• A tombeau ouvert - Kathy Reichs

     

    Résumé decitre : Alors que l'anthropologue judiciaire Tempe Brennan est chargée d'examiner le corps d'un homme tué d'une balle dans la tête, un inconnu lui remet la photo d'un squelette. "Là est la clé du meurtre ", dit-il. Ses premières recherches révèlent à Tempe que ce squelette est un vestige archéologique retrouvé lors d'un chantier mené à Massada, en Israël. Un squelette vieux de deux mille ans sur lequel courent d'étranges rumeurs. Un vestige volé aussitôt qu'exhumé... Pourquoi toute trace de la découverte a-t-elle été effacée des rapports de fouilles ? Pourquoi assassine-t-on ceux qui y ont été mêlés ? Qui était cet homme dont les restes ont été enlevés à la crypte où ils dormaient depuis vingt siècles ? Certains prononcent le nom de Jésus de Nazareth... Tempe va suivre la piste jusqu'au bout, au risque de sa vie. Alors que la série télévisée Bones, tirée de ses romans, est enfin diffusée en France, Kathy Reichs bouscule les interdits et s'attaque à une controverse brûlante.

     

    Résumé électre : Le médecin légiste Tempe Brennan est sollicitée pour interpréter les blessures d'un homme tué d'une balle dans la tête. Un inconnu lui remettra une photo de squelette en lui faisant comprendre qu'il s'agit de la clef du meurtre. Avec son collègue et amant, le policier Andrew Ryan, elle va enquêter sur ce squelette qui pourrait être celui d'un disparu célèbre : Jésus de Nazareth.

     

    Mon avis : Que dire sur ce livre si ce n'est que je vous recommande toute la série (7 livres déjà parus, 8 avec celui-ci), je suis une fan de Temperance Brennan, son caractère parfois de cochon, son humour décalé, l'entêtement qu'elle met à indentifier ses squelettes pour leur faire rendre justice, en plus elle aime les chats (Birdie qu'il s'appelle son bestiau personnel). Dans les livres Cathy Reichs qui est elle-même anthropologue judiciaire certifiés, ne s'appesantit pas trop sur les passages purement techniques, en tout cas elle les rend compréhensibles pour le commun des mortels. Dans ce roman en particulier on en apprend également beaucoup sur l'Histoire d'Israël, ainsi d'ailleurs que sur Jésus, qu'y aurait-il de choquant à ce qu'il ai eu une famille ? Sa façon de présenter les choses n'est pas plus farfelue que le Da Vinci Code en tout cas. Elle est accompagnée dans cette enquête par l'inspecteur Andrew Ryan et il faut dire qu'ils font une belle paire tous les deux.

     

    Maintenant passons à la série télé. Bon je suis fan aussi (rhhaa David Boreanaz, le vampire de Buffy). Mais rien à voir avec les livres. Si vous vous attendez à retrouver ce que vous voyez au petit écran, vous serez un tantinet déphasé. Dans les livres, pas de surnom pour Temperance, si ce n'est le diminutif de Tempe. Elle est également plus âgée que dans la série, elle a une fille de 24 ans. Elle travaille en Caroline du Nord mais surtout au Canada. Elle turbine quasiment en solo, pas d'équipe high tech comme dans Bones. Enfin, sentimentalement on ne peut pas dire que les rapports avec l'agent Booth soient les mêmes qu'avec Ryan. Enfin, la Tempe des livres est beaucoup moins rationnelle et cérébrale que celle de Bones. Mais ceci dit, je trouve que la série télé est excellente elle aussi dans son genre. Seul petit regret qu'il n'y ai pas dans la série la tête à claques d'inspecteur Claudel mysogine qui sévit dans les livres, ça aurait pu être drôle.


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  • J'ai le plaisir de vous présenter Monsieur Rouge, un très amusant personnage d'Olivier Ka et d'Alfred.
    Son mot préféré est "Ouch" et pour être honnête il ne dit pas grand chose d'autre. Mais les situations dans lesquelles il se met sont quasiment surréalistes. En principe pour les enfants, mais ne boudez pas votre plaisir.
    Voilà la page de garde de l'album et un extrait de ses aventures.


