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Honorine
Et un nouveau personnage. Bigornette nous propose aujourd'hui le prénom Honorine.
Pélagie, la bonne du Père Paterne, est un cordon bleu, mais il faut reconnaître qu'on lui donne un coup de main. Qui est ce "on" ? Ce "on", c'est Honorine.
Honorine est une belle noire, costaude et dure au travail. Il faut dire qu'avec Pélagie il ne faut pas rester les deux pieds dans le même sabot.
Honorine est donc là depuis déjà bien longtemps et seconde toujours avec beaucoup d'efficacité Pélagie, même si parfois elle se permet quelques caprices, mais bon comme Pélagie elle n'est plus de première jeunesse.
A elles deux elles concoctent de délicieux petits plats au Père Paterne, à Belle Aggie, à Paterne le chat et à tous ceux qui passent à l'occasion demander conseils, parfois au bon père mais le plus souvent à Pélagie, et là tandis que Pélagie conseille, Honorine fournit le café et les petits gâteaux.
Et puis Pélagie la dorlote son Honorine, depuis le temps qu'elles se connaissent toutes les deux, elle la connaît par coeur. Elle sait quand il est temps de l'alimenter, quand l'heure du grand nettoyage arrive, quand il faut parfois la rudoyer pour qu'elle daigne se décider à travailler.
Pardon ? Il y a quelque chose qui vous chagrine amis lecteurs ? Oh mon dernier paragraphe vous paraît peu respectueux pour Honorine ? Attendez, je relis ....
Ah, effectivement, excusez-moi, j'ai en effet oublié de vous préciser une petite chose.
En fait Honorine, c'est le petit surnom familier que Pélagie a donné à la superbe cuisinière à charbon noire et cuivre qui trône dans la cuisine du presbytère depuis un temps plus que certain.
Pour les plus "anciens" d'entre vous replongez-vous dans votre enfance, il n'y avait pas ce type de cuisinière chez votre grand-mère ?
Eh bien je peux vous dire que Pélagie et Honorine font un sacré tandem et bien que parfois le père Paterne tente de convaincre Pélagie qu'il serait peut-être temps d'entrer dans "l'ère moderne", Pélagie têtue, freine des quatre fers et s'accroche à son Honorine bec et ongles. On ne change pas une équipe qui gagne non mais ! D'autant que les chats du presbytère apprécient grandement de se lover tout près d'elle lorsque le froid s'installe.
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Commentaires
Bonne journée
Trinity
Souvenirs...
Bisous.Très joli. C'est vrai que ça a un parfait de nostalgie. On est bien loin de nos plaques de cuisson à induction d'aujourd'hui...
Bonne journée
Bisous
Chatonne
c'est formi formi formidable
la cuisinière il y en avait une chez mes parents
maman mijotait une super bouillie dessus j'ai essayé depuis mais elle n'a pas le gout de ce temps là
il faisait bien chaud dans la maison avec ces cuisinière
ah nostalgie du bon vieux temps passé
c'était bien c'est sûr c'était bien car c'était notre enfance
et que l'enfance c'était le bonheur
c'est sur pélagie a raison de ne pas se séparer de son Honorine
BISOUS de la grandmère nostalgique des Côtes d'Armor
Bonne soiréeBonsoir Martine. Oui j'ai connu une cuisinière qui ressemblait à Honorine chez ma grand-mère. Bonne soirée à toi !J'ai trouvé que ce serait une façon amusante de créer un sympathique petit bourg, je suis sûre qu'il nous réserve encore des surprises (en fait je suis la première surprise de voir ce que ces sacrés prénoms inventent)
bonne journée martine
Belle semaine25BigornetteVendredi 24 Janvier 2014 à 11:4426PATSYVendredi 24 Janvier 2014 à 11:44Et oui, y'avais caïman la même chez ma Mamie. Les soirs de grands froid, en chemise de nuit "pilou", pendant que Mamie faisait mes nattes pour la nuit, je flanquais mes pieds sur la porte du four où chauffait les chaussons de la famille et les briques pour le lit. Et les tartines grillées directement sur le "rond", qui comme un jeux d'anneaux, suivait le diamètre des faitouts. je revois également le robinet où l'on prenait l'eau chaude pour la toilette et la vaisselle. Ok, c'était fin 50 début 60, mais qu'elle était belle et les plats mijotés, quel goût...
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encore un joli texte Martine, bravo vivement mercredi prochain...