• Et voici la très fameuse école Abracadabra (François Corteggiani (Auteur) et Pierre Tranchand (Illustrateur). Avec ses charmants élèves et professeur, ses voisins qui savent rester cools (enfin au moins Monsieur, d'ailleurs c'est à se demander si, lui-même ???)

     

    Un extrait

     

    et un second

     

    J'adore cette BD, les facéties des élèves et les terreurs de la malheureuse voisine


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  • La proposition d'écriture des Impromptus de cette semaine était la suivante :

    Puisque la semaine dernière tout le monde a connu l’état de panne, nous allons faire appel aux véhicules à traction animale.

    Votre texte devra contenir le nom d'au moins un de ces équipages : Coche, calèche, diligence, charrette, carriole, buggy, cab, sulky, char, landau, roulotte, carrosse, fiacre ou malle-poste.

     

    Le cœur battant, je m'installe dans mon sulky.

    Mon cheval blanc piaffe d'impatience.

    Il est magnifique avec son poil brillant et sa longue crinière flottante.

    Je m'empare des rênes.

    Et ça y est le départ est donné.

    Nous nous élançons.

    Il lève haut les sabots.

    Je sens le vent qui emmêle mes cheveux.

    Nous fonçons dans l'espace.

    Nous allons gagner, c'est forcé.

    Nous sommes les meilleurs.

    Nous ne faisons plus qu'un.

    D'ailleurs c'es toujours avec lui que j'ai les meilleurs résultats.

    Mon cœur bat à grands coups.

    Au bord de la piste, les spectateurs nous encouragent.

    Nous nous envolons.

    Et tout-à-coup …

    … … … … …

    … … … … …

    … … … … …

    … … … … …

    … … … … …

    … … … … …

    … … … … …

    Une voix perçante traverse l'espace.

    "Ma p'tite poulette, c'est terminé !"

    Zut, mes dix minutes sont achevées, je souris vaguement à la petite dame toute ronde qui m'a sûrement accordé quelques minutes supplémentaires de rêve.

    Encore quelques coups de pédales et toute essoufflée, je viens garer mon sulky près des autres.

    J'en sors encore un peu chancelante de l'effort fourni et caresse la crinière de mon cheval de bois pour le remercier de ce bon moment de jeu.

    Mes parents me sourient.

    "Allez bonhomme, il est l'heure de rentrer, tu feras un autre tour demain".

    Oh oui, vivement demain que je m'envole à nouveau avec mon cheval, là sur ce petit parking près de la mer.

    Et me voilà avec mon cheval. Cette photo a été prise quand je devais avoir 4 ans. Mon père chtimi nous emmenait en vacances à Etaples qui se situe près du Touquet dans le 62. Sur le front de mer il y avait notamment un parking sur lequel était installée une écurie de ces sulkies à pédales, et c'était mon coin favori avec la superbe piscine qui a été détruite depuis. Ah ! Juste une précision, c'est bien moi "Bonhomme" c'est comme ça que ma mère m'appelait, et avec ma grand-mère j'avais le choix entre ma cocotte (beurk) et min fiu (autrement dit mon garçon, bref il ne faut pas s'étonner si par la suite j'ai développé un caractère de garçon manqué !

    Cette piscine d'eau de mer chauffée faisait 66 mètres de long et on se déshabillait dans des petites cabines privées multicolores. Elle a été remplacée par une piscine ludique, tant mieux pour ceux qui veulent s'amuser, tant pis pour ceux qui veulent nager, parce que mine de rien, la mer du Nord c'est pas chaud, chaud. La voici dans les années 30.

     


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  • Encore un petit extrait du journal Paris-Normandie qui m'a bien plu.

    Dans le cadre de la nouvelle polémique sur le décès de Madame Sébire, voilà la petite perle sortie par Monsieur Bernard Accoyer de l'UMP "Il ne faut jamais légiférer dans la précipitation, dans la pression passionnelle".

    Petit rappel l'affaire Humbert qui avait relancé (une fois parmi tant d'autres) le débat sur l'euthanasie remonte à 2003 !!!

    Pas de doute la justice se hâte lentement, si 5 ans après elle est encore sous le coup de la pression passionnelle (bon d'accord, je fais un léger raccourci, mais si nos législateurs avaient commencé à vraiment réfléchir il y a 5 ans, le débat actuel n'aurait peut-être pas lieu d'être).

     


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  • Les voyez-vous ? Non ce n'est pas une devinette !
    Il n'a pas l'air bien en point, mais il est reparti sans problème, mais en râlant parce que ça ne lui plaisait pas que je lui tire le portrait

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    Pour vous donner une idée de la taille, ce bidule (aucune idée de ce que ça peut bien être) est installé sur une feuille de fraisier des bois

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  • Une petite photo de Pâques, là aussi vue la longueur des cheveux je dois avoir moins de 5 ans. Je ne me rappelle plus trop de cette époque.

    En revanche je me souviens parfaitement de la poule jouet que j'avais. Certains d'entre vous en ont peut-être eu une. On lui faisait avaler des œufs à la liqueur, on lui appuyait sur le dos et elle pondait les-dits œufs, par là où elle devait les pondre, délicat isn't. Je l'ai gardée plusieurs années cette sacrée poule et puis un jour elle a disparue, allez savoir où.

    A l'époque je voyais aussi dans la boulangerie (ben oui, pas de visite des services de l'hygiène semble-t-il) des poussins de toutes les couleurs. Je rêvais d'en avoir un.

    J'ai ai bien reçu un, mais il était jaune standard. C'était un coq et il a été expédié dans la basse cour de mon arrière grand-mère à Ivry sur Seine (eh oui à l'époque il y avait plein de jardins et de potagers en région parisienne) où j'aimerais pouvoir dire qu'il a vécu une existence sereine, je lui rendais visite à chaque passage à Ivry. Hélas autres temps, autre mœurs. Un jour on m'a fait manger du coq au vin, que j'ai trouvé succulent jusqu'au moment où j'ai compris que c'était MON coq qu'on m'avait fait ingurgiter. Inutile de dire que j'ai fait la tête ! Mais, pour mon arrière grand mère c'était logique, les animaux de basse-cour c'était fait pour être mangé, pas de sentimentalisme inutile.

    Assez curieusement, j'ai cru plus longtemps aux cloches de Pâques et à la petite souris, qu'au Père Noël. Mes illusions sur le passage des cloches se sont évaporées le jour où j'ai surpris ma mère revenant des courses avec un grand poisson en chocolat que j'ai retrouvé le lendemain trônant sur la table de la salle à manger et mine de rien j'en ai été plus déçue de cette perte que de celle du Père Noël. Les rêves d'enfant ont la peau dure. En revanche, je crois toujours à la petite souris parce que je n'ai jamais réussi à prendre mes parents sur le fait glissant une pièce ou un petit jouet sous mon oreiller à la place de ma quenotte.

     





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