• Enfin, soyons juste, il passe en défonçant complètement la porte voire même la façade !
    Je vous présente le ligre, oui avec L pas un T.

    Bébé couché près de sa maman deux pattes (vous avez vu, ils ont la même couleur de pelage)

    Le ligre est le croisement d'une maman tigre avec un papa lion, et à l'inverse du tigron qui est plus petit que papa et maman (croisement d'un papa tigre et d'une maman lionne, vous suivez là), lui c'est un géant. Il peut peser jusqu'à 450 kilos pour une taille de 4 mètres et il continue de grandir tout le long de sa vie (une vingtaine d'années) (Thalis 4 kilos, 40 centimètre approximativement, sans la queue bien sûr). En fait, il semblerait que ce soit le félin le plus proche descendant des tigres à dents de sabre de la préhistoire (vous savez bien ceux qui ont bouffé les parents de Rahan). Devaient être sympas à croiser ces petites bêtes.

    Le même avec son papa deux pattes, admirez la taille du minou

    Le ligre mâle ne peut pas se reproduire à l'inverse de la femelles qui peut avoir des petits avec un lion (ils s'appelleront des Lillis, ces pitchouns) ou avec un tigre (et là les peluches sont dénommées des Tittis, c'est y pas mignon ?).

    Du côté physique son pelage est roux clair avec des rayures estompées sur les flancs, les pattes, la queue et le visage. Les mâles peuvent présenter une courte crinière qui commencent souvent derrière les oreilles (le front est dégagé, ce qui ne doit pas manquer de lui donner un air intellectuel). L'abdomen peut être tacheté comme celui des jeunes lions. Il arrive que les oreilles soient identiques à celles des tigres, c’est-à-dire noire sur le revers avec un point blanc au centre.

    Les ligres aiment nager, tout comme leur mère tigresse, mais à l'opposé de leur père lion, qui déteste l'eau. Les ligres aiment la solitude ou les petits groupes familiaux. Les ligres savent autant feuler que rugir. Le ligre mange de 14 à 23kg de viande en un repas (mieux vaut l'avoir en peinture qu'à table).

    Sympa les deux pattes, mais bon un morceau de viande, ce serait meilleur.
    Un peu court sur patte vous ne trouvez pas ?

    Il semblerait qu'on trouvait des ligres dans les arènes au temps des Romains, je ne vous dis pas la tête des chrétiens quand ils voyaient débouler ces charmantes bestioles.

    Ceci étant, les ligres sont comme beaucoup d'hybrides de santé fragile. En plus, du côté psychologique (ça c'est mon analyse à moi) ce doit être un peu la pagaille dans la mesure où les tigres sont des solitaires et les lions vivent en groupe.  Enfin d'après ce qui est dit plus haut,  il est un peu normand à ce sujet.

    (Sources Wikipédia, Sciences et Vie, sauf bien sûr les parenthèses)

    Si vous voulez en savoir plus sur toutes les hybridations bizarres entre félins c'est

    Et voici une vidéo de présentation de l'un de ces surprenants animaux.
     
    Liger - For more amazing video clips, click here

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  • Ca va on s'est bien ventilé ?

    Alors essayez de prononcer 3 fois de suite le mot suivant :

    Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch

    Bon pour vous aider voilà comment il faut décomposer le nom et le prononcer à l'anglaise (je ne vous dis même pas en français)

    Llan-vire-pooll-guin-gill-go-ger-u-queern-drob-ooll-landus-ilio-gogo-goch (ça vous aide drôlement hein)

    58 lettres pour ce charmant petit village gallois. Le nom signifie, on s'accroche encore
    « l'église de sainte Marie dans le creux du noisetier blanc près d'un tourbillon rapide et l'église de saint Tysilio près de la grotte rouge ». (Bucolique isn't)

    Voilà une photo qui prouve que ce village existe bien


    Source wikipédia

    Et par la même occasion voilà une vidéo qui prouve, elle, qu'on peut arriver à le dire sans s'étouffer. http://fr.youtube.com/watch?v=BNsoaDvLJzs

    Et enfin, sachez aussi que ce n'est pas le nom de ville le plus long du monde. Non, c'est seulement le 4ème.

    Le premier est Thaïlandais avec 163 lettres
    Krung Thep Mahanakhon Amon Rattanakosin Mahinthara Ayutthaya Mahadilok Phop Noppharat Ratchathani Burirom Udomratchaniwet Mahasathan Amon Piman Awatan Sathit Sakkathattiya Witsanukam Prasit et il signifie très joliment même si ce n'est pas plus court « Ville des anges, grande ville, résidence du Bouddha d'émeraude, ville imprenable du dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, ville heureuse, généreuse dans l'énorme Palais Royal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville dédiée à Indra et construite par Vishnukarn. »

    Et la France me direz-vous, eh bien elle se place en 5ème position avec un village de la Marne Saint-Rémy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson (45 caractères)


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  • Par cette fenêtre en ruine oubliée au sommet de la falaise, je contemple la mer.

    Le vent est frais, le soleil luit faiblement.

    Derrière moi, tout-à-coup, un bruissement.

    Je me retourne et devant moi se dresse une jeune femme d'une délicate joliesse. Sa robe surannée blanche à pois bleus fait ressortir le bleu de ses yeux, illumine l'or de ses cheveux, rehausse son teint diaphane. Tout en elle semble fragilité et délicatesse.

    Dans un sourire timide, elle me dit d'une voix douce :

    "Bonjour"

    "Bonjour"

    "Ce coin est très beau n'est-ce pas ?"

