• Pour le casse-tête de Lajemy nous sommes tout électrique !
    Voilà d'abord une photo qui a subi un léger coup de foudre

    electricité
    Et ensuite ce texte avait été écrit pour les Impromptus littéraires déjà diffusé mais qui fait l'affaire aussi avec l'électricité



    © crédit photo : Yannick Arnoud

    La petite lumière voyage depuis longtemps déjà, enfin elle n'a pas une idée précise du temps mais qu'importe.
    Elle voyage avec tout sa famille. Elle et les siens suivent à toute vitesse un long couloir qui les entraîne à travers des paysages très différents.
    En regardant au-delà du couloir, tantôt elle voit d'étranges cités toute en hauteur, tantôt des longues étendues verdoyantes ou desséchées.
    C'est très bizarre mais également très exaltant.
    Parfois des membres de sa famille s'engouffrent dans des couloirs annexes et là c'est un adieu, jusqu'à maintenant ils n'ont jamais rejoint la petite lumière.
    Et elle continue sa route à toute allure.

    Elle traverse maintenant un endroit désertique peuplé de montagnes et de rochers.
    Le flux qui l'entraîne semble ralentir un instant.
    Alors la petite lumière sort à nouveau de son couloir pour observer d'un peu plus près le monde qui l'entoure.
    A quelques mètres d'elle se tient un de ces insolites objets qu'elle a déjà eu l'occasion d'observer rapidement, ça se tient droit sur deux excroissances et ça avance sans avoir besoin d'un couloir, cela laisse la petite lumière très perplexe.
    La chose qui elle aussi l'a aperçue la regarde étonnée et émerveillée aussi. Quelques instants auparavant elle se désolait devant ce grand poteau planté au milieu de la belle nature. Ce décalage entre son monde de paix et ce représentant d'une vie trépidante, la rendait triste.
    Et voilà qu'un petit miracle se présente, une petite étincelle qui sort de ce câble noir et laid et qui semble éclairer tout le paysage autour d'elle.
    Le moine sourit, adresse un petit signe à la petite lumière qui avant de repartir dans son couloir danse une dernière fois pour lui.
    Elle fonce à nouveau vers son destin.
    Le moine, serein, repart vers son monastère un léger sourire aux lèvres. Parfois la laideur apporte aussi la beauté.



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  • Suite à mon article sur les "rondeurs" Franchouette m'a fait un petit clien d'oeil avec cette photo.


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    Nouvelle enquête pour le mois de Novembre "Du chaton mène l'enquête". Fripouille, chatonne de trois mois a disparu. Elle était dans la cuisine et oups plus là. Un indice, regardez sous les meubles. Bien sûr Clio a un avantage Fripouille est un de ces chats mais ne vous laissez pas impressionner.

     

    Fripouille a disparu, c’est le cri d’angoisse qui retentit dans la cuisine de Clio. Mais où est passé la charmante chatounette tigrée ?

    Clio vérifie le four, la machine à laver, le réfrigérateur.

    C’est tout petit une minette de trois mois, où a-t-elle bien pu se fourrer ?

    Thalis qui me regarde écrire tout en essayant de mâchouiller les câbles de l’ordinateur qui traînent (elle est jalouse du PC) à l’air de rigoler.

    Il faut dire qu’elle connait sur le bout des griffes toutes les ruses permettant de se planquer dans des endroits improbables pour faire flipper sa deux pattes paniquée,

    Tu as quelque chose à dire Miss ?

    Mmmrrrr, vous n’êtes vraiment pas malignes les deux pattes, vous vous agitez dans tous les sens comme des poules effarées en oubliant quelque chose d’absolument basique !

    Non mais, c’est quoi cette façon de miauler, fais simple veux-tu ! Où est-elle cachée la petite Fripouille ?

    Ah là là, tu as la mémoire courte toi !

    Explique museau à claques !

    Qu’est ce que je fais quand tu rentres de courses ?

    Bon dieu, mais c’est bien sûr ! Clio, où as-tu rangé tes sacs et paniers ?

    Alors ?

    Tu avais raison, Clio vient de trouver un sac qui s’agite et qui miaule, je crois que Fripouille a compris tout l’intérêt qu’une chatte intelligente peut tirer de ces très intéressants objets créés par l’homme avant tout pour amuser la gent féline. Merci Thalis !

    Pas de quoi, bon maintenant c’est pas tout, mais si tu t’occupais un peu de moi, croquettes et caresses !

    A vos ordres votre majesté !


    thalis.gif


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  • Un nouveau diptyque avec une photo de Cantabile en haut.


    Diptyque boule


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  • Notre maîtresse Jill Bill est de retour, voilà une bonne nouvelle ! Dans sa cour de récré pour aujourd’hui voilà Sabine.

