• Pour la Petite Fabrique d'Ecriture Vous avez mérité le droit de vous reposer un peu, à la terrasse de ce café, avec ou sans cette dame un peu énigmatique.



    La femme est attablée tranquillement à cette terrasse, elle profite du vent tiède et de son délicieux verre de champagne.

    Elle aurait pu l'attendre pour fêter l'évènement, mais elle a eu envie de se faire un petit plaisir.

    Elle savoure son verre tout en contemplant les alentours avec des airs de triomphatrice.

    Il faut dire qu'elle a bien manœuvré, cet homme n'était que de la terre glaise entre ses mains. Certes, il paraissait très attaché à sa compagne, c'est d'ailleurs ce qui l'a tout de suite attirée chez lui, la chasse n'est pas intéressante s'il n'y a pas un peu de rébellion de la part de la proie.

    Mais ça y est, il est à elle ! Hier au téléphone il lui a annoncé qu'il avait rompu.

    Bref tout va bien, elle va s'amuser un peu avec lui et après eh bien, ma foi, elle repartira en chasse !

    Tout à coup elle entend le cliquetis d'une paire de talons aiguilles, une femme arrive près d'elle et sans façon s'assoie devant elle. Elle la fixe un moment derrière ses lunettes noires.

    Elle l'a reconnaît, c'est l'amoureuse éconduite. Non mais franchement, si ce n'est pas de la pause de se balader tout le temps avec des lunettes noires sur le nez. Elle a bien rit avec son amant lorsqu'il lui a dit qu'elle ne les enlevait qu'au lit une fois la lumière éteinte. Que cela puisse être une maladie la laisse totalement indifférente.

    Avec un sourire en coin, elle prend la parole.

    "Que puis-je pour vous ?"

    "Je sais ce que vous avez fait, êtes vous prête à en payer le prix ?"

    "Vraiment ma chère,  pourquoi faire tout un mélodrame d'une histoire somme toute banale ?

    "L'histoire oui, Chère, la femme que je suis un peu moins sachez-le"

    "A cause de vos lunettes de soleil peut-être ?"

    "Peut-être en effet. Au fait, n'attendez pas notre amant, je crains qu'il ne puisse venir"

    "Que lui avez-vous fait harpie ?"

    L'autre se met à rire

    "Harpie, non chère amie vous vous trompez légèrement d'espèce"

    Elle lève la main et d'un mouvement souple enlève ses lunettes de soleil.

    Elle fixe l'autre femme.

    Celle-ci sent son esprit vaciller sous le regard de feu qui la vrille.

    Elle sent son corps qui se fige.

    Un dernier battement, son cœur s'arrête et son âme s'envole en hurlant.

    "Non" reprend la femme en remettant ses lunettes "pas une harpie, une gorgone et de quoi vous plaignez-vous, vous resterez inchangée jusqu'à la fin des temps. Quant à mon infidèle amant, il a rejoint ma collection, quel dommage que je ne puisse vous emmener"

    Elle se lève et reprend, sereine, sa route.

    Quelques temps plus tard, le propriétaire du bar contemple ébahi cette étrange statue assise devant son établissement.


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  • Les éditions “DÉFI DU SAMEDI” cherchent pour leur nouvelle collection “Yeux grands ouverts” des auteurs de littérature jeunesse. La collection “Yeux grands ouverts” sera destinée à un public de 5 à 8-9 ans (enfants qui commencent à lire seuls) et se propose de faire découvrir aux apprentis lecteurs les réalités du monde. Tous les thèmes de société peuvent être envisagés, en quelque endroit de la planète que ce soit. Un seul thème sera traité par album. Le défi sera d’éviter de tomber dans la mièvrerie tout en gardant en tête que les enfants devront pouvoir lire seuls chacun des titres de la collection. Les auteurs enverront leur(s) manuscrit(s) à l’éditeur : samedidefi@hotmail.fr pour le samedi 2 mai 2009, 9h 00 ; ils rédigeront, également, la quatrième de couverture qu’ils placeront en tête de leur production et n’oublieront pas de donner un titre. Dans chaque album, il a paru souhaitable qu’un enfant, garçon ou fille, aide à l’identification du lecteur, mais tout autre procédé pourrait être envisagé, au gré de l’auteur. Les textes illustrés sont acceptés.