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  • Les impromptus nous ont proposé le thème suivant : La lettre de Noël

    Finies les divagations, les igloos sous la neige, les lézards et les portes fermées… Il est temps de penser à l'enfant que nous sommes ou que nous avons été. C'est bientôt Noël, on entend presque le bruit des sabots des rennes, les grelots qui tintent et la flamme des bougies qui vacillent.

    Cette semaine, il sera question de mots écrits, de désirs, de cadeaux, de rêves, d'idéal, d'avenir. Nous vous demandons de rédiger une lettre de Noël. Lettre d'enfant ou d'adulte. Lettre délirante, passionnelle, des cris revendicatifs, un hymne à la beauté, des lucioles d'espoir, de l'humour noir… Tout cela ne reste qu'indicatif…

    Comme vous pouvez le constater j'ai choisi la dernière option

    L'elfe secrétaire du Père Noël est bien embêté, il vient de tomber sur un paquet de lettres adressées à son patron et auxquelles il n'a jamais été donné suite. Il les lit, histoire de voir si cela a posé des problèmes aux enfants privés de cadeaux.

    "Heil Père Noël, pourrais-tu m'apporter du matériel de peintre. Signé Adolf"

    "Tovaritch Père Noël, j'aimerais bien avoir plein, plein de petits soldats pour jouer aux maîtres du monde avec mes camarades Benito, Hiro et éventuellement Adolf quand il aura fini de peinturlurer. Signé Joseph"

    "Très cher Père Noël, je m'embête dans mon grand château des Carpathes, ça serait gentil de votre part de m'apporter quelques chauves-souris que je puisse étudier les mœurs de ces charmants animaux. PS - Si possible des chauves-souris vampires seraient appréciées. Signé Vlad"

    "Cher et estimé Père Noël, mon père le docteur ne s'occupe pas beaucoup de moi, alors j'aimerais bien faire comme lui de l'anatomie, si vous pouviez m'apporter une mallette du parfait petit biologiste (surtout s'il y a des grenouilles à disséquer) je serais ravi, mon copain Igor me donnera un coup de main. Signé Franky junior"

    L'elfe jette un coup d'œil aux dates inscrites sur les lettres, que des vieux trucs. Bon au vu de ce que ces bambins avaient demandé, à part peut-être les chauves-souris, ce n'était que du classique. Il prend donc les lettres, les range dans les archives et s'attaque à la lecture des demandes de l'année.


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  • Petit rappel des épisodes précédents

    Pépé Athanase est tout sauf laconique, un vrai pipelet en fait et cela horripile Mémé Célestine qui voudrait bien sucer tranquillement sa bergamote sans entendre les jérémiades de ce sacré trublion.

    Scrogneugneu, elle a préparé une sacré tambouille en mettant une belle wyandotte au pot, en concoctant une superbe compote de pavies, le tout arrosé d'un grenache de derrière les fagots.

    Mais il faudrait quand même qu'il ferme son clapet ce fichu maraud, histoire qu'elle puisse se remettre des ses efforts.

    C'est vrai quoi à près de nonante printemps bien qu'encore ingambe, Mémé Célestine apprécierait un peu de calme, ce que ce vieux canasson d'Athanase a un peu de mal à entraver.

    Après son bon repas, sous son baldaquin imaginaire, Mémé Célestine rêve de sa rencontre avec Pépé Athanase. Il y a, hou là, un sacré bout de temps, limite antédiluvien même.

    A l'époque Mémé Célestine, grisette de son état, arpentait souvent le trottoir pour son travail, mais attention hein, en tout bien tout honneur, elle n'était pas une gourgandine, mais pas non plus une Dugazon.

    Elle n'avait rien contre une bonne galéjade un peu grivoise.

    D'ailleurs, elle était parfaitement capable de rappeler à l'ordre, à coup de riflard, les paltoquets trop égrillards à son goût.

    Elle en rit encore du nombre de soupirants gringalets qu'elle a envoyer fanfaronner ailleurs.

