• Kaléïdoplumes nous proposait le thème suivant :
    Plaisir d'être à table. Plaisirs de la table. Moment privilégié. Moment de convivialité.
    Ce peut être un repas simple, un repas en semaine.
    Ce peut être un repas en tête à tête, avec un amant ou un ami.
    Ce peut être un repas de fête qui réunit une grande famille.


    C'est jour de fête aujourd'hui se dit le benjamin de la famille.
    Comme c'est bientôt le printemps et que nous allons pouvoir reconstituer nos réserves, notre mère a décidé de vider les garde-manger.
    Devant nous s'amoncellent plein de délices. Croquants, craquants, gouleyants, tendres et délicats, nous allons nous régaler de tout cela.
    Et le benjamin passe au milieu de toutes ces merveilles en se léchant les babines par avance.

    Arrive la Mère, escortée du reste de famille, elle installe sa majesté en bout de table et annonce le début des festivités.
    Tous se ruent sur les mets exposés, certains préfèrent la cuisse de sauterelle ou la larve de coléoptère, d'autres les champignons ou les baies, d'autres encore choisissent de se ruer sur le scarabée ou le papillon, le tout passe avec de grandes gorgées de miellat.
    C'est vraiment jour de fête se réjouit le benjamin qui échange une trophallaxie avec l'une de ses voisines.

    Enfin, quand tout le monde est bien gorgé de nourriture, Mère-Reine prend la parole.
    C'est le printemps mes enfants vous allez pouvoir sortir à nouveau dans le monde et chercher de quoi remplir nos greniers pour l'hiver prochain, allez, allez.

    Et toute la fourmilière se met en mouvement, un festin pareil donne des forces pour recommencer le dur labeur de tous les jours.

    Avis à la population qui n'a rien à voir avec ce qui est écrit ci-dessus, mais est simplement destiné à vous mettre u peu la pression : Demain présentation de MON tag.

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  • Je lis plus vite que je ne vous propose mes articles de "critique". Alors là, hop, trois d'un coup. Chrisalain on ne râle pas !!!

    Sous la neige noire - Pauline Delpech
    Résumé decitre : Pourquoi le commissaire Barnabé échappe-t-il à une tentative de meurtre le soir même de son arrivée dans les Alpes ? Pourquoi, au fil des jours, ces assassinats terrifiants, cette jeune institutrice vidée de ses entrailles, ces restes humains sous la neige d'une tempête estivale ? Quel est ce tueur démoniaque qui semble, même à Paris, s'attacher aux pas de l'enquêteur ?

    Résumé électre : Je ne vous le mets pas, rien n'est exact dedans, le commissaire est transformé en détective privé, l'histoire se passe en décembre 1938 alors qu'en réalité elle se déroule en juin 1933 et on réduit à l'un des personnages à l'état de cadavre beaucoup trop tôt.

    Mon avis : L'histoire se situe en plein scandale Stavisky. Nul doute que le Paris de l'époque est bien décrit et saviez-vous qu'à l'époque le trajet Chamonix/Briançon soit 200 kilomètres se faisait en 10 heures. Il s'agit du premier livre de Pauline, problème elle nous donne quasiment dès les premières pages la solution, en ce qui me concerne j'ai trouvé tout de suite qui était le meurtrier et pourquoi (et pourtant je ne suis pas trop douée pour cet exercice). Manifestement, elle ne sait pas encore donner de vraies fausses pistes, d'ailleurs, même la couverture est trop explicite. Bon erreur de jeunesse parce que l'histoire en elle-même est agréable à lire et les personnages intéressants à suivre.

