• Bon, ce texte remonte à 2008, mais je trouve qu'il va bien avec le Routacosmos de l'Arbre à mots non ?

    Je te le dis, il va entendre parler du pays l'organisateur de ce fichu voyage ! Il nous avait promis dépaysement et tranquillité, tu parles. Non mais tu as vu ce trafic, pas moyen de voyager en ligne droite il faut se faufiler entre toutes ces poubelles. Marre je te dis.

    Oui, chéri, je sais, ça fait au moins 20 fois que tu le dis. Veux-tu que je te dise, il n'a pas du remettre ses fichiers à jour depuis une bonne centaine d'années voilà le problème. Alors forcément les sauvages du coin ont eu le temps d'évoluer un peu.

    N'empêche, c'est son boulot de vérifier tout ça. Cette destination ça fait combien de temps qu'elle existe ? Au moins deux mille ans ! Alors flûte, qu'il vienne régulièrement vérifier qu'il n'y a pas trop de pagaille.

    Dis Papa, dis Maman, quand est-ce qu'on arrive.

    Et ça y est, il y avait longtemps voilà les mômes qui se rappellent à notre bon souvenir. Je n'en sais rien les loupiots, je n'en sais rien, il y a bien plus de circulation que la dernière fois que papa est venu il y a une centaine d'années.

    Et où est-ce qu'on va pique-niquer, tu nous as promis qu'on allait pique-niquer !!!!

    Je sais, je sais, mais regardez les radars, il y a de moins en moins de place disponible. Le petit coin sympa d'Amazonie où j'allais avec vos grands-parents a été déforesté, la banquise est en train de fondre, ils n'arrêtent pas de s'amuser avec des trucs qui explosent, et ces sacrés petits animaux sont en train de se répandre partout. Ah, je te jure, il va entendre parler du pays le voyagiste.

    Ouin, maman, il avait promis qu'on pique-niquerait !!!

    Je sais les enfants, je sais. Mais papa ne savait pas qu'on allait tomber sur autant de satellites, on risque l'accident à tous les coins de l'espace et il n'y a pas beaucoup de place pour atterrir sans risquer de se faire repérer. En plus, tu veux que je te dise chéri, je la trouve plus vraiment bleue cette planète, plutôt grise je dirais, c'est de la publicité mensongère ça.

    Bon allez, ras-le-bol, j'en ai marre de faire du gymkhana. On rentre à la maison et je lui mets la tête au carré à ce voyagiste.

    Ouin, on veut pique-niquer nous !!!

    Bon, bon, chéri on peut peut-être s'arrêter sur la face cachée de la lune ou pousser jusqu'à Mars !

    Tu rigoles, là aussi ils fichent la pagaille ces sacrés humains, pour être tranquilles, il va falloir qu'on pousse au moins jusqu'à Vénus, ça vous va les mômes Vénus ?

    Ouais, chouette, on va pique-niquer, on va pique-niquer (là vous devez lire en chantonnant). Dis quand est-ce qu'on arrive ???

     

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  • Toujours pour l'Arbre à Mots, je continue mon délire visuel avec la même photo légèrement revue et corrigée.

    routacosmos2

     

    Trou noir dans l'espace

    Big-bang éveil d'un astre

    Vit ! Routacosmos

     

    routacosmos3


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  • Petit tour dans la cour de récréation de Jill Bill pour Olympe

    Olympe a de très beaux yeux ! Jaunes.

    Olympe est souple, très souple ! Elle peut regarder dans son dos.

    Olympe a des plumes magnifiques.

    Olympe est une chouette, mais pas n'importe quelle chouette.

    Remontons un peu dans le temps.

    La Grèce, un certain mont Olympe, une déesse Athéna et son animal favori, une chouette.

    Cette chouette est l'ancêtre de notre Olympe.

    Lorsque les dieux grecs commencèrent à décliner, à devenir mythologie, Athéna décida qu'il était temps pour son amie d'aller vivre sa vie. Elle libéra donc Sagesse qui un peu déboussolée après tant de temps passé au sommet de sa montagne eut un peu de mal à se faire à la vie "civile".

