Deuxième texte pour "Tudinescesoir", il devait porter sur un voyage de type rapport de scientifique. Je vais me permettre une petite modification, le rapport va être une conférence, conférence faite dans le cadre de l'atelier d'écriture dont je fais partie et pour lequel nous avons planché sur un mot valise de Quichottine. J'ai bien sûr adapté pour inclure les mots de la règle 3 et l'objet de la règle 4.

Le professeur Tête d'Ampoule s'installa au pupitre, il jeta par dessus ces bésicles un coup d'oeil acéré sur ses élèves et attaqua sa conférence.

Chers élèves, aujourd'hui nous allons nous pencher sur les symptômes de cette terrible maladie, je parle bien sûr de l'effrayante Tigrocigogna de Strasbourg.

Comme vous le savez, il s'arrêta quelques instants, passa ses élèves aux rayons X, notant au passage ceux qui semblaient ignorer de quoi il parlait et repérant ceux qui somnolaient la tête coincée dans le U de leur coussin gonflable, puis repris.

La TCS pour parler de manière plus concise s'attaque aux gros mangeurs de saucisses de Strasbourg. A son premier stade, le malade prend une curieuse teinte orangée comme s'il avait forcé sur le béta carotène des auto-bronzants, ce qui peut induire le praticien en erreur au début, ce symptôme n'étant pas représentatif de la TCS. Mais lorsque cette couleur orangée s'agrémente de bandes noires, le doute n'est plus permis la TCS est bien là, d'autant qu'elle se concentre prioritairement sur le visage et les mains. Toutefois, elle n'en est encore qu'à son stade préliminaire et peut encore être enrayée si le patient ingurgite suffisamment d'huile de foie de morue, si le patient refuse ce traitement, il est possible de se rabattre sur de l'huile d'antroxoline pourpre à feuilles ovales mais elle est plus difficile à trouver et plus onéreuse.

Le professeur foudroya du regard les élèves qui venaient de prendre un air dégouté. Il reprit d'un air sévère.

Mais ce n'est pas encore le pire, si le malade refuse d'avaler son litre quotidien d'huile, la maladie va dégénérer encore plus. Peu à peu son corps va se couvrir de plumes blanches et noires, certes du plus bel effet, mais autant le dire, ça gratte.

Le professeur Tête d'Ampoule claqua des doigts et une image s'afficha sur le tableau derrière lui, pétrifiant d'horreur ses élèves.

Un malade en phase terminale de TCS se dressait devant eux, sous un visage rayé noir et orange, le corps était couvert de plumes.

Le digne professeur fit taire d'un geste rapide les élèves effrayés et poursuivi.

Et là vous n'avez pas encore la transformation du nez en bec et l'allongement des ongles en forme de griffes.

Sachez le à ce stade le TCS est incurable, aucun remède n'a encore été trouvé. Autant le dire, la vie du patient ne sera pas paisible, ni pour lui, ni pour ses voisins qui verront leurs cheminées squattées par les nids des contaminés.

L'un des élèves interrogea d'une toute petite voix "que faut-il faire pour ne pas attraper cette terrible maladie."

C'est très simple, asséna le professeur, il ne faut plus manger que des saucisses de Toulouse !

(ndlr : je n'ai absolument rien contre les saucisses de Strasbourg et aucune action dans une fabrique de saucisses de Toulouse)

16 avril : Faux et usage de faux – Je vais vous présenter un illustre eurois (habitant du département de l'Eure pour les non-initiés). Si, si, il est connu dans certains milieux, notamment le milieu médical et l'étude de l'anatomie. Je parle du Docteur Auzoux et de ses écorchés (non ce n'est pas un sérial killer). Mon fils, plus jeune, était un fan inconditionnel et nous avons du visiter le musée au moins 3 ou 4 fois, ce qui nous a permis de faire la connaissance d'Oscar (et de son copain Os quelque chose, je ne me souviens plus du nom). Si vous voulez en savoir plus c'est ici.

17 avril : Chaleur de – A la piscine, chaleur de l'eau du petit bassin d'accord, mais surtout en sortant, chaleur de l'amour d'un papa clown qui faisait rire sa petite fille, il faut qu'il en profite, à partir d'un certain âge nos bambins n'aiment plus trop que nous fassions les pitres, prestige oblige !

18 avril : Ca n'aurait pas du se passer comme ça – En fait tout c'est passé comme prévu aujourd'hui. J'ai pourtant attendu jusqu'au soir, mais Monsieur Queneau avait décidé de faire relâche ! Alors qu'habituellement il y a toujours un petit quelque chose de ma journée qui va dans le sens de ses défis, il m'a lâchement laissée tomber le bec dans l'eau ! Donc en fait ça n'aurait pas du se passer comme ça, donc j'ai bien le thème du jour, c'est fatigant de réfléchir comme ça, pffff !