    Une erreur judiciaire - Anne Holt
    Résumé decitre : En Norvège, un serial killer est en liberté. Un tueur en série de la pire espèce. Qui séquestre les enfants et les assassine d'une manière indétectable par la police, et qui renvoie le corps de la victime à la mère avec cette note atroce : "Tu as eu ce que tu méritais". Emilie, neuf ans et Kim, cinq ans, ont disparu. L'enquête est confiée à l'inspecteur principal Yngvar Stubo. Pour retrouver la piste du tueur, celui-ci fait appel à Inger Johanne Vik, une ex profiler du FBI. Leurs investigations vont les mener sur les traces d'Aksel Seier, condamné il y a quarante ans et exilé aux Etats-Unis. Mais est-ce lui le véritable coupable ?

    Résumé électre : Des enfants sont enlevés, la jeune Emilie et le petit Kim. Ils attendent, séquestrés dans une cave. Pendant ce temps-là, le commissaire Stubo, secondé par la chercheuse Vik, spécialiste des meurtriers sexuels, mènent l'enquête. Parviendront-ils à retrouver les enfants à temps ?

    Mon avis : Comme dans le roman de Pauline Delpech on comprend assez vite le mobile du meurtrier, mais sans plus. Deux histoires se mêlent, ont-elles un lien ou pas ? Ca on ne le découvre qu'à la fin. Comme la plupart des romans policiers scandinaves, le rythme est lent, avec beaucoup d'interrogations et de remises en question des uns et des autres. Bref, même si ce n'est pas super palpitant, ça se laisse volontiers lire.

    Dix petits démons chinois - Frédéric Lenormand
    Résumé decitre : En pleine fête traditionnelle des fantômes, une série de meurtres est commise dans la ville administrée par le juge Ti. Chaque fois, une effigie de démon chinois est retrouvée près de la victime. C'est donc un double défi que Ti doit relever : résoudre chacune de ces affaires et empêcher sa population de céder à la panique. II s'adjoint pour cela un astrologue taoïste, un devin et une chamane, trois spécialistes de l'au-delà déconcertants et imprévisibles. Avec son juge Ti, véritable Sherlock Holmes dans l'Empire du milieu, Frédéric Lenormand nous invite à découvrir les mystères de la glorieuse civilisation Tang

    Résumé électre : Au mois d'août, à l'occasion de la fête chinoise des âmes affamées, quand les esprits des morts en colère hantent les vivants, le juge Ti reçoit le gouverneur de la province. Mais le gardien du trésor est tué, et dix statuettes de démons retrouvées dans une tombe antique sont volées puis réapparaissent lors de l'assassinat des hommes qui ont fouillé le tombeau...

    Mon avis : Frédéric Lenormand reprend les aventures du fameux juge Ti précédemment écrites par Van Gulik. Il y a ajouté une touche d'humour bienvenue. Notre juge se trouve, dans ce roman, confronté à toutes une séries de meurtres qu'il résout brillamment l'un après l'autre, toute la palette des "bons" motifs de meurtres sont proposés : amour, argent, vengeance, mais qui a fait quoi ? Amusant aussi les en-têtes des chapitres qui résument en deux lignes ce que l'on va lire ensuite. Et enfin, une partie documentaire sur les croyances chinoises de l'époque bien mises en valeur et agréables à lire. Bref, un livre court et sans temps mort, j'ai aimé.


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  • Vous devez commencer à connaitre mes goûts pour la musique gothic. En voici un nouvel exemple, avec le groupe métal norvégien "Sirénia" et sa chanteuse Monika Pedersen

    Et voilà, l'extrait coup de coeur de leur album "Nine destinies and a downfall" : The Other Side

     

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  • Mesdames, si vous voulez gagner en une seconde l'équivalent d'au moins 30 ans de salaire, faites vous prendre en photo avec notre président et ensuite envoyez-la à une société quelconque pour qu'elle en fasse une publicité, vous pourrez ainsi demander comme Carla avec sa compagnie aérienne, 500.000 euros de dommages et intérêts. Mais remarquez, peut-être fera-t-elle don de cette somme aux sans-abris français !