    J'ai donc l'honneur de vous présenter le synopsis de mon futur album
     

    Quatrième de couverture : Dans ce petit album « Civils ou incivils ? » nous poserons des questions de savoir-vivre simples et nous verrons comment y réagissent d’une part Mimi et son inséparable chat de gouttière Tom et d’autre part l’affreux jojo du coin Totor flanqué de Terreur son chat d’égout.

    Hors album 

    Note de la rédactrice pour le futur dessinateur des aventures de Mimi, Tom, Totor et Terreur.

    Merci de partager chaque feuille par la diagonale, d’un côté nous trouverons le « Recommandé » avec Mimi et Tom, de l’autre côté le « A éviter » avec Totor et Terreur. Si cela ne vous dérange pas trop nous vous désignerons maintenant par le sigle CD pour Cher Dessinateur) 

    Mimi est une charmante fillette rousse aux yeux verts (mais n’en faites quand même pas CD une mijaurée à qui on a envie de balancer des baffes) et Tom un chat bleu (oui bleu, ça ne vous pose pas de problème j’espère CD) aux yeux dorés. Totor est un affreux morveux avec le nez cassé, les cheveux d’une couleur indéfinissables car rarement lavés et Terreur un chat qui n’a de chat que le nom (aucune classe quoi, et disons d’un blanc sale, enfin vous faites comme vous le sentez CD).

    1er planche. Dans le bus. 

    Une vieille dame (ou un vieux monsieur ou éventuellement une mère et son bébé je vous laisse CD toutes latitudes pour décider) monte dans le bus, il n’y a plus de place. Que fais-tu ?

    Mimi : « Je prends Tom dans mes bras et j’offre ma place à la vielle dame (ou vieux monsieur ou etc…) »

    Tom « Je râle parce que j’étais parfaitement bien installé sur les genoux de Mimi, mais bon, paraît qu’il faut pas être égoïste »

    Totor : « Non seulement je ne bouge pas, mais je laisse mon sac à dos sur la place à côté de moi, et en plus je mets mes pieds boueux sur le siège en face »

    Terreur : « Il a raison, on aime avoir nos aises et puis les anciens (ou les mères avec mioches) ils n’ont qu’à prendre le bus aux heures creuses »

    2ème planche. Chez le dentiste.

    Tu dois aller chez le dentiste, comment t’y prépares-tu ? (Note pour mon CD, pas trop gore hein le cabinet du dentiste, il ne faut pas que nos jeunes lecteurs refusent d’y aller ensuite)

    Mimi : « Je me lave les dents avant d’y aller et je prends un livre pour penser à autre chose en attendant mon tour »

    Tom : « Cool, j’ai pas besoin d’aller chez le dentiste, mes croquettes suffisent à me laver les dents, comment ça on peut aussi laver les dents de son chat, venez-y un peu pour voir (ici CD j’aimerais bien que vous montriez Tom un peu énervé par l’idée d’un éventuel brossage de quenottes)

    Totor : « Je bouffe de l’ail tant et plus, je me lave pas les dents pendant au moins une semaine avant et je le mords quand il approche la main » (allez-y CD éclatez vous avec ça)

    Terreur : « Pendant que le patron mord le mec, moi je lui détruit son papier peint à coup de griffes »

    3ème planche. A la piscine.

    C’est mercredi, jour de piscine, comment gères-tu ce moment de loisir ? 