19 avril : Mains touchées – En réalité je dirai plutôt bout des doigts touché, touché par l'adorable petit museau d'une Sacrée de Birmanie aux yeux de saphir. J'ai été me promener dans un "Salon du chat" ce matin, et pour mieux la voir, j'avais posé ma main sur le côté de sa cage et j'ai eu le droit à des baisers râpeux de cette petite merveille. Autant, il est parfois difficile de retrouver le loup dans certains chiens, autant le lion et le tigre se retrouvent facilement dans nos félins, encore que ce soit plus problématique avec le Devon Rex et sa bouille d'E.T. mais qu'est-ce que c'est mignon. NB – Je suis rentrée à la maison avec un jouet à la valériane pour ma miss, je n'avais pas envie qu'elle me fasse la tête !

13 avril : Une pièce particulière – Une très grand pièce pour tout dire, celle qui abrite "ma bibliothèque" en fait celle de mon travail. Je suis très possessive avec elle je l'avoue, mais elle le vaut bien. Là vous n'en voyez qu'une partie. Elle recèle bien des trésors et des personnages hors du commun.

14 avril : Sacs – Bon, bon, bon ! Mon sac actuel vous l'avez déjà vu ici. Mais pour celles qui en voudraient plus, je peux vous proposer des sac à main, fourre-tout, besace, cartable, banane, havresac, sacoche, escarcelle, serviette, sac à dos, cabas, pochette, valise, panier, musette, aumônière, trousse, gibecière, réticule, bagages, bourse, ballot, bissac, baise en ville, baluchon, minaudière, carnier, cartouchière, poche, sachet, clutch et j'en oublie sûrement.

15 avril : Je ne sais pas – Je ne savais pas qui était Peter Christen Asbjornsen, maintenant je sais. Je ne savais pas ce qu'était la Soria Moria, maintenant je sais. Je ne savais pas qui était Theodor Kittelsen (d'ailleurs il y a une petite surprise à la fin pour une certaine Valentyne si elle passe par ici), maintenant je sais. C'est super quand même wikipédia pour se balader de lien en lien, le tout étant d'arriver à s'arrêter à un moment où à un autre ! Bon maintenant ça ne va peut-être pas être évident à placer dans la conversation, mais surtout comme le dis la chanson, je me rends de plus en plus compte de ce que je ne sais pas encore !

09 avril : Contre le mur - Alors plutôt que de me taper la tête contre les murs tellement je suis énervée à cause de ce fichu colis qui joue à cache-cache (oui parce que j'ai demandé un nouveau passage pour vendredi et je reçois un mail qui m'annonce sa venue jeudi, breeefff), je préfère vous montrer mon mur de bureau, avec le personnel (beaucoup) et le professionnel (pas beaucoup)

Et cette image que j'adore en plus grand

10 avril : Tout ce qui brille - Une chose à dire pour aujourd'hui grand soleil donc je me suis attelée à ma tondeuse à gazon ! Et j'ai tourné autour des primevères, du grand n'importe quoi d'accord, mais je n'aime pas massacrer ces charmantes petites fleurs qui viennent se poser dans mon jardin sans que je ne leur demande rien.

11 avril : Moment professionnel - Pas simple de trouver un moment professionnel un jour où on ne travaille pas. Et puis en fin de compte si, j'ai parlé boutique avec ma bibliothécaire qui n'avait pas encore eu l'occasion de lire l'excellente série de Jussy Adler-Olsen et son délirant service V (comme la lettre, pas comme le chiffre), je vous la recommande chaudement, c'est plein de rebondissements avec une belle touche d'humour (ce qui n'est pas toujours le cas avec les romans nordiques).

12 avril : Ils vont bien ensemble - Matinée à un concours d'attelage, alors juste deux photos pour vous montrer que l'homme et le cheval peuvent se mouiller ensemble !

Quant à ses demoiselles, elles sont parfaitement assorties à leur cheval

08 avril : Itinéraire – Alors là, c'est vraiment de la chance (ou alors encore une de ces bizarres coïncidences), je me demandais bien ce que j'allais pouvoir vous raconter lorsqu'une fois de plus, sauvée par mes vieux livres ! Grâce à l'un d'eux j'ai pu apprendre que j'étais sur la voie principale A de Lugdunum à Gessoriacum, plus précisément sur l'artère A' embranchement b. Donc Mediolanum Aulercorum où j'habite n'est qu'à 23 lieues gauloises de Rotomagus, 16 de Durocasses, 13 d'Autricum et 50 de Subdinum. Pour tout dire les voies romaines étaient drôlement plus courtes que les routes actuelles, même si une lieue gauloise n'est pas évidente à calculer vu qu'elle fait 2221 mètres (pourquoi pas 2222, ça mystère !).