• C'est le thème du concours de Dana. Voilà donc une photo (scanner d'une argentique) de mon "bébé" lorsqu'il a eu ses deux ans (il en a maintenant 22), j'adore cette photo où il semble exploser de joie, sûrement l'énorme Tom en tissu parachute que ses grands-parents lui avaient amené. Demain réponse aux devinettes ça vous donne encore un peu de temps pour la troisième qui vous donne du fil à retordre.




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  • Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas mis une petite devinette. A vous de trouver les expressions illustrées par ces délicieux dessins. Trop facile !!!






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  • Très franchement, à peine !


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  • Chez Domino, cette vidéo digne des Lolcats, c'est peu dire !

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  • Consigne picturale, pour le défi du samedi, cette fois-ci, il fallait s'inspirer d'un tableau d'Edward Hopper

    edward

    Laissez aller votre imagination... vous pouvez détourner le tableau en couverture de livre, vous mettre à la place d'un des personnages, faire mention de la scène en passant, bref  les possibilités restent ouvertes, du moment que l'on retrouve la scène, même de manière fugace.

    La seule contrainte: utiliser au moins une fois le titre: 'Les Oiseaux de Nuit'.

    « Ils m’attendent !
    Je sais qu’un jour ils viendront me chercher.
    Comment tout cela a-t-il commencé ?
    Une nuit d’insomnie je me suis approchée de la fenêtre de mon salon, attirée par une vive lumière.
    En face de chez moi, j’ai découvert ce bar brillamment éclairé et ses occupants, deux hommes, une femme et le barman.
    Curieusement, ils ne bougeaient presque pas.
    Je les ai observés un moment puis j’ai été me recoucher sans plus y penser.
    Le lendemain matin, je suis passé devant le bar sans m’en rendre compte.
    La nuit suivante, comme un papillon j’ai à nouveau été fascinée par la lumière émanant de cet étrange endroit et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir la même scène que la veille.
    Perturbée, je retournai me coucher bien décidée à en savoir plus le lendemain en m’arrêtant à ce bar pour prendre un café en revenant du travail.
    Mais à nouveau, je passai dans la rue sans me souvenir de ma décision.
    Etonnamment personne dans mon immeuble ne semblait connaître cet endroit, pourtant d’autres fenêtres que les miennes donnaient sur ce lieu énigmatique !
    Et ainsi, nuit après nuit, j’ai épié cet étrange endroit figé dans un instant toujours identique.
    Etais-je angoissée ?
    Franchement, j’étais plutôt curieuse et furieuse chaque nuit de constater que je n’avais pas profité de mon passage dans la rue pour étudier de plus près cet endroit.
    Et une nuit tout bascula.
    A nouveau, j’étais à ma fenêtre guettant la scène immuable qui s’offrait à mes yeux avides.
    Tout à coup, pour la première fois, quelqu’un entra dans le bar, un homme manifestement déjà saoul tituba jusqu’au comptoir.
    Les autres se tournèrent vers lui et alors, je vous jure que je n’invente rien, les quatre étranges personnages se mirent à se métamorphoser, leurs silhouettes se brouillaient, ondulaient, changeaient de couleur. Leurs bras se transformèrent en ailes, leurs visages se parèrent d’un énorme bec et des plumes noires vinrent remplacer leurs vêtements. En revanche leur taille resta la même.
    Le poivrot se trouva brusquement pris au milieu d’une tornade de plumes, il disparut quelques instants à ma vue. Je restai figée à ma fenêtre, tremblant de tous mes membres, me disant que je devais rêver.
    Puis les immenses oiseaux se retirèrent et à la place de l’ivrogne virevoltait une plume rouge que l’un d’entre eux attrapa.
    Ensuite, à nouveau j’eus devant moi la même scène que d’habitude, la femme avait simplement maintenant cette plume rouge glissée dans ses cheveux roux.
    Haletante, je n’arrivais pas à me détacher de cette vue.
    Alors, les quatre tournèrent leurs yeux jaunes vers moi.
    Ce n’était pas possible, ils ne pouvaient pas me voir ! J’étais dans le noir, de l’autre côté de la rue, mais pourtant leur regard sembla me transpercer.
    Je reculai en trébuchant et m’évanouis.
    Le lendemain matin, je me réveillai dans le fauteuil dans lequel je m’étais écroulée, courbatue et morte de peur.
    En sortant pour me rendre au travail, alors que jusqu’à maintenant j’avais été incapable de le faire, je réussis à m’approcher du bar et je tombai sur un mur de briques.
    Avais-je passé toutes ces nuits à halluciner ?
    Le soir même en rentrant, je trouvais sur mon paillasson une plume noire abandonnée, ne voulant pas la toucher je mis des gants et la jetai dans le vide-ordure.
    Cette même nuit, une fois de plus, je me levai.
    Mais rien, de l’autre côté de la rue, il n’y avait rien, rien qu’un mur de briques et devant des silhouettes noires figées que je ne pouvais que deviner.
    Ils m’attendent !
    Je sais qu’un jour les oiseaux de nuit viendront me chercher. »
                      

    « Mon Dieu » s’exclama la jeune femme qui lisait ce texte.
    Elle le tendit à son compagnon, un officier de police qui l’avait accompagnée au domicile de sa tante après qu’elle eut signalé sa disparition.
    « Lisez ceci, est-ce possible ? »
    L’homme prit le carnet, survola le texte et le lui rendit.
    « Mais non voyons, votre tante devait écrire des contes voilà tout ».
    Ils fouillèrent l’appartement, ne trouvant rien.
    Le policier entraîna la jeune femme paniquée à l’extérieur, lui assurant que tout allait être fait pour retrouver sa parente.
    Il la regarda s’éloigner, une lueur amusée dans ses yeux jaunes, ses doigts jouant avec une plume noire.
    Ils attendent.
    Les oiseaux de nuit vous attendent !


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