• Thème de Photographe du Dimanche de cette semaine : la légèreté.
    Facile avec tous les pissenlits qui traînent dans tous les coins et puis aussi quelques toiles d'araignée pleines de rosée (eh oui, il y en a qui se lève de bonne heure pour aller se promener dans la belle campagne)















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  • Pour aujourd'hui ce sera deux livres très différents

    Ni d'Eve, ni d'Adam - Amélie Nothomb

    Résumé decitre : " Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés.
    Ni d'Eve ni d'Adam révélera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un Tokyoite très singulier. " Amélie Nothomb.

    Mon avis : Bon Amélie on aime ou on aime pas. En ce qui me concerne c'est plus nuancé je dévore certains de ces livres et je n'ai pas envie de lire certains autres. En revanche j'avais adoré "Stupeur et Tremblements" et l'excellent film qui en avait été tiré ainsi que la "Métaphysique des tubes", donc une autre incursion au pays du soleil levant ne pouvait que me séduire, ce qui fut fait. Complètement déjantée notre Amélie et en plus elle est tombée sur LE tokyoïte qui lui correspondait parfaitement. Une histoire d'amour étonnante et très drole et les bêtises d'Amélie racontées avec beaucoup d'humour et de poésie. Bref j'ai aimé et comme d'habitude avec ses romans hyper vite lu.

    Reflets de sang - Brigitte Aubert
    Résumé decitre : Emilie a épousé son Prince Charmant, Arnaud, un homme d'affaires séduisant et fortuné que lui a présenté sa soeur Anne.
    Éperdument amoureuse mais désœuvrée, Emilie s'occupe en visitant une aile abandonnée du manoir familial, sous le regard hostile de la vieille gouvernante. Un jour, elle croit reconnaître la voiture de son mari près du bureau d'Anne. A ce moment, la police arrive : une jeune femme a été assassinée dans l'immeuble voisin. Bientôt, on retrouve un deuxième corps dans les bois du manoir. Emilie s'aperçoit peu à peu que ceux qu'elle aime ne sont pas forcément ce qu'elle croyait et voit son doux rêve se transformer en cauchemar.

    Mon avis : On hésite d'abord va-t-on avoir une nouvelle version de "Rebecca" ou de "Barbe bleue" ? Bien sûr avec une soeur qui s'appelle Anne, le doute est bientôt levé. Une chose que je trouve intéressante avec Brigitte Aubert c'est que ses héroïnes sont limite antipathiques. Ils leur arrivent des catastrophes et quelque part en nous un côté pervers ne peut s'empêcher de dire "bien fait". Là en l'occurence Emilie qui nous la joue "petite bourgeoise, nouvelle riche" est particulièrement agaçante avec sa façon de monter les escaliers sur la pointe des pieds pour se muscler les mollets, de préparer une vente pour le Rotary, de manger bio, de s'étaler des masques de beauté et de faire du shopping, et puis tout à coup elle prend son appareil photo et ses balades en forêt en deviennent poétiques. On la croit douce et soumise et voilà qu'elle n'hésite pas à mener l'enquête pour retrouver une jeune disparue et à collaborer avec la police malgré les désagréments que cette collaboration peut engendrer, en plus elle compatit réellement aux malheurs des autres tout en restant un rien évaporée, bizarre mélange. Bref, un coup on l'aime, un coup on la déteste. Ce qui fait beaucoup au charme du livre avec en plus bien sûr une enquête policière bien menée et un rebondissement final épique. Bon vous avez compris j'ai aimé.