    Mimi : « Je me mets en maillot de bain, je passe aux toilettes et je prends une douche. Après je nage en suivant le parcours (on part à droite, on revient à gauche) pour ne gêner personne ou je m’amuse avec mes amis en évitant d’éclabousser ceux qui ne savent pas bien nager »

    Tom : « Ca va pas la tête non, là moi je reste peinard à la maison »

    Totor : « Je mets mon maillot de bain dès le matin et je traîne avec toute la matinée. Je fais semblant de prendre une douche, si j’ai envie de faire pipi, zou dans l’eau en la remuant bien histoire que ça se voit pas trop, je tire par les pieds tous ceux qui passent pas loin, j’éclabousse les autres et je fais la bombe pour sauter dans l’eau, l’éclate quoi »

    Terreur : « Pour une fois je suis d’accord avec l’autre pelé de Tom, je reste tranquille dans mon coin de terrain vague »

    (Pour mon CD carte blanche, simplement un maillot de bain vert pour Mimi, c’est plus seyant avec des cheveux roux)

    4ème planche. Dans l’hypermarché

    Tu accompagnes ta mère pour faire les courses à l’hypermarché, comment te conduis-tu ?

    Mimi : « Je pousse le caddy et j’attends que Maman mette les courses dedans, éventuellement, si elle est de bonne humeur je lui demande un paquet de bonbons ou un livre et si elle est de très bonne humeur un jouet en plus pour Tom. Si elle est de mauvaise humeur, je me tiens à carreau »

    Tom : « Même pas drôle les chats sont interdits dans ces bidules, je reste au chaud dans la voiture et j’attends tranquillement que mes deux pattes reviennent tout en espérant qu’elles n’auront pas oublié mes croquettes préférées »

    Totor : « Top génial, je fais du stock car avec le caddy, je fiche en l’air un maximum de piles de conserves, je braille pour que ma mère m’achète des trucs inutiles »

    Terreur : « Je me glisse dans l’hyper en catimini et je dépiaute tout ce qui me passe à portée de griffes, éventuellement, je fais un petit pipi ou deux et dégustation de bouffe sur place »

    (Allez y CD défoulez-vous, je suis sûre que ça va vous rappeler votre jeune temps. Pardon ? Vous dites ? Comment ça c’est plus marrant d’être du côté des « A éviter » que des « Recommandé », il me serait très désagréable d’avoir à changer de dessinateur maintenant, reprenez-vous voulez-vous ! Nous avons un ouvrage sérieux à écrire et un message important à délivrer à notre belle jeunesse).

    Voilà chers lecteurs des Défis du Samedi les 4 premières planches de mon ouvrage éducatif pour enfants, vous pouvez bien sûr varier les motifs à l’infini, je suis bien sûre que vous vous souvenez des âneries que vous faisiez à cet âge à l’école, à la bibliothèque, à l’église (pour ceux qui ont été enfants de chœur), chez le coiffeur, au cinéma, dans la voiture parentale en partance pour les vacances, je vous laisse donc à votre nostalgie.

    Un petit clic sur les liens qui suivent et vous verrez les dessins que Joye a très gentiment réalisé pour mon "album".

    http://cjoint.com/data/feeYVoH0eH.htm
    http://cjoint.com/data/fee22np8Tb.htm

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  • Ce texte avait été écrit pour les Impromptus littéraires : Inspirez-vous librement de cette photo pour nous écrire une histoire ou un poème qui devra néanmoins comporter obligatoirement le mot décalage. Mais je pense qu'il colle parfaitement avec le thème de Dana sur la lumière, alors voilà.


    © crédit photo : Yannick Arnoud

    La petite lumière voyage depuis longtemps déjà, enfin elle n'a pas une idée précise du temps mais qu'importe.
    Elle voyage avec tout sa famille. Elle et les siens suivent à toute vitesse un long couloir qui les entraîne à travers des paysages très différents.
    En regardant au-delà du couloir, tantôt elle voit d'étranges cités toute en hauteur, tantôt des longues étendues verdoyantes ou desséchées.
    C'est très bizarre mais également très exaltant.
    Parfois des membres de sa famille s'engouffrent dans des couloirs annexes et là c'est un adieu, jusqu'à maintenant ils n'ont jamais rejoint la petite lumière.
    Et elle continue sa route à toute allure.

