• De la part de Samedi Défi il fallait écrire ce que nous inspirait ce très joli pastel de Zesheep


    Et voilà ma petite histoire
    .

    La petite personne surveille le jardin, elle a été désignée comme sentinelle pour cette lunaison.

    Alors elle scrute bien l'espace autour d'elle, il ne faudrait pas que ses frères et sœurs se fassent surprendre en plein travail. Par des enfants ou des animaux ce ne serait pas trop grave, mais si c'était un des grands il pourrait les prendre pour des nuisibles et leur faire du mal.

    Il va être temps, le soleil commence doucement à poindre à l'horizon.

    Tout est calme.

    La petite personne roucoule une invitation.

    Aussitôt surgissent de partout lutines et lutins qui courent avec elle vers le centre du jardin.

    Ils se prennent par la main et se lancent dans une ronde bondissante.

    De leurs gorges montent un chant très doux qui mêle chagrin de voir la nuit disparaître et bonheur de voir le soleil se lever.

    Ce chant monte dans l'air.

    Chagrin et bonheur se mêlent, deviennent larmes.

    Et ces larmes tournoyant dans l'espace viennent doucement se poser sur le jardin lui offrant une couverture chatoyante de rosée.

    Les petits êtres continuent encore un peu leur ronde, faisant jaillir la rosée sous leurs petits pieds, s'en aspergeant en riant.

    Bientôt il est temps de repartir pour mener à bien d'autres tâches.

    Comme de petits filaments de lumières les voilà qui filent tous vers la forêt.

    La petite sentinelle reste encore un moment en arrière pour admirer leur travail.

    Remarquant du coin de l'œil un mouvement à l'une des fenêtres de la petite maison, elle lève la tête et aperçoit une fillette dont le visage rayonne du plaisir d'admirer son jardin transformé en arc-en-ciel.

    La petite lutine l'a déjà vue cette enfant et elle lui plait bien.

    Cachée derrière quelques herbes elle l'observe un moment, s'émerveille de son sourire de joie, et doucement trois dernières petites gouttes de rosée s'échappent des ses yeux pour venir illuminer un autre petit brin d'herbe.

    Ce nouveau scintillement attire le regard de l'enfant qui se met à rire de ravissement et sans trop savoir pourquoi lance un baiser dans les airs vers ce miroitement.

    Une petite lutine s'en saisit, le niche sur son cœur, et s'en va d'un pas dansant rejoindre ses frères et sœurs.


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  • Jeffery Deaver - La carte du pendu

    Résumé decitre : L'inspecteur Lincoln Rhyme et sa partenaire, Amelia Sachs, mènent pendant 48 heures une véritable course contre la montre à travers les rues de Manhattan pour neutraliser le tueur à gages qui a tenté d'assassiner Geneva Settle, une adolescente de Harlem. Ils doivent remonter le temps et fouiller dans la vie de Charles Singleton, l'ancêtre de Geneva, un esclave affranchi, militant actif du mouvement des droits civiques. Que s'est-il réellement passé ce soir de juillet 1868 où il a été arrêté ? Jeffery Deaver tisse la trame d'un récit au rythme effréné.

    Mon avis : Un de mes Deaver préféré. C'est du surtout je pense à la personnalité de Geneva la jeune adolescente noire qu'Amélia et Lincoln sont bien décidés à protéger en dépit des bâtons qu'elle leur met dans les roues. Face à eux un tueur à gages très étonnant et par certains côtés (je ne dirai pas sympathique) vulnérable. S'ajoutent à cela le secret de Geneva elle-même, les multiples fausses pistes qui sont semées sur notre route et des surprises inattendues bonnes ou mauvaises. Comme tous les romans de ce type, je trouve que les policiers ont bien souvent beaucoup de chance dans leur quête d'indices, mais bon on ne va pas bouder son plaisir.


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  • Mais après tout s'ils le disent c'est peut-être vrai.



    Photo prise entre Le Tréport et Etretat en attendant que le pont levant finisse de le laisser passer, lui.


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  • Qui ? Les araignées !!!
    Franchement, celle-là vous ne croyez pas qu'elle cherche les ennuis ? Enfin, comme on dit, faire et défaire, c'est toujours travailler !
    Ceci n'est pas ma voiture et tant mieux car j'aurais eu des scrupules à détruire une aussi belle chose !





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  • Un petit défi du Samedi, un



    Faire visiter ma cuisine ?

    Ben, même si elle est relativement grande on en a vite fait le tour quand même, je vais plutôt vous proposer une recette de cuisine.

    En fait, un des rares que je sache faire sans consulter la recette toutes les 30 secondes.

    Vous prenez dans la "machine à glagla" du beurre et des œufs, en principe c'est bien là que vous les rangez non ?

    Ensuite dans le placard vous sortez, sans vous faire tomber un tas de trucs sur la figure, de la farine, du sucre, de la levure et du bon chocolat à cuire et c'est tout !

    Bien entrons dans le vif du sujet.

    Toujours du placard vous extrayez deux "verduriers" et un "c'est juste ce qu'il faut mettre".

    En dessous dans le tiroir vous prenez une "quatre dents" voire un "tourbillon" si vous voulez travaillez à l'ancienne, si vous êtes un adepte du mécanique vous extrayez de sous l'évier (je sais, mes rangements sont bizarres) le "chat à neuf queues" électrique. Vous vous munissez également d'un "tranchant" pour couper le beurre, d'un "racle à fond" pour ne pas perdre une miette de votre préparation.

    Bon, dans un des verduriers (le plus grand) vous mélangez avec énergie 2 œufs et 125 grammes de sucre, vous ajoutez 75 grammes de farine et ½ sachet de levure, et vous mélangez encore, allez un peu de nerfs, ça doit vous faire mal dans le biceps, sauf si vous avez opté pour le chat à neuf queues, mais là ça gicle dans tous les coins.

    Avant de reprendre votre travail de musculation vous mettez dans le "Bernard Werber" le deuxième verdurier dans lequel vous avez cassé 125 grammes (pour tout dire moi j'en mets à l'aise 150) de chocolat à cuire avec un peu d'eau (j'ai oublié une fois, le chocolat n'a pas apprécié) et zou 2 minutes à fond les manettes.

    Quand Bernard bip, vous ajoutez à votre beurre (125 grammes mais c'est meilleur avec 150) préalablement coupé en petits morceaux avec votre tranchant, ça uniquement si vous n'avez pas un de ces merveilleux beurres qui fondent dès qu'ils sortent du glagla. Vous mélangez jusqu'à obtenir une belle mixture bien mousseuse dans laquelle vous êtes priés de ne pas plonger un doigt gourmand, vous pourrez lécher le verdurier plus tard.

    Vous ajoutez ce beurre chocolaté à votre autre préparation et vous mélangez.

    Bon, comme la vaisselle n'est pas mon occupation favorite, je fais cuire dans le verdurier de base mais avant je finis de bien touiller avec le racle à fond pour que le mélange soit aux petits oignons. Avant d'enfourner 9 minutes puissance maxi dans Bernard, j'ajoute en pluie des pépites de chocolat que je conserve dans le compartiment super-glagla pour éviter qu'ils ne fondent trop à la cuisson.

    Et au bout de 9 minutes, bip vous avez un délicieux gâteau au chocolat dont vous me direz des nouvelles.


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