    "En effet, on s'y sent hors du temps"

    "Oui, c'est bien ce que je ressens aussi"

    "Savez-vous ce que sont ces ruines ?"

    "Il s'agit d'un ancien hôtel détruit pendant la guerre. Un grand hôtel où venait s'amuser l'élite de la région, on y dansait toute la nuit sous le cristal des lustres"

    "Oh, vous êtes du coin je suppose pour connaître aussi bien son histoire"

    Son sourire se fait doux et mélancolique.

    "Oui, on peut dire ça en effet"

    "Cela devait être très beau à voir ces bals et ces fêtes"

    "Oui, très beau"

    Son ton semble plein de regrets.

    Je me retourne brièvement vers le scintillement de la mer.

    "Il est vraiment magique ce paysage"

    Un nouveau bruissement, et lorsque je me retourne la délicate jeune femme a disparu aussi rapidement qu'elle est apparue.

    Un peu interloquée, je regarde de part et d'autre.

    Etrange, il n'y a guère d'endroits où se cacher et je ne me suis détournée que quelques instants.

    Mon regard accroche alors un étonnant parterre de fleurs sauvages que je n'avais pas remarqué.

    Je m'approche et au milieu des coquelicots, boutons d'or et autres fleurs des champs se dresse esseulée, fragile comme une porcelaine, une fleur blanche à pois bleus.

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    Qui donc est cette jeune femme légère comme un courant d'air, ou peut-être devrais-je dire qui était-elle ?

    A nouveau, étrangement rêveuse et comme décalée dans le temps, je me tourne vers la mer espérant peut-être entendre à nouveau le bruissement d'une robe en soie.

    (Ces photos ont été prises par moi-même auTréport, je précise que les fleurs n'ont pas été Photofiltrement modifiées. Enfin l'Hôtel s'appelait le Trianon et a bien été détruit pendant la seconde guerre mondiale. Et d'accord, la fleur à pois n'est pas esseulée sur la photo, mais c'était une licence poétique et comme dit Mic mon blog, mes règles)


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  • Venant de m'aperçevoir que mon idée (que je pensais originale, mais les blogs sont une grande famille et les idées circulent) de tag doudous a été réinventée par un autre blog, je mets en ligne là sur la droite une page récapitulative de vos articles à ce sujet. Si vous en découvrez d'autres merci de me le dire que je les ajoute.

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  • 1969 : Saint Preux, Concerto pour une voix

    Ca vous dit quelque chose ? Moi j'aime beaucoup. Alors pour le plaisir une vidéo qui accompagne je trouve à merveille musique et voix et en prime le texte relevé dans Dailymotion de Raphaël Zacharie de Izarra qui accompagnait cette vidéo, très sympa aussi. Et si cet auteur vous intéresse quelques liens pour en savoir plus.


    NOUVELLES DE L'INVISIBLE
    Le temps d'une brève léthargie, l'inviolable voile d'éther s'est déchiré : j'ai pu passer la tête derrière le rideau. Juste la tête.
    Et j'ai vu.
    J'ai vu des nues dorées, des ciels enflammés, des verts pâturages et des oranges amères, des vents infinis et des sables sans fin, des étoiles éclatantes et des lunes sans âmes, des enfers et des paradis mêlés. Rien que des choses qui ne se voient pas en notre monde.
    J'ai vu des hommes sans nom, des animaux que l'on désigne avec des majuscules, des papillons bleus, des vermisseaux tétant les astres, des loups sereins et des lucioles en pleine gloire. J'ai vu des rivières givrées, des miroirs sans fond, des puits qui ne tarissent pas, des chemins menant nulle part, des fenêtres qui donnent sur l'ailleurs, des portes ni ouvertes ni fermées. J'ai aperçu je crois quelque trou de l'Univers, effleuré la pointe de l'infini, touché le commencement du Tout avant de le perdre de vue.
    Des chevaux translucides par milliers dévalaient une contrée incolore. La terre était blanche, le ciel était blanc, le lac était blanc. La couleur semblait péché. Ce monde était vrai comme le roc. D'autres horizons plus éclatants encore le contredisaient pourtant : des feux aux nuances inouïes brûlaient d'une gloire inextinguible. Étrange enfer de flammes douées de vie... Entités pures, choses passagères, illusions infernales, visions supérieures, sourires d'anges, farces de démons... Comment savoir ? Mais j'ai vu, j'en suis certain.
    Des arbres sans sommet défiaient les cieux, des montagnes aux flancs vertigineux s'élançaient vers un soleil recouvrant l'horizon entier, des herbes folles montaient à perte de vue, et les têtes de ces géants se rejoignaient en une sphère céleste monstrueuse et inaccessible.
    Des femmes, des femmes qui n'étaient plus des femmes mais des lignes suprêmes, des formes sans chair, dansaient sur des rythmes lents et assoupissants, presque ennuyeux, diffusant autour d'elles les ondes aiguës, vibrantes, voluptueuses d'une mort étrange et belle. Démons ou oiseaux du paradis, j'ignore qui étaient ces conceptions femelles... Mais je les trouvais plus belles que tous les levers de soleils de l'Univers.
    Sur son trône j'ai vu l'auteur de ces merveilles éblouissantes et terribles. M'avançant vers lui, je m'apprêtais à lui adresser la parole quand...
    Quand je suis revenu à moi.
    Raphaël Zacharie de Izarra

    http://www.ciel-et-enfer.net/raphael-zacharie-de-izarra.auteur
    http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article1129
    http://www.lunerouge.org/spip/article.php3?id_article=203


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