    Elle traverse maintenant un endroit désertique peuplé de montagnes et de rochers.
    Le flux qui l'entraîne semble ralentir un instant.
    Alors la petite lumière sort à nouveau de son couloir pour observer d'un peu plus près le monde qui l'entoure.
    A quelques mètres d'elle se tient un de ces insolites objets qu'elle a déjà eu l'occasion d'observer rapidement, ça se tient droit sur deux excroissances et ça avance sans avoir besoin d'un couloir, cela laisse la petite lumière très perplexe.
    La chose qui elle aussi l'a aperçue la regarde étonnée et émerveillée aussi. Quelques instants auparavant elle se désolait devant ce grand poteau planté au milieu de la belle nature. Ce décalage entre son monde de paix et ce représentant d'une vie trépidante, la rendait triste.
    Et voilà qu'un petit miracle se présente, une petite étincelle qui sort de ce câble noir et laid et qui semble éclairer tout le paysage autour d'elle.
    Le moine sourit, adresse un petit signe à la petite lumière qui avant de repartir dans son couloir danse une dernière fois pour lui.
    Elle fonce à nouveau vers son destin.
    Le moine, serein, repart vers son monastère un léger sourire aux lèvres. Parfois la laideur apporte aussi la beauté.



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  • Consigne picturale, pour le défi du samedi, cette fois-ci, il fallait s'inspirer d'un tableau d'Edward Hopper

    edward

    Laissez aller votre imagination... vous pouvez détourner le tableau en couverture de livre, vous mettre à la place d'un des personnages, faire mention de la scène en passant, bref  les possibilités restent ouvertes, du moment que l'on retrouve la scène, même de manière fugace.

    La seule contrainte: utiliser au moins une fois le titre: 'Les Oiseaux de Nuit'.

    « Ils m’attendent !
    Je sais qu’un jour ils viendront me chercher.
    Comment tout cela a-t-il commencé ?
    Une nuit d’insomnie je me suis approchée de la fenêtre de mon salon, attirée par une vive lumière.
    En face de chez moi, j’ai découvert ce bar brillamment éclairé et ses occupants, deux hommes, une femme et le barman.
    Curieusement, ils ne bougeaient presque pas.
    Je les ai observés un moment puis j’ai été me recoucher sans plus y penser.
    Le lendemain matin, je suis passé devant le bar sans m’en rendre compte.
    La nuit suivante, comme un papillon j’ai à nouveau été fascinée par la lumière émanant de cet étrange endroit et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir la même scène que la veille.
    Perturbée, je retournai me coucher bien décidée à en savoir plus le lendemain en m’arrêtant à ce bar pour prendre un café en revenant du travail.
    Mais à nouveau, je passai dans la rue sans me souvenir de ma décision.
    Etonnamment personne dans mon immeuble ne semblait connaître cet endroit, pourtant d’autres fenêtres que les miennes donnaient sur ce lieu énigmatique !
    Et ainsi, nuit après nuit, j’ai épié cet étrange endroit figé dans un instant toujours identique.
    Etais-je angoissée ?
    Franchement, j’étais plutôt curieuse et furieuse chaque nuit de constater que je n’avais pas profité de mon passage dans la rue pour étudier de plus près cet endroit.
    Et une nuit tout bascula.
    A nouveau, j’étais à ma fenêtre guettant la scène immuable qui s’offrait à mes yeux avides.
    Tout à coup, pour la première fois, quelqu’un entra dans le bar, un homme manifestement déjà saoul tituba jusqu’au comptoir.
    Les autres se tournèrent vers lui et alors, je vous jure que je n’invente rien, les quatre étranges personnages se mirent à se métamorphoser, leurs silhouettes se brouillaient, ondulaient, changeaient de couleur. Leurs bras se transformèrent en ailes, leurs visages se parèrent d’un énorme bec et des plumes noires vinrent remplacer leurs vêtements. En revanche leur taille resta la même.
    Le poivrot se trouva brusquement pris au milieu d’une tornade de plumes, il disparut quelques instants à ma vue. Je restai figée à ma fenêtre, tremblant de tous mes membres, me disant que je devais rêver.
    Puis les immenses oiseaux se retirèrent et à la place de l’ivrogne virevoltait une plume rouge que l’un d’entre eux attrapa.
    Ensuite, à nouveau j’eus devant moi la même scène que d’habitude, la femme avait simplement maintenant cette plume rouge glissée dans ses cheveux roux.
    Haletante, je n’arrivais pas à me détacher de cette vue.
    Alors, les quatre tournèrent leurs yeux jaunes vers moi.
    Ce n’était pas possible, ils ne pouvaient pas me voir ! J’étais dans le noir, de l’autre côté de la rue, mais pourtant leur regard sembla me transpercer.
    Je reculai en trébuchant et m’évanouis.
    Le lendemain matin, je me réveillai dans le fauteuil dans lequel je m’étais écroulée, courbatue et morte de peur.
    En sortant pour me rendre au travail, alors que jusqu’à maintenant j’avais été incapable de le faire, je réussis à m’approcher du bar et je tombai sur un mur de briques.
    Avais-je passé toutes ces nuits à halluciner ?
    Le soir même en rentrant, je trouvais sur mon paillasson une plume noire abandonnée, ne voulant pas la toucher je mis des gants et la jetai dans le vide-ordure.
    Cette même nuit, une fois de plus, je me levai.
    Mais rien, de l’autre côté de la rue, il n’y avait rien, rien qu’un mur de briques et devant des silhouettes noires figées que je ne pouvais que deviner.
    Ils m’attendent !
    Je sais qu’un jour les oiseaux de nuit viendront me chercher. »
                      

