• Boris Akounine : Les romans

    La Maîtresse de la mort - Grigory Chalvovitch Chkhartishvili ou si vous préférez Boris Akounine

    Résumé decitre :  Alors qu'une enquête l'entraîne dans les bas-fonds de Moscou, Eraste Fandorine doit résoudre simultanément le mystère d'une série de suicides qui endeuille la ville. Toutes les victimes semblent avoir fréquenté un cercle de poètes s'affirmant " Amants de la Mort "... Avec L'Amant de la Mort, son livre-compagnon, La Maîtresse de la Mort est l'aboutissement d'une expérience littéraire inédite. " Quoique absolument distincts, ces deux romans créent, ensemble, un effet stéréo que seul le lecteur qui les lira tous les deux, dans l'ordre qu'il souhaite, entendra", indique l'auteur. Ces deux enquêtes en miroir, double reflet de la Russie au début du XXe siècle, confirment en tout cas que Boris Akounine est bien le maître incontesté de la littérature russe contemporaine.

    Résumé électre : Fin août 1900. De retour à Moscou, Eraste Fandorine s'apprête à participer, au volant d'une automobile de son invention, au grand raid motorisé Moscou-Paris. Mais l'obscurantisme, le crime, l'autoritarisme aveugle semblent se liguer pour empêcher le départ de l'ancien conseiller d'Etat, fleuron de la police secrète du tsar (même résumé pour l'Amant de la mort)

    L'Amant de la mort - Boris Akounine 

    Résumé decitre : Alors qu'il s'est mis en devoir de résoudre le mystère d'une série de suicides qui endeuille Moscou, Eraste Fandorine se voit entraîné dans les bas-fonds de la ville, à la recherche d'un garnement qui lui a dérobé son précieux chapelet de jade. Une course-poursuite qui prend vite l'allure d'une descente aux enfers...

    Mon avis : Un concept en effet très intéressant. On peut en effet n'en lire qu'un, mais ce serait dommage car ce qui est amusant c'est lorsque les personnages d'un des romans croisent ceux des autres. D'ailleurs mieux vaut garder le premier lu sous la main de manière à s'y reporter pour retrouver les points de convergence de nos héros. Même les styles d'écriture sont différents.

    Dans le premier nous naviguons dans le monde de la pensée, des intellectuels, de la bourgeoisie, le style est très fleuri, les poèmes ampoulés à souhait, les crimes raffinés (enfin si on peut dire). Le pivot de l'histoire est une jeune provinciale Colombine attirée par les mirages de Moscou et par la mort, elle est fragile mais pourtant amusante et pleine de fantaisie (elle a notamment un animal domestique pas banal), même si parfois on a envie de la secouer pour lui remettre les idées en place. Eraste Petrovitch Fandorine Nameless est un peu en retrait dans cette histoire, le récit passe surtout par le journal de Colombine et par les courriers d'un mystérieux mouchard.

    Dans le second nous nous retrouvons dans les bas-fonds de Moscou, le personnage pivot est là un jeune orphelin qui se débrouille pour s'en tirer, Senka, sympathique, un brin (même un gros brin) trouillard, mais débrouillard quand même. Fandorine est beaucoup plus présent dans cette histoire ainsi que son serviteur le japonais Massa qui avec son accent met de la joie dans la lecture. Ici Eraste joue les Sherlock Holmes avec sa panoplie de déguisements. Dans ce roman, le style est plus direct, on y parle argot et les meurtres sont beaucoup moins raffinés. En plus, on se dit que s'il y a eu une révolution russe, il y avait de bonnes raisons pour ça.

    Les deux livres sont très bien ficelés, plein d'humour et les personnages bien campés.
    Je vais bientôt m'attaquer au troisième livre de la série des "Pélagie", ceux-là aussi sont plein d'intérêt, l'héroïne centrale est la nonne orthodoxe Pélagie qui joue les détectives, rien que du bonheur aussi. Je vous en parlerai dès que possible.


  • Commentaires

    1
    Vendredi 22 Juin 2007 à 06:53
    Papotine
    Une tite question indiscrète: combien de livres lis tu par an??????
    2
    Vendredi 22 Juin 2007 à 07:54
    Martine
    Tu peux te baser en période normale sur un minimum d'un à deux livres par semaine et en période de vacances, d'un tous les deux jours à peu près (là je parle pour un roman de taille standard de 300/350 pages), je sais, je sais, je suis très atteinte. Heureusement que je travaille dans une bibliothèque sinon je serais sur la paille et en plus je ne verrais plus la couleur de mes murs remplacés par des murs de livres.
    3
    Vendredi 22 Juin 2007 à 16:10
    aril
    je ne connais pas du tout...je vais tenter la mediatheque...
    4
    Vendredi 22 Juin 2007 à 18:59
    Martine
    Ca serait bien étonnant que tu ne trouves pas des livres de lui, il en a écrit pas mal. Si tu trouves le cycle de Pélagie n'hésite pas non plus c'est très drôle également
    5
    Samedi 23 Juin 2007 à 10:12
    Papotine
    Je comprend mieux si tu travailles dans une bibliothèque...mais quand même ...tant que ça! pffffff........
    6
    Samedi 23 Juin 2007 à 13:19
    Martine
    Eh oui carrément accro, il me faut MA DOSE tous les jours, d'ailleurs je ne vais jamais nulle part sans un bouquin dans mon sac.
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :