• 19 juin : Qui, quoi, quand, où, comment et pourquoi ? – W, W, W, W, W, H en anglais. Rien ne s'est présenté aujourd'hui nécessitant une réponse concise à ces grandes interrogations. En revanche, la dernière fois que j'ai utilisé cette formule dans la rédaction d'un document pour un examen professionnel, je me suis vautrée en beauté, faut dire aussi que j'y suis allée quasiment le revolver sur la tempe et que j'ai horreur que l'on m'oblige à faire quelque chose. Je préfère donc appliquer un autre conseil donné par un ancien employeur "est-ce utile, est-ce nécessaire, est-ce souhaitable ?" si on répond oui aux 3 questions tout baigne, sinon on passe à autre chose, incroyable ce que ça peut faciliter la vie !

    20 juin : La fin de – La fin du printemps, encore qu'avec ces fichus spoutniks les saisons ne sont plus ce qu'elles étaient. Ceci dit, cette rengaine on l'entend, eh bien ma foi depuis que je suis née (en même temps quasiment que les spoutniks, c'est dire !). C'est surtout bientôt la fin des activités comme l'aquagym, la calligraphie et l'écriture. Ceci étant largement compensé par l'arrivée des vacances, donc tout va bien, ce n'est pas la fin des haricots !

    21 juin : Feu de – Logiquement, on peut supposer que Monsieur Queneau avait une idée derrière la tête avec ce thème. Solstice d'été, feux de la Saint-Jean et autres. Mais non, aujourd'hui ce sera fête de la musique et fête des pères, de quoi faire feu de tout bois.


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  • 14 juin : Envie d'être à – Eventuellement à la veille des grandes vacances, mais franchement, tranquillement dans mon fauteuil avec ma minette et un bon livre, ça me convient aussi parfaitement.

    15 juin : Comme ça et pas autrement – Vérification du train de reliure qui vient de rentrer, c'est marrant cette expression train de reliure, d'autant que la reliure est quand même un travail qui nécessite que l'on prenne un minimum de temps, et donc que l'on évite de le prendre justement le train. Je sais, c'est du grand n'importe quoi, bref mes vieux livres ont repris un petit coup de jeune. 

    16 juin : Faim de – Pas normande d'adoption pour rien, je m'en vais déguster un bon camembert juste coulant comme il faut. J'ai des goûts simples. En fait ce n'est même pas vraiment de la faim, plutôt une gourmandise de bon aloi.

    17 juin : Petite annonce – "Recherche pommade décontractante pour bras fatigués de manier le taille bordure !" Ce matin c'était opération Attila du côté jungle de mon terrain, les herbes devaient bien m'arriver aux genoux, j'avoue que maintenant c'est nettement mieux et mes biceps ont doublé de volume.

    18 juin : Réflexe – Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne je n'enregistre pas vraiment les numéros de code de mes cartes diverses et multiples dans ma petite tête. C'est plutôt une question de réflexe, selon la carte utilisée, mes doigts suivent le chemin ad-hoc d'eux-mêmes. Bien sûr, lorsque le numéro change, un petit temps d'adaptation est nécessaire, un peu comme le passage de l'heure d'hiver à celle d'été. Désagréable mais incontournable.


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  • 12 juin : Une confidence – Défi impossible à remplir, une confidence étant avant tout un secret et comme le dit la sagesse populaire un secret partagé par plus d'une personne n'est plus un secret, ou une confidence trop partagée est comme un flacon ouvert, elle perd tout son parfum.

    13 juin : Cheveux – Alors là facile, ce samedi c'était tonte (pas pour ma minette, pour moi).  Comme vous voyez il a drôlement neigé sur yesterday (https://www.youtube.com/watch?v=GCV6beFoQmI) enfin plutôt sur mes genoux, en gros il y avait de quoi faire une perruque (courte d'accord, mais quand même). Bon je me sens plus légère. Ah oui, mes cheveux sont des costauds, des rebelles, bien raides !

    366 réels - 53 du 12 au 13 juin

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  • 08 juin : Je n'ai rien dit quand – J'ai été coincée dans un embouteillage causé par des travaux inachevés en plein milieu d'une voie très passante et à l'heure de pointe (sinon ça n'aurait pas été rigolo). En fait, je n'ai rien dit surtout parce que je me suis bien amusée à observer la dame coincée derrière moi qui, elle, râlait tout ce qu'elle savait et tapait sur son volant qui ne lui avait rien fait le pauvre ! Keep cool !

    09 juin : Une petite lumière – Juste un extrait d'un de mes vieux livres, un mélange surprenant de leçons de botanique données sous forme de lettres mêlant descriptions savantes et poésies

    "La nature, au milieu des bosquets solitaires,

    Dévoile à ses amants ses sublimes mystères,

    Elle étale à leurs yeux, sur un tapis de fleurs,

    Du prisme de Newton les plus riches couleurs,

    Embellit des rayons d'une vive lumière

    Un humble vermisseau courant sous la bruyère,

    Ou, rendant à Phébus ses feux éblouissants,

    Transforme la rosée en or et diamants."

    Juste deux petites choses, la petite lumière s'est transformée en vive lumière, vous voudrez bien m'en excuser et j'avoue qu'un vermisseau qui coure c'est un peu bizarre, mais en même temps il s'agit de botanique, pas de zoologie, nous pardonnerons donc cette licence poétique à l'auteur.

    "Lettres à Julie sur la botanique et la physiologie végétale" Delphine Philippe-Lemaître - 1829

    10 juin : D'aujourd'hui, j'oublierai certainement demain que – Je ne peux pas lister ce que j'oublierai demain parce que si je le fais, je ne l'oublierai pas demain donc cette consigne n'aurait pas lieu d'être aujourd'hui. Logique non ?

    11 juin : Si je portais des lunettes roses j'écrirais – Que tout va bien dans le meilleur des mondes, mais comme je suis, à défaut d'une pessimiste pure et dure, une fataliste convaincue, je préfère encore emprunter quelques mots à un de mes chers anciens auteurs, ce passage qui fait partie de ma catégorie personnelle de livres que j'ai intitulée les "on vous l'a déjà dit".

    "C'est pitié que de voir un grand et beau pays comme la France, se débattre, près de succomber, sous l'étreinte mortelle d'une démocratie égarée, ingrate et violente qui l'épuise, sous les fautes multipliées et impardonnables des hommes d'ordre, qui, au lieu de s'unir étroitement, se divisent sans cesse sur des questions de personnes et nous précipitent vers une ruine anticipée. Triste spectacle pour tout cœur français ! "Périsse plutôt la France que notre opinion" disent les partis chaque jour et sur tous les tons."

    André Réloi – "Qui vive" - 1850


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  • 07 juin : Orgueil de – Orgueil très modeste d'exposer nos réalisations de l'année en calligraphie et peinture chinoise, faut pas non plus prendre la grosse tête s'pas ! Donc, dimanche nous avons monté une petite exposition pour présenter nos travaux à l'occasion de la fête de la peinture organisée dans notre département et lundi il y avait un article dans le journal, voui, voui. Je vous mets donc le-dit article (je ne suis pas sur la photo) et je précise que le tableau au-dessus de ma copine du milieu et bien c'est un des miens, je vous le présente donc d'un peu plus près.

    366 réels - 51 du 7 juin

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