    Ces couards, c'était trop désopilant de leur démantibuler l'égo.

    Dans un ricanement grinçant Mémé Célestine se réveille.

    Désolée lectrices, lecteurs, mais vous allez devoir attendre un peu le récit de la rencontre entre nos deux fringants nonagénaires (qui ne l'étaient pas à l'époque).

    Pépé Athanase avec un grand soupir d'aise s'écroule dans son Voltaire. Le repas de Mémé Célestine était, comme d'habitude, digne de Lucullus.

    Mais comme sa tendre moitié, il n'est plus de première jeunesse et il va devoir déboutonner sa carmagnole pour digérer tout à son aise.

    Dans un demi sommeil, il voit Mémé Célestine nimbée par l'éclat du soleil et revient à sa mémoire leur première rencontre.

    Elle était jolie comme un cœur, quelle stupide expression pense-t-il, ça n'a rien de joli un cœur. En pensée il se reprend d'ailleurs, elle est toujours jolie sa Dulcinée même si elle est un peu biscornue, dame l'âge que voulez-vous ça vous voûte même le plus charmant trottin.

    Dans un grand bâillement, Pépé Athanase pique du nez pour une sieste réparatrice et vous lectrices, lecteurs, vous allez devoir encore lanterner avant de connaître enfin le début de la romance de nos charmants ancêtres.

    Et maintenant de la nouveauté

    Bon ! Mémé Célestine et Pépé Athanase sont décidément trop fatigués pour vous raconter leur rencontre. Alors je me dévoue.

    Ce jour-là, Mémé Célestine (qui n'est pas encore une mémé) doit livrer un superbe bibi à une bourgeoise du coin.

    Allez savoir ce qui lui a pris d'emprunter cette ruelle mal famée, sûrement forfanterie mal placée.

    Bref, la voilà qui tombe sur un apache dépenaillé qui menace notre midinette d'un eustache bien effilé.

    Elle se sent bien niquedouille notre Célestine. La voilà donc qui braille au secours.

    Et tel un héros de roman, voici Pépé Athanase (qui n'est pas encore un pépé) qui débarque, logique pour un marin en goguette, et vole au secours de notre cousette en détresse.

    Le voilà qui balance dans un joli mouvement de métronome un méchant coup de sa giberne dans la vilaine bobine du malfrat, lequel se débine sans demander son reste, le nez en capilotade, ce n'est pas encore un caïd celui-là.

    Et, voici nos deux futurs aïeuls face à face.

    C'est qu'il a de l'allure de grand flandrin avec son bâchi, dont Mémé Célestine (qui n'est pas encore, enfin bref) pas bégueule se dépêche de toucher le pompon.

    Quant à Pépé Athanase (qui etc, etc…) il ne peut s'empêcher d'admirer cette Vénus callipyge qui telle un statue chryséléphantine toute d'or et d'ivoire braque sur lui deux yeux céruléens et rieurs (bon ici soyons sincères, je pense plutôt que notre Pépé a du penser qu'elle était bien gironde la minotte plantée devant lui).

    Galant, après avoir ramassé son havresac, il lui tend le bras et la raccompagne.

    Le lendemain, il l'attend à la sortie de son travail, et lui tend avec force salamalecs, un brimborion disparaissant sous les bolducs.

    Bref, pas de doute, entre eux deux pas d'entourloupes, Cupidon est passé par là.


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  • Je viens de lire avec intérêt que José Bové allait entamer une grève de la faim le 3 janvier, je ne sais plus trop pourquoi et ce n'est pas à ce sujet que je me pose des questions. Non, je m'étonne simplement qu'il ne commence que le 3 janvier, c'est sûr que comme ça il pourra tenir plus longtemps bien lesté par les réveillons de Noël et du Jour de l'An. Ca n'aurait pas eu plus de poids si sa grève il l'avait commencée le 24 décembre ? Je suis d'une parfaite mauvaise foi je le reconnais bien humblement, mais pour tout vous dire, ce monsieur, il m'énerve un tantinet.

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