser les bébés dehors devant la maison d’inconnus. Il s’agit de quoi en fait, d’un cadeau, d’un sacrifice, d’un tirage au sort, d’une forme d’éducation ? Pourriez-vous développer cet intéressant concept je vous prie ? »

    « N’importe quoi, c’est une façon de parler voyons, il y a belle lurette que l’on abandonne plus les bébés comme ça, encore que parfois on en entend de drôles à la télévision. »

    « Ah vraiment de drôles, des choses amusantes ? »

    « Non pas des drôles dans le sens amusant, des drôles dans le sens bizarre ! »

    « Pourquoi dans ce cas ne pas dire directement on en entend des bizarres à la télé  ? »

    « On dit drôle au lieu de bizarre parce que, parce que, parce que c’est comme ça et c’est tout, c’est une manière de tourner la phrase. »

    « C’est stupide de tourner une phrase d’une manière qui n’est pas la bonne, autant la dire dans le bon sens, ce serait plus pratique non ? Et une télé c’est quoi ? »

    « Une télévision c’est un appareil qui fait voir les images à distance. »

    « Ah, d’accord ! Oui on a une chose comme ça chez nous on appelle ça vision à distance »

    « Vision à distance, c’est stupide et c’est long comme mot, télé, c’est plus rapide à dire et puis télévision c’est ce que ça veut dire de toute manière vision à distance.»

    « Dans ce cas pourquoi ne pas le dire et pourquoi vouloir faire court, à faire court on fait parfois de travers. »

    Oui, là il marque un point. Mais qu’est ce que je bricole moi ? Il est maintenant quatre heures et demie du matin et je suis en train de tailler le bout de gras avec un PAQUET !!!! Non seulement je lui parle, mais en prime il me fait la leçon ? Et d'ailleurs, c'est quoi cet échange complètement décousu. En toute logique je devrais me réveiller, mais je crains bien être entrée dans la quatrième dimension, parce que j'ai beau me pincer sous la table, j'ai toujours en face de moi un paquet qui sourit largement, enfin c'est l'impression qu'il donne et c'est carrément flippant !

    Au secours !!!! Généreux donateur, qui que vous soyez reprenez votre cadeau !!!

     

     


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  • Dans le cadre d'une opération Priceminister "les matchs de la rentrée littéraire", j'ai reçu le livre "Trente-six chandelles" de Marie-Sabine Roger.

    Trente-six chandelles - Marie Sabine RogerRésume : Allongé dans son lit en costume noir, ce matin du 15 février, Mortimer Decime attend son anniversaire : il aura 36 ans à 11 heures du matin. Il attend plutôt sa mort, car depuis son arrière-grand-père, tous les hommes de sa famille sont décédés le jour de leur 36e anniversaire. Malédiction familiale ? La poisse serait-elle héréditaire, comme les oreilles décollées ? Quand ce destin funeste pèse sur vous depuis la naissance, cela n'incite pas à faire des projets, comme se marier, engendrer, s'engager avec énergie dans la vie professionnelle ou même tomber amoureux.

    A quoi bon ? Mortimer s'est donc laissé vivre, modestement et sans ambition, jusqu'à ce dernier anniversaire. En prévision, il a même démissionné de son travail, mis fin au bail de son appartement et vendu sa voiture... Mais le sort lui joue un drôle de tour. Car ce 15 février à 11h, Mortimer ne meurt pas. Pour son malheur, le voici en pleine santé, sans travail et sans appart... et il va lui falloir désormais vivre vraiment, sans connaître l'heure de sa mort, comme tout un chacun, en somme !

    Mon avis : Dans la lignée de "la tête en friche" pour le côté tendre mais avec un petit côté délirant en prime.

    En tout et pour tout quatre personnages principaux : Mortimer tellement sûr de la date de sa mort, traverse la vie sans s'impliquer, sans passion ni intérêt. Il a un côté transparent, homme invisible. La malédiction qui pèse sur lui aurait pu le rendre amer mais ce n'est pas le cas.

    Il faut dire et heureusement pour lui qu'il a rencontré dans son adolescence, un couple de charmants illuminés, le mot étant à prendre à la fois sous l'optique "personne un peu folle, mais aussi et surtout "belle personne lumineuse" qui l'a pris sous son aile.

    Il s'agit de Paquita et de Nassardine qui gèrent un camion-crêperie. Elle, au look pour le moins décalé : hauts talons et jupe moulante imprimée léopard, pourrait être ridicule mais elle est tellement naturelle qu'on est prêt à lui pardonner ses extravagances. Lui, arabe déraciné resté en France pour l'amour de sa pâquerette, est un vieux sage qui déguste la vie tout en essayant d'empoisonner les autres avec un café immonde, mais à lui aussi on pardonne tout.

    Et puis, il y a Jasmine, une demoiselle fofolle qui a une étrange manière d'aider les autres à se sentir bien, elle fabrique des chapeaux que ne renierait pas le chapelier fou d'Alice et passe dans la vie de Mortimer comme un elfe léger prête à lui offrir ce qu'il n'est pas capable de demander mais ça ne semble pas la déranger outre mesure.

    Le livre intercale le passé qui raconte le parcours de Mortimer et de ses ancêtres, au présent avec un Mortimer qui se demande bien ce qu'il va pouvoir faire du reste de sa vie et surtout qui s'interroge : pourquoi sa trente-sixième chandelles ne lui a-t-elle pas été fatale ?

    Trouvera-t-il le courage de vivre ou pour être plus précise de commencer à vivre ?

    Bref, ce livre est une friandise délicate qui se déguste trop vite et a petit côté onirique très plaisant.


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  • Pour les scènes de rues d'Olgayou, une photo intitulée "Monte là-dessus" (et tu verras Montmartre comme disait ma grand-mère)

    Scènes de rue - Monte là-dessus


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