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366 réels - 42 du 10 au 13 mai
10 mai : Une multitude de – Pensées qui vont, qui viennent, qui s'enchaînent, qui se contredisent, qui viennent d'on ne sait où et qui s'en vont on ne sait où, qui prennent par surprise, qui ne veulent pas rester, qui éclatent comme des bulles de savon. Bref un dimanche où mes pensées sont libres d'aller et venir comme elles le sentent, moi je suis aux abonnés absents et je me laisse porter.
11 mai : Il faut – Ah non, ah non ! Depuis un moment déjà je suis en cure de désintoxication du "Il faut que je", j'essaye de remplacer cette déclaration péremptoire par du "il faudrait" "ce serait bien", bref je ne veux plus me mettre la pression, m'obliger à faire ce que je n'ai pas forcément envie de faire, mais qu'il serait bien de faire, enfin vous voyez ce que je veux faire passer !
12 mai : Fragment d'aujourd'hui raconté en poésie – Un petit haïku sur des photos prises aujourd'hui de l'Eglise Saint-Taurin d'Evreux
Un peu de verdure
L'horloge me fait un clin d'œil
Allez au travail
13 mai : La toute première question qu'on va vous poser – Sorti de "miaaaoooouuuu ?" signifiant "Alors elles viennent les croquettes ?" il y a bien sûr les "Comment allez-vous" de notre jeune sous-directrice et de la responsable du service conservation, elles sont toujours délicieusement courtoises. Pour faire un peu original, je vais plutôt tabler sur le "Pourriez-vous me sortir la brochure sur Ternaux ?" de ma chef. Ce qui me permettra de vous instruire sur ce Monsieur qui produisait des châles de luxe et qui a fait cadeau d'un de ceux-ci à l'Impératrice Joséphine. L'un avait une usine dans l'Eure et l'autre est venue en exil tout près d'Evreux. Voili, voilà, c'était le quart d'heure culturel.
Tags : 366 réels, haiku, photos
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