    Mais comme c'était une fort belle chouette, elle trouva vite un compagnon, et même plusieurs car elle était dotée d'une longévité étonnante mais guère surprenante vu son lieu de naissance.

    Elle mit donc au monde de beaux œufs qui devinrent de magnifiques oiseaux. Si les poussins mâles étaient superbes, ils étaient aussi parfaitement normaux pour le reste.

    Mais les filles, elles, bénéficièrent des bienfaits légués à Sagesse par la déesse.

    La longévité bien sûr, mais également un don plus particulier dont je vous parlerai plus tard.

    Au gré des vents et des migrations, les filles et petites-filles de Sagesse migrèrent dans toutes les directions.

    L'une d'elles, oui voilà, c'est cela même, Olympe arriva ainsi un beau jour à Bigorbourg.

    Et voyez comme les choses sont bien faites, elle arriva en même temps que le Bigorneau magique.

    Elle s'installa dans la forêt et commença à observer de plus près la population qu'elle avait décidé de prendre sous son aile.

    Qu'allait-elle pouvoir faire pour qu'ils profitent de son don ?

    A l'époque, les femmes mettaient leurs enfants au monde chez elles, aidées par leurs voisines, leurs mères ou la sage-femme du village.

    Or, un jour, à la naissance d'un enfant (pour tout dire le premier de Blaise) la mère fatiguée s'endormit, Blaise tout heureux alla annoncer la bonne nouvelle à tout le village, laissant la porte entrouverte.

    Olympe, fort étonnée par cette agitation qu'elle avait par ailleurs déjà remarquée, voulut savoir ce qui la causait.

    Elle se glissa donc dans la petite chaumière et découvrit dans le berceau tendrement sculpté par notre maladroit de Blaise, une drôle de petite créature d'un rose vif et qui piaulait bizarrement.

    Elle s'approcha de plus près, ses grands yeux détaillant le poupon qui se tut et rendit son regard à l'animal (regard un peu flou il faut le reconnaître) avec un petit gargouillis fort amusant.

    La chouette sentit une chose étrange fleurir dans son cœur, une tendresse toute particulière pour ce petit être si chétif.

    Entre-temps la mère s'était réveillée et morte de peur, elle se demandait comment éloigner ce grand oiseau qui semblait menacer son enfant.

    Elle émit un gémissement, la tête d'Olympe se tourna vers elle et les grands yeux jaunes se plantèrent dans ceux effrayés de la mère. Aussitôt un courant de confiance passa entre elles.

    La jeune maman se mit à observer la scène, toute appréhension disparue.

    Olympe se pencha, effleura du bec l'enfantelet, une lumière d'argent les enveloppa et un mot se mit à tourner dans la tête de la mère "sagesse".

    Puis l'oiseau s'envola laissant derrière elle une mère éblouie et un enfant pourvu d'un don précieux.

    A cette époque, le merveilleux était encore bien présent dans les esprits et la maman conseilla aux nouvelles mères de laisser leur porte ouverte à chaque naissance. Celles qui le firent découvrir que leurs bambins développaient des facultés fascinantes.

    De nos jours, la tradition perdure à Bigorbourg. Lorsque les bébés reviennent de la maternité, leurs parents laissent une fenêtre ouverte la première nuit et attendent qu'un mot résonne dans leur tête et qu'une lumière d'argent accompagnée d'un gazouillis ravi se répande dans la maison avant de se lever pour refermer la fenêtre derrière la silhouette d'un bel oiseau porté par les ailes de vent. Olympe, sa mission remplie, rentre se reposer dans son nid.


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  • L'arbre à mots proposait entre autres pour les fêtes le mot Routacosmos. Je me suis un peu amusée avec une photo de lune réalisée avec mon nouvel appareil. J'en ai deux autres en stock pour plus tard.

    Tu veux t'envoler

    Viens sur ma routacosmos

    Au milieu des rêves


    routacosmos


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  • Vous souvenez-vous de Claude Vega ? Presque l'ancêtre des imitateurs. Bon amusement avec cette excellent sketch.


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