• Pour la récré de JB, voici venir Topaze

    C'est l'effervescence dans la ferme de Pernelle.

    Depuis ce matin, Pulchérie entend des toc-toc venir de son œuf !

    Enfin, enfin, son poussin a l'air de se décider à venir montrer le bout de son bec au monde. Pas trop tôt, ça fait un sacré moment qu'elle attend Pulchérie.

    Bon vous me direz c'est un peu normal, qu'avec un papa coq en cuivre girouette de clocher de son état, que les choses se fassent doucement. Il faut dire qu'il était particulièrement costaud cet œuf et en plus un peu bizarre dans la mesure où même pondu il a continué à grossir, reconnaissez que ce n'est pas banal !

    Bref, la belle coquille cuivrée devait être particulièrement solide et le petit a sûrement eu besoin de prendre beaucoup de force pour s'y attaquer.

    Mais enfin ça y est ! La coquille commence à se fendiller.

    Là-haut sur le clocher, Igor prévenu par les oiseaux de coin piaffe d'impatience, en plus il est coincé sur son clocher et ça le rend furieux de ne pas pouvoir assister à la naissance de son petit.

    Mais heureusement en dessous, Gudule et ses sœurs ont elles aussi entendu le bonne nouvelle alors pour permettre à Igor d'aller voir sa progéniture, elles se mettent toutes les trois à carillonner une petite chanson de bienvenue (pour les nouveaux venus, Igor ne peut partir de son clocher que lorsque les cloches sonnent pour plus de renseignements c'est ici).

    Igor leur lance un cocorico de remerciement et s'envole vers la basse-cour de Pernelle.

    Tout le monde est réuni et lorgne avec intérêt l'œuf qui gigote à qui mieux-mieux !

    Igor, tout ému, atterrit auprès de sa bien-aimée et tout deux se préparent à assister au miracle de la vie (et aux débuts d'une vie mouvementée, mais ça ils le découvriront assez tôt !).

    De petits pépiements commencent à s'élever du petit trou qui s'ouvre dans la coquille.

    Les heureux parents se regardent béatement.

    Il a quand même une drôle de voix ce petit, on dirait qu'il que le son sort en stéréo, sûrement un effet de résonnance du à la forme de l'œuf.

    Et tout-à-coup, CRAC, la coquille se fend en deux et émerge un superbe petit poussin d'un bel orangé, il se secoue et commence à donner de la voix et pour tout dire de la voix, il en a le bougre. En plus son plumage renvoie des étincellements de pierre précieuse.

    Toute dégoulinante de fierté, Pulchérie s'approche de son petit et commence à lui caqueter des mots doux.

    C'est alors qu'un pouic indigné s'échappe des débris de la coquille. Interloqué, Igor s'approche et de quelques coups de pattes dégage un deuxième poussin, enfin plutôt une poussine qui le regarde d'un air suspicieux qui promet à ses parents des lendemains qui chantent !

    La nouvelle venue ressemble beaucoup à son frère si ce n'est qu'elle revêt une toilette d'un rouge éclatant.

    Le premier moment d'ahurissement passé, c'est la liesse, toute la petite ferme s'extasie sur la beauté des bébés. Et que je te les cajolent, et que je te les papouille, et que je te les bisouille !!!

    Les habitants de Bigorbourg, les oreilles un peu éprouvées par le chant des cloches finissent par les http://www.elfangels.fr/data/homea/fondsecran/dossier-843/images/deux_poussins-754-min.jpgconvaincre d'arrêter leur tintamarre et c'est un Igor fier comme un paon (un comble pour un coq) qui revient s'installer en haut de son clocher, tandis qu'une Pulchérie rendue gâteuse par la maternité s'installe douillettement dans son nid avec un poussin sous chaque aile. Demain, le jour se lèvera et le soleil brillera dans les plumes toutes neuves de Topaze le garçon et de Rubis la fille, dignes descendants d'Igor et de Pulchérie.


