• Honorine

    Et un nouveau personnage. Bigornette nous propose aujourd'hui le prénom Honorine.

    Pélagie, la bonne du Père Paterne, est un cordon bleu, mais il faut reconnaître qu'on lui donne un coup de main. Qui est ce "on" ? Ce "on", c'est Honorine.

    Honorine est une belle noire, costaude et dure au travail. Il faut dire qu'avec Pélagie il ne faut pas rester les deux pieds dans le même sabot.

    Honorine est donc là depuis déjà bien longtemps et seconde toujours avec beaucoup d'efficacité Pélagie, même si parfois elle se permet quelques caprices, mais bon comme Pélagie elle n'est plus de première jeunesse.

    A elles deux elles concoctent de délicieux petits plats au Père Paterne, à Belle Aggie, à Paterne le chat et à tous ceux qui passent à l'occasion demander conseils, parfois au bon père mais le plus souvent à Pélagie, et là tandis que Pélagie conseille, Honorine fournit le café et les petits gâteaux.

    Et puis Pélagie la dorlote son Honorine, depuis le temps qu'elles se connaissent toutes les deux, elle la connaît par coeur. Elle sait quand il est temps de l'alimenter, quand l'heure du grand nettoyage arrive, quand il faut parfois la rudoyer pour qu'elle daigne se décider à travailler.

    Pardon ? Il y a quelque chose qui vous chagrine amis lecteurs ? Oh mon dernier paragraphe vous paraît peu respectueux pour Honorine ? Attendez, je relis ....

    Ah, effectivement, excusez-moi, j'ai en effet oublié de vous préciser une petite chose.

    En fait Honorine, c'est le petit surnom familier que Pélagie a donné à la superbe cuisinière à charbon noire et cuivre qui trône dans la cuisine du presbytère depuis un temps plus que certain.

    Pour les plus "anciens" d'entre vous replongez-vous dans votre enfance, il n'y avait pas ce type de cuisinière chez votre grand-mère ?

    Eh bien je peux vous dire que Pélagie et Honorine font un sacré tandem et bien que parfois le père Paterne tente de convaincre Pélagie qu'il serait peut-être temps d'entrer dans "l'ère moderne", Pélagie têtue, freine des quatre fers et s'accroche à son Honorine bec et ongles. On ne change pas une équipe qui gagne non mais ! D'autant que les chats du presbytère apprécient grandement de se lover tout près d'elle lorsque le froid s'installe.


  • Commentaires

    1
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 07:23
    j'imagine aisement que Pélagie ne veuille pas se éparer de son honorine, un vrai bijou....
    encore un joli texte Martine, bravo vivement mercredi prochain...
    2
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 08:05
    lizagrece
    Pélagie et Honorine - on dirait deux copines de la Cantinière !
    3
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 08:29
    Martine27
    Merci, ça y est Crépin est "dans la boite", j'espère qu'il te plaira
    4
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 08:30
    Martine27
    C'est sympa si la Cantinière se fait des copines un peu partout sur la toile !
    5
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 08:47
    Martine27
    Voilà, c'est tout-à-fait celle qui était chez ma grand-mère avec les anneaux que l'on enlevait avec une espèce de crochet et le café qui mijotait toute la journée et elle est restée en place au moins jusqu'aux années 70, jamais en panne ces trucs là !
    6
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 12:25
    Je me souviens de la vieille cuisinière de ma grand mère qui ressemblait à celle de ta photo ! mais elle ne s'appelait pas Honorine !
    Bonne journée
    Trinity
    7
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 12:52
    Marité
    Très beau poêle !!! Il en existait de toutes les couleurs, avec réservor d'eau chaude, en céramique...
    Souvenirs...
    Bisous.
    8
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 16:53
    Très joli. C'est vrai que ça a un parfait de nostalgie. On est bien loin de nos plaques de cuisson à induction d'aujourd'hui...
    Bonne journée
    Bisous
    Chatonne
    9
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 16:55
    Martine27
    Celle de ma grand-mère était standard, noire !
    10
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 16:55
    Martine27
    Elles ont laissé des traces ces vieilles cuisinières et en plus ça chauffait bien
    11
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 17:05
    Martine27
    Ah c'est sûr que ça ne rend pas non plus les mêmes services
    12
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 18:11
    laurence
    Excellent!
    Superbe gasinière qui ressemble un peu à mon poêle !
    Bisous
    13
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 18:22
    amtealty bougnen
    QUE DIRE sinon bravo encore pour ce texte
     c'est formi formi formidable
     la cuisinière il y en avait une chez mes parents
     maman mijotait une super bouillie dessus j'ai essayé depuis mais elle n'a pas le gout de ce temps là
       il faisait bien chaud dans la maison avec ces cuisinière
     ah nostalgie du bon vieux temps passé
     c'était bien c'est sûr c'était bien car c'était notre enfance
     et que l'enfance c'était le bonheur
     c'est sur pélagie a raison de ne pas se séparer de son Honorine
     BISOUS de la grandmère nostalgique des Côtes d'Armor
    14
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 19:10
    Martine27
    Et qui chauffe sûrement mieux que nos radiateurs de maintenant
    15
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 19:11
    Martine27
    Merci beaucoup, c'est vrai que c'était agréable ces vieilles cuisines carrelées et bien chauffées, surtout qu'il faisait froid dans les autres pièces !
    16
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 21:17
    perfecta
    J'aime beaucoup ton idée de mettre en relation les prénoms avec lesquels nous avons déjà joué !
    Bonne soirée
    17
    Mercredi 9 Septembre 2009 à 22:32
    Bonsoir Martine. Oui j'ai connu une cuisinière qui ressemblait à Honorine chez ma grand-mère. Bonne soirée à toi !
    18
    Jeudi 10 Septembre 2009 à 08:09
    Martine27