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  • Bon pas d'affolement quand même. Ces 5000 otages ce sont les habitants de ma commune, dont moi forcément.
    Je vous explique.
    Hier, jeudi donc, je reviens de mon atelier de scrap vers 20 heures. Je m'installe dans ma baignoire pour déguster une bonne douche chaude, gasp, l'eau coule froide de chez froide, grelottante je m'enveloppe dans ma serviette de bain et flic-flac je vais voir ce qui se passe avec ma chaudière.
    Oups un voyant rouge clignote là où en principe ça devrait être d'un beau jaune.
    Bon pas d'affolement, je relance la chose, rebelote ça passe au rouge, qu'à cela ne tienne je change les piles du minuteur on ne sait jamais c'est chatouilleux ces petites choses là, rien à faire.
    La mort dans l'âme j'attrape des lingettes démaquillantes pour me faire une toilette de chien (pas de chat parce que chez les chats les toilettes ça dure), je laisse un message sur le répondeur de mon chauffagiste préféré en espérant qu'il y aura une permanence malgré le jour férié.
    Ce matin, toujours rien forcément et 17° au compteur, pas chaud quoi !
    Je me fais chauffer de l'eau au micro-onde pour improviser une douche (d'ailleurs permettez-moi de vous dire qu'on peut parfaitement se doucher avec 4 litres d'eau à condition de se mouiller à l'eau froide avant, ben oui).
    Voulant également faire chauffer de l'eau sur ma gazinière je commence à titiller le bidule à étincelles et là, l'illumination : CE N'EST PAS MA CHAUDIERE QUI EST EN PANNE, IL N'Y A PLUS DE GAZ.
    Bon vous êtes en train de vous dire, elle veut en venir où avec sa panne de gaz et ses otages.
    Je prends donc ma facture de gaz, appelle le numéro pour les dépannages (vous savez 7 jours sur 7, 24 heures sur 24), on me conseille d'appeler un autre numéro vu qu'il y a un problème pour l'ensemble de ma commune. Numéro invalide, bon ON RESTE CALME.
    Je refais le 08 et là pendant 10 minutes la petite musique bien énervante vous invitant à attendre, inutile de dire que s'il y avait eu une odeur de gaz, le temps que le numéro 7/7 24/24 réponde j'étais sattelisée.
    En désespoir de cause je raccroche et, va savoir pourquoi, je réessaye l'autre numéro et là miracle je tombe sur une opératrice qui m'informe : "Qu'une certaine catégorie de personnel de gaz de france avait décidé histoire de changer de la grève, de couper purement et simplement l'alimentation en gaz de l'ensemble de la commune". Sympa non, comme ça ils enquiquinent les consommateurs et leurs collègues non grévistes, pas les dirigeants ni le gouvernement parce que je ne crois pas que ces braves gens habitent St Sé.
    La brave jeune femme prend mes coordonnées et m'informe que des techniciens passeront dans la journée (comprendre jusqu'à 22 heures ce soir), qu'il faut absolument que je reste sur place, parce que s'il suffit d'une manoeuvre pour couper le gaz, il faut que les installations soient remises en route une par une par les gaziers, elle est pas belle la vie ?
    Devant m'absenter à l'heure du midi, je trouve en rentrant à 14 heures dans ma boite à lettres (allez savoir pourquoi je l'ai ouverte alors qu'il ne risquait pas d'y avoir de courrier, encore l'instinct sûrement) une notice intitulée "REMISE EN SERVICE DE VOTRE INSTALLATION GAZ", sympa ils nous enquiquinent et c'est à nous de faire le boulot. Et vas-y que je te parle de détendeur, de régulateur, tournez ici, tournez là, on vous montre 4 ou 5 installations différentes dont pas une seule ne correspond bien sûr à MON installation.
    Donc re-coup de téléphone, et re on vous envoie un technicien.
    Enfin à 16 heures voilà deux charmants messieurs qui débarquent, l'un jette un oeil, retourne dans la camionnette et sort avec .... une PELLE !?!?!?
    En fin de compte le machin là, le détendeur que je cherchais désespérément il n'était pas là près de l'espèce de barre en haut à gauche du compteur, mais ....




    Là, dans ce boitier, le gazier a donc dégagé le bas qui était un peu enfoui dans la végétation, a pris un clef pour ouvrir le dit boitier et a ensuite tourné un bidule là-dedans. Comment voulez-vous que le consommateur de base, moi en l'occurence arrive à relancer lui-même son installation ???? Bref, merci les grévistes, une journée de congé perdue en partie pour moi, j'avais prévu une promenade mais comme il fallait attendre ces messieurs n'est-ce pas ! Plein de travail en prime pour les dépanneurs et les personnes à la permanence téléphonique ! Chapeau les grévistes vous avez fait fort et pour rien parce que comme dirait l'autre la direction, elle, elle était bien au chaud.


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  • Photomadaire nous demandait du glauque, du lugubre, du sordide voire même l'effrayant. Bon n'exagérons pas mes nonosses ne sont pas aussi terriblifiques que ça, mais avec la couleur ça le fait un peu quand même et franchement du glauque, du lugubre, etc, je n'avais pas trop ça en stock.


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  • Pour le concours de Dana, voici un vertige à l'envers. Ca ne vous donne pas le tournis la hauteur de ces arbres ?



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