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  • Un nouveau mot pour l'Arbre du même nom.


    A Bigorbourg on trouve des choses surprenantes, mais vous le savez déjà !

    Ainsi, chez Madame Thècle notre aimable sorcière propriétaire du salon de thé-librairie ésotérique, il y a un petit coin bien particulier.

    Celui des Bocalçons.

    Madame Thècle, comme tout un chacun, a parfois le blues et rien de lui fait autant de bien que de se plonger dans certains souvenirs.

    Seulement, pour Madame Thècle ses souvenirs préférés sont des bruits, des sons, des musiques et ce n’est pas toujours évident de bien les avoir en tête.

    Alors elle a créé un concept qu’elle a étendu à toute sa clientèle.

    Elle propose un article qu’elle a appelé le « Bocal à son ». Ces petits bocaux sont faits en verre délicatement teintés et gravés. Bien sûr les siens sont précieusement conservés chez elle, ce sont ses souvenirs personnels, mais pour ses chers clients elle a mis au point toute une gamme qui couvre une grande partie de ces sons qui font notre personnalité.

    Le carillon de la grand-tante qui jouait à Big-Ben, le gazouillis d’un oiseau ou d’un ruisseau, le bruissement des feuilles qui tombent, les craquements de la vieille maison familiale, le clapotis de la pluie qui tombe, le bruit profond de la vague qui retombe, le rire d’un enfant, le miaulement d’un chat, parfois ces sons sont plus tristes, un sanglot, un cri de peur, mais pourtant ceux-là aussi peuvent faire réapparaître de bons souvenirs.

    Madame Thècle propose aussi des sons que les Bigorbourgeois n’auront peut-être jamais l’occasion d’entendre « en direct », un gong chinois, l’éclatement d’un volcan, le froissement d’une voile de bateau, le chant d’un oiseau lyre, le rugissement d’un lion.

    Mais l’un de ses produits phares est le « Bocal à son surprise ». C’est le même principe que la pochette surprise de votre enfance. Vous débouchez votre bocal et là attendez-vous à tout, le chant d’une fée, le cri d’une banshee, le ricanement d’un fantôme, le claquement d’un baiser ou d’une paire de baffes, le battement d’un cœur. Quoiqu’il en soit laissez vous porter par ce son, riez-en ou frissonnez, mais ne restez pas http://www.ceskykristal.cz/photos/thumbs/1/ff7fee714d36852615b7af0d5f5e1421.jpgindifférent !

    Maintenant bien sûr vous vous demandez comment je suis passé de « Bocal à son » à « Bocalçon ». En fait, c’est à cause d’un des lutins pâtissier de Madame Thècle, il est absolument incapable de prononcer le A de liaison et voilà comment ce nouveau mot est arrivé dans le vocabulaire des Bigorbourgeois.


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  • Un petit tour dans la cour de récré de JB et à Bigorbourg par la même occasion.

     

    Les bigorbourgeois sont en alerte ! Un modeste camion de déménagement vient de s’arrêter devant l’ex maison de Félicité, maintenant maison hantée « Made in Bigorbourg ».

    Qui vient donc perturber l’un des fantômes local en s’installant dans sa demeure ?

    Un taxi arrive en même temps que le camion et en sort une petite vieille dame accompagnée d’une curieuse et minuscule bestiole vaguement blanche qui doit être un bichon. Elle entre à petits pas prudents dans la maison.

    Nos bigorbourgeois sont par nature des curieux mais des curieux généreux. Les voilà donc qui arrivent les uns après les autres pour se présenter à la nouvelle venue et pour essayer de la prévenir du statut un peu particulier de sa maison.

    Mais la dame, timide ou sauvage n’ouvre pas sa porte ce qui offusque la bienveillance de nos amis qui vont maintenant l’observer avec un tant soit peu de méfiance.