    Un professeur de collège viens d'être mis à pied, a passé 24 heures de garde-à-vue comme un criminel et va aller devant le tribunal parce qu'il a osé flanquer une claque à un moutard de 6ème (soit 11 ou 12 ans) qui l'avait traité de "connard". La claque était peut-être superflue d'accord, mais il n'empêche qu'il est inadmissible qu'un élève se permette ce genre de chose avec un enseignant. Il fera quoi le bambin pour envoyer balader le prof qui lui demandera de se tenir tranquille lorsqu'il aura 15 ou 16 ans ? Il lui enverra un pain dans la figure ou il sortira son couteau ? Et en plus, papa est gendarme, manifestement nos militaires ne savent plus ce qu'est le respect de l'autorité ou alors il ne savent pas l'enseigner. Ah, où est le temps où les enseignants pouvaient encore donner des coups de règle sur les doigts des indisciplinés ou les faire s'agenouiller sur une règle  (c'est de l'humour, mamy, c'est de l'humour) ?

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  • Les Impromptus proposait d'écrire un texte commençant par "il y a quelque chose de terrible en moi", j'avais déjà le texte j'ai juste modifié le début.

    Il y a quelque chose de terrible en moi, dit-il, vos histoires de fantômes ne me font même pas frémir !

    Ah pas de doute, il s'y connaît l'animal pour plomber une soirée où tout le monde s'amuse.

    Et pourtant tout y a passé, les fantômes sans tête, les dames blanches, les croquemitaines, mais rien, Monsieur joue les esprits forts, il ne daigne même pas faire semblant d'avoir peur.

    C'est bientôt l'heure de se séparer.

    Alors que les uns et les autres, un peu tremblotants, préfèrent partir en groupe, Monsieur Esprit Fort part seul de son côté.

    Il fait nuit noire, la lune est cachée, il n'y a que les taches blafardes des lampadaires de loin en loin, bref l'ambiance est un carrément sinistre. Mais Monsieur Esprit Fort sifflote, les mains dans les poches en se moquant encore de ses amis qui croient à des sornettes pareilles.

    Tout-à-coup, dans une ruelle plus sombre que les autres, il distingue une forme blanche qui semble flotter au milieu de la façade d'une petite maison en partie délabrée et coincée entre deux immeubles.

    Il s'arrête un peu interloqué et malgré lui les histoires de Dame blanche annonçant les décès lui reviennent en mémoire.

    L'étrange forme blanche bouge légèrement et semble se tourner vers lui. Un curieux grincement se fait entendre.

    Monsieur Esprit Fort ne peut empêcher son cœur de battre la chamade et ses genoux de trembler.

    "Stupide" se morigène-t-il "ça n'existe pas voyons les Dames blanches"

    Mais à nouveau le grincement s'élève, lugubre, tandis que la forme blanche semble prête à prendre son envol vers lui.

    Alors, Monsieur Esprit Fort perd les pédales, il pousse un cri d'angoisse et prend ses jambes à son cou.

    Il court droit devant lui, sans regarder où il met les pieds.

    Un bruit strident de freinage, un choc et il s'envole !

    Pendant ce temps, dans la petite maison, un jeune garçon entrouvre la fenêtre qui émet un léger couinement.

    Dans la rue plus loin, la sirène d'une ambulance retentit.

    Le garçon se penche par dessus la rambarde de le fenêtre et il appelle doucement "où es-tu, dépêche toi de remonter avant que Maman ne se doute de quelque chose"

    "J'arrive" murmure un garçon plus grand qui était tapi dans un buisson en bas, j'attendais que le pékin là dehors s'en aille". Il attrape le drap qui pend de la fenêtre et se met à l'escalader.

    "Alors, tu t'es bien amusé, raconte". Le reste de la conversation se perd derrière les volets que les jeunes garçons ferment après avoir remonté le drap.

    Là-bas, au carrefour, une ambulance repart sans sirène et sans gyrophare, ce n'est plus la peine.

    "C'était son jour à ce pauvre type" murmure l'un des ambulanciers "mais aussi, pourquoi courait-il comme ça, comme s'il avait un fantôme à ses trousses ?"


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