    « Mon Dieu » s’exclama la jeune femme qui lisait ce texte.
    Elle le tendit à son compagnon, un officier de police qui l’avait accompagnée au domicile de sa tante après qu’elle eut signalé sa disparition.
    « Lisez ceci, est-ce possible ? »
    L’homme prit le carnet, survola le texte et le lui rendit.
    « Mais non voyons, votre tante devait écrire des contes voilà tout ».
    Ils fouillèrent l’appartement, ne trouvant rien.
    Le policier entraîna la jeune femme paniquée à l’extérieur, lui assurant que tout allait être fait pour retrouver sa parente.
    Il la regarda s’éloigner, une lueur amusée dans ses yeux jaunes, ses doigts jouant avec une plume noire.
    Ils attendent.
    Les oiseaux de nuit vous attendent !


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  • J'avais appelé ce petit texte "Silence antinomique"

    Silence vibrant des ronronnements de ma jeune chatte
    Silence pépiant de l’oiseau dans mon jardin
    Silence pétillant du feu dans la cheminée
    Silence crépitant de la pluie sur mon toit
    Silence bruissant de l’eau lorsque je nage
    Silence roucoulant du pigeon dans mon sapin
    Silence jacassant du vent dans les feuilles
    Silence riant d’un enfant au loin
    Silence tintinnabulant de la cloche de l’église
    Silence fracassant du tonnerre
    Silence murmurant du ruisseau
    Silence rassurant du souffle du bébé
    Silence apaisant du battement de mon cœur
    Silence craquant de la page tournée
    Silence déferlant de la vague sur le sable
    Silence insinuant du tic-tac de l’horloge
    Silence bouillonnant de la cascade
    Silence crissant de la feuille morte sous mon pied
    Silence pétillant de la fontaine
    Silence frémissant de l’animal caressé
    Silence lénifiant de la cigale dans la garrigue
    Silence de tous ces sons qui font la vie
    Silence de tous ces sons qui nous bercent et nous tranquillisent
    Silence de tous ces sons loin des bruits de la ville

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