    Pendant ce temps, l’ange gardienne Prudence s’enquière de la nouvelle venue auprès de Félicité.

    « Qui est donc ta locataire ? » lui demande-t-elle

    « Ah » soupire Félicité « j’avais complètement oublié que j’avais laissé ma maison en legs à une cousine éloignée, elle s’appelle Léone et a connu bien des revers dans sa vie, je me suis dit que ça serait une bonne idée de lui faire un cadeau. Mais, maintenant je suis bien embêtée, je n’ose pas m’amuser comme d’habitude. Je n’ai pas envie qu’elle me fasse une crise cardiaque. Flûte, flûte et flûte. Si seulement cette nigaude avait bien voulu ouvrir sa porte aux voisins, ils l’auraient mise au courant et ça n’aurait pas posé de problème. Mais elle est timide et méfiante. Franchement tu parles d’une idée idiote ! »

    « Mais non ton idée n’était pas idiote mais généreuse. Bon je vais me pencher sur la question pour résoudre ton problème » promet Prudence.

    Prudence s’installe donc sur son nuage favori et observe la terre et plus spécialement la maison de Félicité et Léone. Elle s’aperçoit bientôt que la nouvelle venue vit selon une routine bien établie. Quelques courses le matin, le repas du midi, une petite sieste et une promenade dans le parc avec le bizarre bichon.

    Jamais elle ne lève les yeux pour croiser le regard des autres et reste muette, comme emmurée dans une solitude dont elle n’ose ou ne peut sortir. Les bigorbourgeois ne savent pas trop s’ils doivent la plaindre ou hausser les épaules et se oublier cette attitude de protection.

    Mais Prudence, très observatrice aperçoit bientôt un allié imprévu qui devrait lui permettre de régler la question.

    Casimir, le chien orange de Monsieur Lazare couve la bichonne (oui c’est une fille) avec des yeux de crapaud (ce qui dans son cas n’est pas un euphémisme) mort d’amour !

    Prudence, fan de Disney, a soudain une idée !

    Un petit coup d’aile pour aller consulter l’aimable sorcière Madame Thècle et un plan machiavélique est mis au point !

    Le lendemain à l’heure de la promenade de Léone, Madame Thècle invite Monsieur Lazare à venir prendre un thé avec elle. Pour se rendre « Au Salon de Thècle », Monsieur Lazare doit passer par le parce.

    Ca y est vous me voyez venir ?

    Monsieur Lazare passe sa laisse à Casimir et tous deux sortent. Bien sûr en passant par le parc ils croisent Madame Léone et Candy sa bichonne. L’ami Casimir pousse ce qui ressemble à un jappement et se rue vers la petite chienne entraînant après lui un Monsieur Lazare accroché à son chapeau.

    Et là, bien sûr Prudence s’arrange pour que la fameuse scène qui permet à Pongo et Perdita de se rencontrer dans les 101 dalmatiens se reproduise.

    Bon bien sûr, les chiens sont moins élégants et leurs maîtres moins jeunes que dans le dessin animé, mais le résultat est, ma foi, assez similaire.

    Après avoir réussi à démêler les laisses, Casimir sourit à Candy, ce qui pourrait lui faire peur soyons juste, mais comme c’est la première fois qu’on lui manifeste un tel intérêt la petite chienne observe son admirateur, pas vraiment un apollon, mais il a des yeux si confiants qu’elle se laisse attendrir.

    Pendant ce temps, Monsieur Lazare et Madame Léone se bafouillent quelques mots d’excuses et seraient prêts à passer leur chemin, mais c’est sans compter sur la résistance opposée par leurs compagnons poilus. Guidés par Prudence les deux chiens se dirigent vers le « Salon de Thècle » entraînant leurs deux pattes bien embêtés par la tournure des évènements.

    Thècle voit ce quatuor improbable approcher et souriante les invitent à entrer. Monsieur Lazare étant un gentleman invite Madame Léone à prendre le thé.