     

    Ce matin, Landry, le petit vent de Bigorbourg, se repose dans le clocher à côté de ses mères adoptives les cloches Gudule, Guduline et Gudulette et de son frère adoptif l’éclair Marius, lorsqu’il entend des pleurs.

    Sur le moment, il pense qu’il s’agit d’un des enfants du bourg qui fait un caprice (si, si, ils peuvent en faire, tout n’est pas toujours rose quand même) ou qui vient de se faire mal et il n’y pense plus.

    Quelques instants plus tard, de nouveaux sanglots éclatent. Il va à la fenêtre du clocher et regarde dehors (je sais, je sais, comment fait un petit vent pour regarder ?). Rien en vue, pas d’enfants malheureux qui traînent.

    En revanche, voilà qu’il sent des perles d’eau glisser sur lui. Il lève le nez et …

    Oui, bon, je vois qu’il faut tout vous expliquer ! Certes le vent est invisible, alors imaginez-vous un petit bonhomme ailé comme un chérubin, mais en moins dodu, forcément, il doit pouvoir être rapide et se faufiler partout et les chérubins sont généralement bien potelés. Voilà ça y est vous l’avez dans l’œil le petit Landry un petit ange mais transparent qu’on ne peut repérer qu’au léger frissonnement de l’air autour de lui. Pour les grands vents c’est la même chose mais avec une taille XL voire XXL !

    Donc, il lève le nez pour essayer de repérer d’où viennent ces gouttes. C’est bizarre vu que le ciel est tout bleu. Igor le coq du clocher aurait-il un problème ? Non, c’est un dur de dur il ne pleurerait pas.

    Landry décide donc de sortir du clocher, tout doucement pour ne pas déranger ses mères adoptives qui sont de vénérables centenaires.

    Marius l’éclair méridional étant en pleine sieste, se contente de le suivre du coin de l’œil (si un éclair peut avoir un œil, même deux d’ailleurs et une langue bien pendue en ce qui concerne Marius !)

    Landry se dirige vers les plaintes et voilà qu’il tombe sur un minuscule nuage accroché à la girouette d’Igor. Le pauvre petit est coincé, il n’arrive pas à se dégager de ce drôle d’hameçon et Igor n’a pas le cou assez long pour l’aider.

    Landry arrive donc à point nommé pour lui donner un coup de main.

    Le petit vent s’approche du nuage, un joli nuage un peu rosé, tout délicat comme un gros morceau de coton bien duveteux.

    Son arrivée, pourtant discrète, fait sursauter la gracieuse nuée, qui laisse échapper un nouveau gémissement de peur et de douleur.

    « Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur » murmure Landry « Qui es-tu ? Est-ce que je peux t’aider ? »

    Une petite voix fluette qui coule et gazouille comme un ruisselet le supplie « Oh oui, s’il te plait, je suis accrochée, j’ai mal et ma famille est partie, elle ne pouvait pas m’attendre »

    Landry est outré ! Qui a osé délaisser cette charmante créature !

    « On t’a abandonné ? C’est drôlement méchant ça ! »

    « Non pas vraiment, ma famille a un rôle important à jouer, elle doit aller donner à boire à des champs morts de soif qui sont loin d’ici et moi, je ne suis pas encore assez forte pour arroser comme il faut »

    « Ah, j’ai compris, tu es un nuage de pluie, c’est ça ? »

    « Oui, je m’appelle Sabine (*), c’est une dame du ciel qui m’a appelée comme ça. Tu peux m’aider s’il te plait ? »

    Landry s’approche donc de Sabine et, délicatement, il dégage la pointe de la girouette qui la maintient prisonnière.

    Et les voilà tous les deux face à face, le chérubin transparent et la gracile nuée. Tous les deux se regardent dans les yeux et si un bigorbougeois levait le nez, il pourrait voir se détachant sur le bleu du ciel, deux taches roses miroitantes.

    Marius, curieux, contemple le spectacle et en riant il déclenche le bang de son coup de foudre.

    Il y a maintenant une nouvelle habitante dans le clocher de Bigorbourg, la petite pluie Sabine qui accompagnehttp://csimg.webmarchand.com/srv/FR/2800734326361/T/340x340/C/FFFFFF/url/lot-stickers-nuage-et-pluie-.jpg son ami Landry pour pleuvoir quelques gouttes sur les fleurs assoiffées.

    Les trois mères de Landry regardent avec bienveillance la nouvelle venue et sourient avec malice de l’air béat de leur fils adoptif.

    (*) Comme d’habitude petit tour sur internet pour me renseigner sur les Sabine. J’ai trouvé ce dicton qui m’a bien plu (c’est le cas de le dire) « Pluie à la Sainte Sabine est une grâce divine ».


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