    J'ai trouvé que ce serait une façon amusante de créer un sympathique petit bourg, je suis sûre qu'il nous réserve encore des surprises (en fait je suis la première surprise de voir ce que ces sacrés prénoms inventent)

    19
    Jeudi 10 Septembre 2009 à 08:10
    Martine27
    Il me semblait bien qu'Honorine était une personne célèbre
    20
    Jeudi 10 Septembre 2009 à 11:08
    Azalaïs
    mais oui je la connais ton Honorine, à remplir avec du bois et du charbon! quel travail et quel soulagement que ces cuisinières à gaz! il paraît qu'on y revient de plus en plus à cette charmante honorine! que d'histoire différentes à vous lire tous!
    bonne journée martine
    21
    Jeudi 10 Septembre 2009 à 13:48
    Martine27
    Je pense que beaucoup de personnes de notre génération la connaissent notre Honorine et j'ai vu effectivement des pubs pour ce genre de cuisinière. C'est vrai que ce jeu est amusant et ça y est j'ai terminé mon histoire sur le tarot, il était temps ! Je vais donc pouvoir lire la tienne
    22
    Jeudi 10 Septembre 2009 à 16:40
    Jeanne Fadosi
    j'étais en train d'écrire un com qui est parti aux oubliettes. Je disais donc que j'avais connu de telles cuisinières avec les pommes au four, l'eau chaude dans le réservoir avec un robinet, et même les briques réfractaires pour réchauffer les draps gelés, c'était encore cela dans les années cinquante, dans les maisons qui n'avaient pas le chauffage central, la majorité des logis encore.
    Belle semaine
    23
    Jeudi 10 Septembre 2009 à 18:37
    Martine27
    Absolument, chez ma grand-mère il n'avait de chauffage que dans la cuisine et dans sa chambre. En hiver j'ai eu l'occasion d'admirer des fleurs de givre sur les fenêtres en me levant, avant de filer ventre à terre dans la cuisine !
    24
    Lundi 14 Septembre 2009 à 14:05
    Martine27
    Et je m'amuse beaucoup avec tes prénoms et mes personnages, Donald est prêt au décollage
    25
    Bigornette
    Vendredi 24 Janvier 2014 à 11:44
    Bigornette
    Coucou ! hihi ! j'adore ! je vois que tu as trouvé une bonne identité à notre Honorine....je te fais des gros bisous...merci de participer c'est super chouette... je ne me lasse pas de te lire... je file car j'ai plein de choses à faire, toujours difficile les retours de vacances !
    26
    PATSY
    Vendredi 24 Janvier 2014 à 11:44
    PATSY

    Et oui, y'avais caïman la même chez ma Mamie. Les soirs de grands froid, en chemise de nuit "pilou", pendant que Mamie faisait mes nattes pour la nuit, je flanquais mes pieds sur la porte du four où chauffait les chaussons de la famille et les briques pour le lit. Et les tartines grillées directement sur le "rond", qui comme un jeux d'anneaux, suivait le diamètre des faitouts. je revois également le robinet où l'on prenait l'eau chaude pour la toilette et la vaisselle. Ok, c'était fin 50 début 60, mais qu'elle était belle et les plats mijotés, quel goût...

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