    Et tandis que les canins se régalent d’une douceur préparée spécialement pour eux, les humains commencent à se raconter un peu de leur vie. Doucement, la méfiance et la timidité de Madame Léonce s’évanouit et elle risque un sourire à ce nouvel ami.

    Là haut, Félicité et Prudence se congratulent. Elles ont bien raison, après quelques promenades et thés http://www.getandcollect.nl/sculptureimages/Roger-Anita-Pongo-Perdita.jpgcommuns, Monsieur Lazare finit par avouer à Madame Léonce la particularité de sa maison et un soir Félicité vient se présenter à sa cousine qui la remercie pour le tournant imprévu et heureux que sa vie vient de prendre grâce à sa générosité.

    Depuis, les soirs où Madame Léonce va diner avec Monsieur Lazare et que Casimir et Candy se font des câlins, Félicité s’en donne à cœur joie pour se défouler dans la petite maison qu’elle hante maintenant à mi-temps !


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  • Bien nous avons laissé la pauvre Léocadie face au problème des Epouvaffreux. Ce n’est pas tout, mais maintenant, il faut que je la sorte de ce mauvais pas. Le prénom du jour de la Cour de récré de JB va m’en donner l’occasion.

    Pour ce faire un petit retour en arrière va s’imposer.

    Il était une fois un charmant jeune homme prénommé Romuald qui vivait dans une chaussure avec sa mère.

    Vous vous doutez bien que pour vivre dans une chaussure il faut être tout petit, ça tombe bien me direz-vous puisque Léocadie est elle aussi toute petite. Le hasard fait bien les choses quand même. Mais n’allons pas trop vite.

    Bref, au sortir de l’adolescence Romuald, prouvant par là qu’il ne s’appelait pas Tanguy, décida qu’il était temps de trouver un travail. Mais comme Léocadie sa petite taille lui posait problème.

    Qu’à cela ne tienne sa mère l’envoya en apprentissage chez sa bonne et grande (par la taille également) amie Thècle, sorcière attitrée de Bigorbourg. Charge à elle d’aider Romuald à se faire une place dans la vie.

    Romuald était plein de bonne volonté, mais malheureusement il n’aimait guère travailler en intérieur, alors la pâtisserie ou la confection de philtres ce n’était pas trop son « truc ».

    Thècle connaissant son bon fond ne voulait pas le brusquer, mais vraiment elle aurait bien aimé qu’il trouve sa voie, parce que bon être obligée de jeter des fournées de gâteaux trop cuits ça ne la réjouissait pas trop.

    Ce jour là, Romuald errait comme une âme en peine en émiettant derrière lui un autre biscuit manqué. Il s’arrêta, s’assit sur une petite pierre et se mit à soupirer à fendre l’âme lorsqu’une petite voix s’adressa à lui.

    « C’est drôlement bon ! »

    Ahuri, plus par le compliment que par cette drôle de voix, Romuald regarda autour de lui et découvrit à ses pieds une coccinelle qui le regardait avec de grands yeux et un large sourire (comment ça les coccinelles ne peuvent pas sourire, vous pouvez le prouver ça ?). Amusé, il se pencha et caressa l’adorable petit insecte qui se mit à ronronner (vous reporter à la remarque ci-dessus).

    Les deux nouveaux amis se mirent à jacasser, se racontant leurs aventures et mésaventures. Léa la coccinelle et Romuald riaient tellement fort que bientôt toutes les coccinelles de la famille de Léa se rassemblèrent autour d’eux.

    A la nuit tombée, le charmant troupeau tout de rouge vêtu refusa de s’éloigner de Romuald qu’il trouvait sympathique, et ce d’autant plus qu’il parvint à mettre en déroute une mante religieuse qui avait l’intention de faire un mauvais parti aux derniers arrivants.

    Et voilà, Romuald avait trouvé son métier : Berger de coccinelles !

    Lorsque Thècle entendit l’appel au secours des bonzaïs et de Léocadie (les sorcières ont l’ouïe fine), elle envoya aussitôt Romuald et son équipe de choc à leur secours.

    Les coccinelles ne firent qu’une bouchée des épouvaffreux ce qui est bien fait pour eux. Maintenant, ces http://www.artezia.net/animaux/Coccinelles/coccinelle6.jpgdemoiselles (et damoiseaux) ont un régime alimentaire plus varié, les pucerons au printemps et en été et les épouvaffreux le reste du temps.

    Et Léocadie me direz-vous. Eh bien, folle de joie d’avoir trouvé un preux chevalier à sa taille pour l’aider à défendre ses bonzaïs adorés, elle lui accorda un tendre baiser de remerciement (et peut-être plus si affinités, mais chut, il s’agit là de leurs affaires, retirons nous sur la pointe des pieds).

     

    Petit mea culpa : Pour le métier de Léocadie : Elagueuse de bonzaïs, c'est Moune que je dois remercier pour son idée, mais aujourd'hui c'est bien Guy de Bruges qui m'a suggéré l'éleveur de coccinelles



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  • FF et son arbre nous proposent cet étrange mot.

    Léocadie de Bigorbourg est catastrophée.

    Depuis quelques jours les bonzaïs dont elle s’occupe avec amour semblent dépérir.

    Elle a beau faire, leur parler, chanter, les arroser, les débarrasser de leurs feuilles mortes, aérer la terre, rien n’y fait, les pauvres ont les branches en berne, ils sont ternes et fatigués.

    Notre petite amie s’interroge et ne sait plus à quel saint se vouer. Même Sylvère, son maître d’apprentissage ne comprend rien à ce qui se passe.

    Désespérée la pauvre Léocadie s’installe au pied du saule pleureur qui paraît le plus atteint pour le veiller. Cachée sous les branches, elle caresse doucement des branches, étreint son tronc, essaye de lui insuffler un peu de la vie qu’elle sent partir. Mais rien ne semble se passer.

    Morte de fatigue, elle finit par s’écrouler et s’endormir au pied de son ami malade.

    Mais voilà que pendant la nuit, de petits bruits bizarres la réveillent.

    Il s’agit de crépitements, de ricanements, de grignotements, des bruits très désagréables il faut bien le dire.

    Léocadie sort de sa poche une minuscule bougie, l’allume et là ! Horreur ! La lumière vacillante de la flamme d’horribles petites bestioles d’un jaune-vert répugnant, luminescentes, pourvues d’une multitude de pattes griffues et qui plongent des trompes avides dans le tronc du pauvre saule qui semble se tordre de douleur.

    Ces ignobles mini-monstres sortis de nulle part se gavent de sève, saignant à blanc le pauvre bonzaï sans défense.

    Et en plus, ces ignominies fredonnent une petite chanson bien énervante d’une voix de fausset qui fait grincer des dents

    « Nous sommes les épouvaffreux

    Rien ne nous réussit mieux

    Que le sang des arbreux** »

    Léocadie se lance à l’attaque, elle assène des claques, flanque des coups de pieds, essaye d’arracher les bestioles avides du tronc de son ami, mais rien à faire !

    Les épouvaffreux rigolent, se gondolent, la narguent !

    « Nous sommes les épouvaffreux

    Rien ne nous réussit mieux

    Que le sang des arbreux »

    La pauvre Léocadie en pleurs voit venir le matin et les épouvaffreux disparaissent sur un dernier rire et la http://img6.xooimage.com/files/1/5/f/eel3camcr6jmcadqe...8caij2g9n-356af5.jpgpromesse de revenir la nuit prochaine.

    Léocadie va-t-elle trouver un moyen pour se débarrasser des épouvaffreux ? La suite au prochain numéro !


    ** Je sais ça ne s’écrit pas vraiment comme ça, mais il fallait bien une rime !


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